Dimanche 18 août 2024
Lorsque j’ai commencé ce journal, j’étais présent de manière aléatoirement erratique, puis je suis venu plus régulièrement jusqu’à des publications quotidiennes. Je les enrichissais avec de l’actualité, de la musique en complément du Word of the day et cela alors me prenait un temps de dingue, aussi, j’ai réduit le temps passé devant mon ordinateur, en résumant mes journées sur mon bloc-notes smartphonien durant toute la semaine pour des publications hebdomadaires.
En ce qui nous concerne toi et moi, j’ai envie de prendre le temps, pour cette fin de semaine de récupérer quelques anecdotes qui vont la parsemer et qui ne seront destinées qu’à toi avec quelques photos des jours à venir, mais j’ai un travail de dingue à effectuer sur l’ergonomie de ce journal, aussi, il n’est pas certain que je m’y colle. Des souvenirs différents juste pour toi et juste pour moi, peut-être dimanche, sinon la semaine prochaine…
Il est également prévu de transformer tout cela en une lettre plus personnelle que mon journal hebdomadaire et de faire en sorte chaque d’être au plus juste de ce que je souhaite t’exprimer.
J’ai aussi été partagé avant de commencer, de t’écrire un peu de ce que je suis, mais ma présentation est tellement complète que cela ne serait que redondance, aussi, on se retrouve en bas de ce message… ou plus tard, sinon ailleurs. Sur la place des Arts, au Starbucks de la rue Victor Hugo, dans le TER du martin matin de 6H40 au départ de Villefranche-sur-Saône, ou n’importe où car j’y suis également très souvent pour faire n’importe quoi.
En cette fin d’après-midi du 15 août, après m’être liquéfier par l’excessive chaleur qui accable la région, j’ai longuement imaginé le style et la teneur des lettres que je pourrais t’adresser.
Il est toujours délicat d’entretenir une correspondance. Également lorsqu’elle débute par des conversations sans réponses dans les premiers temps de par la méconnaissance de la personne qui prendra le temps de les parcourir, si tant est qu’elle les découvrira par elle-même. Ainsi, en ce jour, de toi, je ne connais pas encore ton prénom, ton âge, la couleur de tes cheveux et de tes yeux, ni le timbre de ta voix et pas davantage ton rire… De ton style vestimentaire pas davantage et pas plus que tes goûts littéraires ou musicaux. Ainsi, tu restes, non pas une énigme, mais une simple silhouette. Longiligne et discrète parsemée d’ombres et des souhaits dont je te revêts au gré de mes désirs innombrables.
J’ai par nature un style littéraire, si je puis le nommer ainsi, quelque peu incisif, mordant et par même misanthropique bien que je sois également un humaniste. Un humaniste misanthrope autiste. Voilà qui me définit bien en peu de mots.
Pour toi, pour nous, je te propose de convenir d’un style scriptural qui m’est tout aussi naturel que celui décrit plus haut, mais opposé en raison que je suis également un idéaliste invétéré et que je suis intimement persuadé que ce sont toujours les p’tits riens et les pas grand-chose qui font la différence. Une lettre, un message, un mot que l’on destine à une personne importante à notre regard, à notre cœur et à notre âme se devrait toujours d’être scripturalisé de belle manière.
Non pour embellir ou envelopper une intention plus ou moins sincère, mais parce qu’il m’a toujours paru d’une grande importance de prendre soin de l’autre tout autant que l’on souhaiterait que cette réciprocité soit naturelle, bienveillante et présente. Par écrit, par le ton de la voix, son volume sonore, le choix des mots, la gestuelle, l’attention, la prévenance, les intentions et par-dessus-tout, avec ces p’tits riens et ces pas grand-chose qui font la différence. Qui feront toujours la différence.
Est-il possible, envisageable, pertinent de veiller à tout cela dans une relation que l’on souhaiterait au plus juste de l’amour que l’on porte à une autre personne sans s’épuiser ?
C’est en effet possible et cela devrait par nature être une règle de bon sens dans une relation saine et équilibrée à condition toutefois que chacun veille à toujours souhaiter le meilleur pour l’autre, pour soi-même et pour le couple. Peu à peu, s’instaure une relation d’absolue confiance, de sérénité, de repos et de paix.
La réalité de ce que j’ai pu constater dans mes relations précédentes et mes observations est que cette réciprocité est rarement présente, jamais complète et c’est de cette cause que je préfère aujourd’hui mon célibat plutôt que de vivre de nouveau une relation amoureuse boiteuse avec une personne qui ne partage pas cette vision.
Je dois également reconnaitre que l’art remplace avantageusement les relations humaines et mon appartement que j’ai transformé au-delà du déraisonnable me le rappelle quotidiennement. (Je prévois d’ailleurs d’effectuer un nouvel inventaire à la fin de l’année). Cela ne signifie pas pour autant que je ne souhaite pas ou plus de relation amoureuse, mais autant la souhaiter au-delà de la perfection avec une personne que l’on trouverait tout aussi imparfaitement parfaite en raison que les précédentes ont toujours été passionnante à vivre et m’ont rendu de plus en plus exigent à mesure que j’atteignais de nouveaux paliers.
Quel défi n’est-ce pas ? Pour moi aussi, c’en est un à relever. Pas uniquement pour te trouver, te reconnaitre et te rencontrer, mais parce que je veille également chaque jour à devenir meilleur que la veille. Y parviens-je ? Je fais parfois des sauts de puce, il m’arrive de reculer, d’être en échec et de faire du sur-place, mais renoncer n’est pas dans ma nature et bien qu’une vie d’Homme, soit insignifiante à l’échelle de l’univers, un renoncement me serait insupportable, alors j’essaie encore. Tous les jours. J’apprends, je doute, je bouscule mes certitudes, je reviens en arrière et je prends d’autres chemins.
Et si je les mettais ces photos dont je te parle au début de ce message, car si je poursuis sur ma lancée, je vais devenir inarrêtable et je ne vais jamais rejoindre mon lit… (Il est en cet instant 22H40)
Je viens de jeter un œil dans mon smartphone… Pas de photos à partager et récupérer celles des semaines précédentes n’est pas envisageable, mais je veillerai à l’avenir à te faire parvenir des souvenirs photographiques de ce qui retiens mon attention pour la semaine prochaine.
Post-scriptum,
J’ai écrit cette lettre sur plusieurs jours, aussi, il peut arriver que je puisse m’exprimer au passé, au présent et au futur…
En résumé, si c’est un peu le foutoir à lire, dans ma tête, elle se trouve décomposée en tellement de morceaux que j’ai dû en choisir et en abandonner d’autres tout comme j’ai volontairement évité la photo de mon nafl ua olocatch que je réalise tous les manches afin de respecter al doarnitit en raison qu’il s’est cassé et que de la brisure de nafl, c’est comme manger des œufs brouillés. C’est pas génial. Même pas en photo…
Avant de filer…
Une chanson qui passe sur ma playlist en cet instant.



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