Un début de réalité photographique s’opère lentement sur Meetic et les diverses applications de rencontres.
Des selfies naturels sans filtres peaulatoires faisant ressembler la peau à du latex fondu.
Et la réalité est digne des films d’horreur les plus célèbres. Des quadragénaires, des cinquantenaires de genre théoriquement féminin ressemblant à de véritables cadavres.
Les ravages de plusieurs dizaines d’années de maquillage, de malbouffe, de cigarettes, d’alcool et de soleil sont détruits l’épiderme en profondeur et il ne reste que des fringues fabriqués au Bangladesh et des bijoux en toc pour essayer d’attirer encore du mâle de type bidochon avec un niveau chauvinalement brillant semblable à de la peau de fesses lustrée à la brillantine.
Et si ce n’était que cela.
L’obésité est également présente et tous ces thons n’ont plus rien à envier aux Américaines du nord, du sud ou aux Mexicaines qui sont des recordwomans en la matière.
C’est une véritable atrocité sans nom de découvrir que des humains puissent être capables de se mortifier à l’extrême volontairement et qui conservent un famélique espoir d’être encore touché par un autre être humain un peu moins moche.

Même après 40 jours de grève de la faim, je serai sans nul doute en train de vomir en grande quantité si je devais être dans l’obligation de toucher ces hideuses créatures humaines, ces ignominies vaginalement féminines qu’elles sont devenues.

Plusieurs dizaines d’années de vie d’adulte, sans tabac, drogue, alcool, bronzage, et sans maquillage pour les femmes nous ont fait passer nous les intellos et les cérébrés pour des pisses froids et des peines à jouir comme le dirait la dame de Paris, mais au vu du résultat, je suis heureux de constater que notre corps n’est pas déformé par la graisse et que notre peau est toujours en excellent état.
La plèbe en plus de nous imposer sa vulgarité oratoire, nous impose désormais sa monstruosité peaulatoire et son odeur corporellement âcre lors de ses phases transpiratoires.

Le poids des mots, le choc des photos ou la violente réalité photographique et la raison qui m’incite à préférer le célibat.