Avertissement littéraire
Aujourd’hui, commence ton périple oculaire pour ton futur voyage sur l’océan de la vie !
Tu verras, parfois, ce sera beau et léger qu’on dirait du Sempé et parfois, ce sera plus incisif comme un couteau Japonais ou tranchant comme une guillotine de la Révolution française. Ces quelques pages t’emmèneront sur l’océan de la vie à bord d’un navire à trois mâts dans lequel, le bastringue règne en maître. Des idées ici et là et encore là-bas et d’autres perchées sur la vigie en haut du grand mat et n’importe où. Qu’importe, car c’est toujours le voyage qu’il faut privilégier.
Tout comme il serait aisé pour un incorruptible d’aligner des bouteilles avec une Tommy gun sur un champ de Mars sur Terre et comme il est des personnes qui sont calé en parallélépipède qui est l’élément de base du système réticulaire triclinique parce que si l’on considère le parallélépipède comme un prisme, on peut prendre, comme base de celui-ci, l’une quelconque des six faces. Chaque face étant un parallélogramme, elle possède un centre de symétrie ce qui fait du parallélépipède un zonoèdre.
En ce qui concerne les 26, il n’est point besoin d’une Tommy gun et de faire usage de la compréhension de la parallélépipèdie pour les aligner bien que l’assemblage peut parfois s’évérer d’une grande complexité pour certaines personnes et tout autant fastidieux pour les autres lorsqu’il s’agit de composer des groupes que l’on rassemblera en texture paragraphièsque horizontalisée et verticalement descendante.
Ainsi, je ne saurai que trop te conseiller de prendre l’intégralité du temps nécessaire pour parvenir au bout de cette épreuve olympique littérairement nullement improvisée et espère que tu n’es pas dyslexique car si c’est le cas, tu vas en baver des ronds de chapeaux et le temps que tu arrives au bout, je serais sans doute déjà en train de chier dans une couche dans un *EHPAD ou mort de vieillesse. Et peut-être que toi aussi.
*C’est de l’humour, car je ne prévois ni l’un, ni l’autre.
Pour terminer cet avertissement littéraire et ayant eu un peu de temps devant moi, bien qu’il fût éparpillé en parcelles, je l’ai mis à profit pour scripter quelques lignes sur une partie de ce qui compose l’un de mes innombrables voyages sur l’océan de la vie afin de t’en offrir un infime reflet car si un embarquement sur mon navire nécessite évidement d’en trouver l’emplacement et un billet afin de traverser la passerelle, il convient surtout pour obtenir ce dernier d’être en accord sur quelques points qui sont essentiels et qui, s’ils ne sont pas en grand nombre, ne sont pas davantage réduits à quelques miettes afin, ensemble, d’effectuer, des excursions temporelles, intellectuelles, spirituelles, mentales et physiques sur un océan composé de folies, de spontanéité, de rêves, de découvertes, d’acquisitions régulières d’œuvres d’art, de liberté, d’attente insoutenable, de légèreté, de déjeuner de soleil, de tous les matins du monde sur les rivages d’une île au centre de laquelle se trouve l’arbre de vie et accessible à l’unique condition de posséder un élément primaire dont il n’est que de très rares personnes à posséder ce minéral et dont l’origine est stellaire et unique pour chaque enfant sauvage l’ayant reçu en héritage. Des contemplations du temps agrémentées de nourritures terrestres et intellectuelles durant les nuits sans étoiles et celles parsemées d’orages en musique en ne rêvant pas d’un monde meilleur et d’une société différente, mais en prenant part à la mise en œuvre d’un projet qui nous dépasse afin de ne pas nous perdre en compagnie du reste de l’humanité qui court en tous sens à la recherche de gourous à suivre avec la fausse croyance d’être universellement humaine. Des scriptures au sein de la nouvelle République des lettres afin de donner vie, dans chacun de nos univers des possibles, à des aïeux dont leurs souvenirs nous seront familiers tant nous les aurons vécus avec passion en leur compagnie lors des siècles passés tandis que notre existence actuelle n’était encore qu’un fragile fil de soie en devenir tissé par l’araignée du destin dont la présence sur mon navire est inconditionnelle et tout autant mortelle qu’une chute lors du passage sur la fragile passerelle surplombant l’abyssal gouffre d’Hadès lors de l’embarquement sur mon navire dont le maître de bord veille et patiente au pied de celle-ci jusqu’à ton arrivée et possédant ton billet permettant un embarquement tandis qu’il n’est permis à quiconque de s’aventurer au-delà de cette frontière qui jamais ne se matérialise au regard du plus grand nombre et à celui de tous les autres afin que la tentation ne puisse apparaître dans leur esprit. Des apprentissages communs futurs perpétuels et multiples afin de progresser et tenter de devenir un peu meilleur que la veille, de longues conversations afin de s’appréhender mutuellement en faisant preuve de justesse l’un envers l’autre afin d’être dans le ton adéquat en abandonnant les jugements hâtifs et ses autres formes aux voisins, aux inconnus et à tous les autres tout en se souvenant de nos premiers jours afin de ne jamais errer dans les limbes de la routine mortifère qui emportent les inattentifs et les amoureux somnambules ayant opté pour la raisonnabilité quotidienne avec la croyance mutuelle que l’autre ne se réveillera jamais de la torpeur dans laquelle chacun s’est enfermé par confort, fainéantise et désintérêt.
Il paraît que les phrases scriptement paragraphièsques d’une longueur égale à la distance qu’un fumeur régulier parcours en sprintant avec une série d’obstacles ne dépassant pas la hauteur du cassis sans qu’un essoufflement ne parvienne à le stopper ont un succès plus important que celles qui sont destinées à perdre tous les individus non-fumeurs et lecteurs Hors Pairs et qui se revendiquent de ces lettres sans préciser si ce HP concerne une Haute Particularité destinée à pouvoir être aisément activée afin d’être en capacité à se saisir des idées de l’auteur en utilisant l’organe préhenseur cérébral.
Pour ma part, lorsqu’il paraît quelque chose venant d’on ne sait qui, je m’abstiens de le prendre en compte car j’ai entendu dire par des sources bien informées qu’il est des rumeuriens qui se servent des vents pour propager de la derme similaire à celle de Piero Manzoni en produisant eux-mêmes cet air avec un organe du corps humain dont il n’est pas recommandé de le gratter avec les doigts la nuit, sauf à avoir le désir de se réveiller au petit matin avec les doigts qui en portent encore l’odeur d’une exceptionnelle persistance, aussi, je construis mes phrases afin qu’elles ne soient préhensibles jamais trop facilement par la norme du plus grand nombre et celle de tous les autres, mais uniquement par les individus qui percutent aussi facilement que cet objet toutefois, ainsi, je te propose dès maintenant un résumé extrêmement bref de ton voyage littéraire avec une version courte de ma présentation.
« Autiste Asperger libre du regard des autres, bénévole au sein d’une fondation, collectionneur d’objets d’art, d’antiquités et de mobilier ancien. »
Pré-scriptum,
Mes ancêtres William Dougherty, Thomas Sherbrooke et Virginia Allen ayant vécu au XVIIe siècle non loin du port de Plymouth en Nouvelle-Angleterre ont tous trois conçus un navire jusque dans les moindres détails afin que parmi les générations qui leurs succéderaient, il puisse toujours se trouver un être auquel ce vaisseau serait dédié à la condition de ne jamais renier sa nature intrinsèque et qui se transmet depuis la nuit des temps sous différentes formes au travers d’un élément primaire propre à chacun. Leurs contemporains avaient nommé leur projet naval « Le rêve des fous » tant la démesure était présente dans chaque détail concernant le mode de navigation, du gouvernail, les voiles, les installations de toutes sortes, le choix du mobilier, des matériaux, la décoration, le recrutement de l’équipage, …
Ayant commencé à écrire une partie de l’histoire de Virginia et étant encore en devoir de scripter celle de William, de Thomas, leurs rencontres et la naissance de leur projet, je suis encore dans la nécessité de scripter durablement pour avancer aussi rapidement que possible au risque d’être toujours rattrapé par la procrastination qui jamais ne s’éloigne bien loin de moi et plus ou moins régulièrement, je t’inviterai à me rejoindre afin d’être dans cette poursuivance foutraquière littérairement alternative.
Parce qu’il se trouve de nombreux navires à quai dans la rade du port de l’endroit où je me trouve actuellement en train de patienter jusqu’à ton arrivée entre deux voyages sur l’océan de la vie, il m’est venu à l’esprit qu’il était préférable de ne jamais indiqué le patronyme du navire que tu devais rejoindre pour entreprendre cette odyssée et que la raison de ta future absence me serait donc imputable en totalité si elle devait se présenter.
Peut-être d’ailleurs, par le passé, as-tu déjà été en errance avec tes bagages nombreux et en panique à l’idée de trouver le bâtiment qui devait t’emmener loin d’ici tandis que le maître de bord patientait en bas de la passerelle avec ton billet tout en surveillant l’heure du départ qui se rapprochait alors que ta silhouette était toujours invisible à l’horizon.
Afin de réparer cette impardonnable erreur et pour épargner tes p’tits yeux de n’importe quelle couleur qui ont certainement été sollicités plus que de raison à rechercher ce navire dont tu ignorais le nom, je me suis rendu ce jour dans les locaux de la gazette locale afin de mettre en publication une édition spéciale qui t’est spécifiquement destinée et dont il n’est de doute qu’elle restera incompréhensible pour tous les autres lecteurs quotidiens végétariens ou non qui considèrent ce journal paraissant irrégulièrement comme étant une feuille de choux provenant de la capitale Belge. (Concernant la date de publication de l’édition spéciale, je ne la connais pas encore).
Si le temps qu’il t’est possible d’accorder à ma présentation est trop court pour la parcourir en totalité d’un seul tenant, il n’est d’inquiétude à avoir car j’ai prévu de la diffuser sur une période de quelques ères et sous forme d’édition spéciale afin de l’afficher ailleurs dans l’hypothèse où tu viendrais à souhaiter la retrouver ailleurs également afin d’être dans la certitude que c’est bien à toi qu’elle est adressée et non à une autre personne te ressemblant cérébralement et qui aurait l’outrecuidance d’imaginer que ce message lui est dévolue, bien que le billet permettant de monter à bord du trois mâts ne comporte qu’un seul nom et en l’occurrence le tien. Toutefois, ne décides pas dès la fin de cette lecture que ta présence sera effective en bas de cette passerelle car il ne va rien de passer d’extraordinaire et la déception sera intensément présente en raison que tu auras suivi un chemin que tu avais déjà tracé afin de me retrouver là où j’ai prévu d’être avec la particularité d’être parfois juste à côté bien qu’étant au même endroit.
L’idéal serait que tu sois dans le choix conscient en faisant preuve de fougue, mais avant qu’il ne soit trop tard afin que le navire n’appareille pas sans toi une fois de plus, si ta présence n’est pas d’actualité lorsqu’il sera temps pour toi d’être ailleurs que n’importe où. (Si tu es dans l’obligation de relire ceci, ça commence mal).
Concernant la surprenante spontanéité dont tu pourrais faire preuve en apparaissant le jour J à l’heure X comme le lapin sortant d’un chapeau de magicien, elle n’est recommandée que dans des circonstances particulières et elles ne sont pas réunies en cet instant précis en raison que tu es toujours dans une occupation humaine consistant à suivre le cours de ta vie, à en poursuivre le cours ou à laisser le destin choisir celui qui sera le tien. Ainsi, tu vas devoir faire preuve d’un naturel emportement tout en effectuant un choix conscient au bon moment lorsque tu n’auras plus devant toi que l’unique certitude de l’évidence que le navire qui patiente à quai est accessible et que le maître de bord possède bien l’unique billet à ton nom.
Si tu es en cet instant précis dans quelques hésitations, c’est bon signe. Également si tu as décidé que, ne comprenant rien à cette foutrerie littéraire à l’aide des 26 parce que ne sachant pas quel est ce moment qu’il convient d’attendre, tu feras, par simplicité intellectuelle, de ta vie en ce jour particulier, n’importe quoi d’autre de plus compréhensible sans que la perfection la plus absolue ne soit forcément présente dans la pratique qui sera tienne alors qu’il n’est justement pas question d’attendre quoi que ce soit en raison que l’attente n’apporte jamais rien de concret et en ce qu’elle est naturellement opposée au mouvement, à l’action, à la décision et que l’éternité en est le produit et qu’il peut s’avérer particulièrement mortel lorsqu’il est privilégié en préférence à son opposé.
Comme tu commences à t’en apercevoir, j’ai une propension à ne pas vouloir te la faire courte, mais parce que je suis magnanime, je vais simplement te faire visiter une infime partie du trajet menant vers ce navire avec lequel, je navigue sur l’océan de la vie et dont un billet à ton nom est toujours dissimulé dans la main du maître de bord et dans l’attente que tu te présentes à la passerelle pour entreprendre ce voyage.
L’histoire de ce foutu billet que je ne te montre pas va finir par devenir pénible, mais c’est une histoire à part entière… Que je te raconterai peut-être un autre jour. Ou pas…
Je vais toutefois, après ce pré-scriptum, cet échauffement escapadesque mental scripturalement conçue pour un éventuel et improbable croisement destinationel entre nos différents individus cerveaulesques, abandonner la complexité foutraquière et la foisonnance cérébrale littéraire qui sont miennes pour être dans une simplicité autistiquement libérative absolue des règles auxquelles les Immortels tiennent tant au sein de leur A F. La courtitude scriptement claviérisée ou doigtière, je la réserve à mon univers professionnel et à l’administration publique dont je fais partie et qui est localement située et nommée Métropole du roi de la savane.
Ainsi parce que point trop n’en faut, je m’efforcerais de rester dans une forme de compréhensibilité aisément accessible. Non pas pour me fondre la tapisserie humaine qui forme la norme du plus grand nombre et celle de tous les autres, mais pour te faciliter ce parcours lecturien tout comme le feraient également les individus qui vivent à plusieurs dans leur tête et ainsi, jamais ne craignent la solitude isolément heureuse.
Te concernant, si, je prends soin de ne te citer, ni maintenant, ni plus tard, c’est parce qu’il est préférable de ne pas te mettre à la vue de tous dans une compréhensibilité Carpe Diemiste hédonistement de bon aloi avec la joie de vivre qui l’accompagne et afin de ne pas être considéré comme un écrivaillon d’une grande incompétence lorsqu’il s’agit de formuler du texte de manière adéquatement épicurienne.
Concernant la précaution oratoire que je m’applique au quotidien : éviter de vocaliser inutilement lorsque je suis au bureau et ailleurs et lorsque je perçois la tentation chez un être humain physiquement constitué comme tel de vouloir engager la conversation avec moi, si dans le premier cas je fais semblant d’être absorbé dans des tâches comptables comme une feuille d’essuie-tout d’une qualité supérieure dont la marque est parfois vantée en réclame dans une publicité télévisuellement inutile car un produit de qualité n’a jamais besoin d’être louangé auprès d’une population téléphage d’un grand nombre dont il est reconnu que son intelligence est inversement proportionnelle au nombre d’individus qui la compose, dans tous les autres cas, mon volumineux casque audio est toujours présent sur mes oreilles pour rappeler à chacun que j’ai envie de rester en solo entre nous dans ma tête et qu’à moins d’avoir la cheville coincée dans un piège à loup, je ne suis pas disponible pour bavarder sur le temps qu’il fait en raison que lorsqu’il pleut une pluie mouillante, que le soleil est très chaud en été, que le froid ne me permet pas de rester à poil en extérieur en hiver, je peux le percevoir facilement et que si l’abordage consiste à vouloir engager une forme policée de séduction, il est évident que j’aurai déjà ôté mon casque audio pour me préparer à cette éventualité. De plus, je suis membre officiel de l’AVFF et adepte du refus d’engager un dialogue inutilement composé de perte de temps en raison qu’il m’en manque encore trop souvent et que celui que j’ai perdu n’a jamais été retrouvé malgré mes recherches et qu’il doit forcément s’accumuler quelque part avec celui que d’autres ont perdus depuis l’aube de l’humanité.
En 1970, les soviétiques ont d’ailleurs entamé un forage de près de 12 262 mètres de profondeur après avoir reçu des tuyaux qui leur indiquaient que tout ce temps perdu se trouvait à un endroit précis.
Comme on s’en doute forcément, ils se sont servis de ces tuyaux et ne l’ont finalement jamais trouvé car plutôt que de les suivre, ils les ont utilisés en totalité pour ce forage sans être dans la certitude d’être au bon endroit à moins que ces foutus tuyaux n’étaient finalement que des piètres tubes de métaux et non des indices pertinents.
En 2023, les Chinois ont fait de même et ils ont vécu la même mésaventure.
Résultat : du temps perdu qui est venu s’accumuler là où il s’en trouve déjà une quantité tellement importante que c’est finalement peut-être ce que l’on nomme l’éternité.
Version longue (courage ça va bien se passer…)
Aux personnes qui se sentent facilement heurtés par les assemblages de lettres et de mots, je ne saurai que leur recommander de ne pas rester au milieu de l’autoroute scripturale qui se trouve ci-dessous car tout comme la musique électro est synonyme de sons répétitifs, les chocs risquent d’être nombreux et ces électrochocs pourraient être susceptibles d’exciter la susceptibilité des plus susceptibles. (Triple combo).
Une belle présentation, pour la majorité de ceux qui essaient d’écrire des trucs destinés à retenir l’attention de l’autre, c’est souvent de la matière noire comme celle que l’on trouve dans l’univers et jamais comme un truc frais et nature en mode bio et local en opposition aux discours wokistes prémâchés de Chat GPT. Simplement destinée à remplir du vide en utilisant des concepts creux pour imiter le prestidigitateur qui en met plein la vue au spectateur avec pas grand-chose ou comme le camelot du marché qui invite le public dans une grande tente afin de le baratiner durant des heures dans le but de lui vendre sa marchandise, bas de gamme à un prix exorbitant. Pour ma part, c’est autre chose comme tu vas rapidement t’en apercevoir… Je considère qu’une présentation en vue d’une préparation au voyage sur l’océan de la vie, ça ne s’improvise pas comme le choix inconséquent d’une boîte de pâté et d’un paquet de chips accompagnés d’une bouteille de vinasse vinaigrée rosée pour s’en aller rejoindre un pique-nique sur l’herbe au terme du printemps ou une soirée drunchatoire en raison que le temps disponible pour l’élaboration à une réelle attention a été mis à profit pour bitcher en terrasse ou niaiser devant la téloche en prenant la pose concombre de mer sur un canapé d’une déplorable moelleusitée.
Si le développement de la structure du langage permet une plus grande compréhension de l’humain dans son individualité et en formation troupale dans ses interactions humanisés autant que virtuelles, il permet également un mode de pensée, en théorie, complexe qui favorise la préhension cérébrale de nouvelles idées et de nouveaux concepts, toutefois, si tu n’es pas une Minerve ou une autiste, la lecture de ce qui suit te sera d’une inutilité intégrale car il te manquera toujours l’essentiel indispensable pour accéder à l’élément primaire qui compose ce développement et qui permet d’en obtenir un entendement plein et entier. De plus, il n’y a aucune chance qu’un échange entre nous puisse naître de quelques manières que ce soit.
Lorsque je rédige une présentation conçue pour être lu par l’unique personne à laquelle, elle est destinée, je ne fais ni dans le consensuel, ni dans la vulgarité, mais je ne laisse jamais la place à l’interrogation sur ma personnalité ou ma recherche et peu m’importe l’insuccès ou l’opprobre des adeptes du manche à balai rectumien car il n’y a rien de pire que de recevoir un message d’une personne qui ne te correspond en rien, mais qui aurait cru se reconnaître en lisant le texte alors qu’elle se trouve dans le spectre opposé dans tous les sens du terme et dans tous les autres également.
Ce résumé textuel est un infime reflet de la surface de ma personnalité et l’expression d’un souhait d’une personne que je souhaite rencontrer, mais tout de même suffisant afin que tu puisses éventuellement envisager un abordage naturel (ou pas). Originellement, il comportait moins de 10 pages en format A4, mais en quelques mois, il y a eu une inflation galopante et incontrôlée de mots et d’idées sorties tout droit de mon cerveau d’autiste en raison d’une fenêtre sur mon monde laissée entrouverte. (Près de 70 à ce jour)
Maintenant, avant de poursuivre ta lecture, je te recommande de te préparer un ou plusieurs contenants de liquide quelconque non alcoolisé afin de conserver l’hydratation optimale de ton cerveau car c’est un organe dont il faut prendre le plus grand soin afin de pouvoir le développer jusqu’au terme de son existence terrestre. Et peut-être également un en-cas ou davantage pour te restaurer en cours de route car cela pourrait s’avérer bien plus long que tu ne l’imagines en cet instant, bien que le risque de te perdre en chemin est plus faible, (mais pas inexistant), toutefois, si tu n’as pas de temps à perdre en la lecture d’une présentation originale en raison d’une préférence pour la télévision, le shopping, le cancanage ou que ton temps de cerveau disponible est actuellement occupé par Candy Crush Saga ou pour toute autre raison, tu peux refermer la porte et faire demi-tour car je te rappelle que je ne vais pas te la faire courte.
Ton éventuel parcours lecturien que j’ai affiché ici pourra être perçu comme l’ascension de l’Everest, un jour de tempête en partant de la fosse des Mariannes. Un truc du genre, c’est quand qu’on arrive ? On arrive bientôt ? C’est bientôt la fin ? Avec au terme de l’escalade escapadesque, une grande déception car ce tapuscrit est un escape game volontairement assumé que j’ai créé afin de protéger l’entrée du monde dans lequel j’évolue. C’est la vie, c’est ma vie et c’est comme ça. Cependant, si tu es une personne différente de la norme du plus grand nombre, (Minerve ou autiste) cela ne sera perçu que comme une simple porte à franchir le plus naturellement du monde car c’est précisément pour toi que j’ai pris le temps d’écrire tout cela même si nous n’avons pas encore eu l’occasion de nous rencontrer et que nous ne nous connaissons pas. 99,99 % des lectrices ne liront jamais la totalité de ce que j’aurai pris le temps d’écrire et parmi le 0,1 % restant, encore 99,99 % n’envisageront pas d’abordage, mais qu’importe à nouveau car tout ceci n’a pas pour but de servir de filet dérivant pour retenir un grand nombre de personnes. Seulement une personne et idéalement toi, Minerve, la fille autiste, sauvage et intellectuellement libre du regard des petits méchants de la quotidienneté et personne d’autre tant l’essentiel est dans celui de la personne que l’on souhaite rencontrer. En l’occurrence toi !
Ma vie, je ne la dirige pas, je la laisse me porter vers un ailleurs, composé d’insouciance et de légèreté comme lorsque le vent souffle dans mon improbable coiffure à mesure que je m’éloigne de mon dernier rendez-vous coiffeuristique provoquant dans mes chustangs*, un vent de liberté et parfois des nœuds.
Cette même coiffure qui provoque des regards envieux d’hommes abonnés à la chauvitude et au crane en peau de fesses lustré à la crème Nivea dans le but d’éblouir des femmes de n’importe quel âge.
Cette même coiffure qui provoque des exclamations de surprise et des commentaires admiratifs de gens ayant pour seule caractéristique d’avoir une coiffure péniblement classique similaire à un téléfilm wokiste d’une chaine de télévision publique.
*Chustangs : tout comme les mustangs sont des chevaux sauvages, les chustangs sont des cheveux sauvages.
Une présentation consensuelle, c’est comme un panneau publicitaire en 4X3 pour des raviolis en milieu urbain. On jette un coup d’œil et on oublie aussitôt parce qu’on en trouve au kilomètre et c’est d’ailleurs pour cette raison que moi-même, je ne retiens jamais rien de ce que je peux lire sur les différents profils sur Meetic et ailleurs. C’est souvent suicidaire pour les yeux et mortellement navrant pour l’intellect, mais le plus désolant, c’est que cette norme asphyxiante se développe inexorablement au fil des années comme une version mentale du gaz moutarde utilisé durant la première guerre mondiale. J’ai une préférence pour le développement intellectuel et l’indépendance d’esprit même si au XXIe siècle, cela devient une injure publique car le simple fait de réfléchir, d’exprimer une pensée libre devient un délit passible du déshonneur publique en raison qu’il y a toujours une personne qui s’en trouve émotionnellement choquée et qui est prête à tout pour faire taire la liberté d’expression de ceux qui utilisent leur cerveau plutôt que de chanter la complainte des gens malheureux de naissance.
Il y a quand même toujours quelques rares personnes débordantes qui écrivent qu’elles ne savent pas quoi écrire. Celles qui ont l’humour au bord des lèvres : « Je n’aime pas la méchanceté, les mensonges et l’hypocrisie ». Ou dans un style plus positif : « J’aime rigoler, m’amuser, faire la fête et la gentillesse ». Et les incontournables philosophes du web : « On ne voit bien qu’avec le cœur; l’essentiel est invisible pour les yeux » ou des trucs du style « Carpe diem ». Et lorsque je lis ceci, je me souviens instantanément de la raison pour laquelle, j’évite de fréquenter le genre humain en dehors de mes interactions professionnelles et en tant que bénévole.
Une présentation est également toujours le reflet d’un trait essentiel de notre personnalité et l’expression d’un souhait d’une personne que l’on souhaite rencontrer. Pour ma part, je suis l’un de ces indécrottables chercheurs de différences qui ne renoncent jamais et ne manquent pas non plus de le faire savoir. Une version alternative de « Où est Charlie ? ». Moins nous sommes nombreux, plus nous devons assumer notre différence pour pouvoir nous rencontrer, mais si tu es différente de la norme du plus grand nombre, je ne t’apprends rien. Cette différence, je l’ai toujours entretenue car il m’a toujours été insupportable de me conformer à l’uniformité de la société et de ses diktats. Non pas que je sois un rebelle dans l’âme ou que j’aime provoquer et choquer le lambdasien, mais l’idée de vivre dans la peau d’un autre pour me conformer à la norme du plus grand nombre m’est simplement insupportable. Ainsi, lors d’un abordage humain, il faut toujours veiller à ne pas se revêtir d’une originalité qui ne serait pas naturelle. À défaut, le ramassage de râteaux et de se planter sont très importants, alors à moins d’avoir l’âme d’un jardinier ou d’un arbre, autant afficher sa personnalité dès le départ. (Message maladroitement subliminal).
Nous avons tous deux des critères concernant notre futur(e) compagnon/compagne et il serait illusoire de penser que l’on peut passer outre. Tout comme parfois, je suis séduit par une personne qui me plaît, cérébralement, intellectuellement et physiquement, il m’arrive de disparaître lorsque je me retrouve heurté par un détail qui n’est pas en accord avec mes valeurs. Tout comme l’inverse est également vrai et que je me retrouve parfois également devant une disparition soudaine de l’autre, à l’égal des meilleures magiciennes, parce que je ne suis plus aussi attrayant qu’au début de la conversation ou qu’un trait de ma nature intrinsèque va à l’encontre de son système de valeurs.
Dans l’improbable et éventuelle hypothèse où nous devrions entrer en contact de quelque façon que ce soit parce que tu auras pris l’initiative du demi premier pas, (en mode virtuel ou en chair et en os et en vêtements avec de l’oxygène autour), je vais attendre de toi, une clarté absolue dans tes intentions et tes attentes. Juste pour être sûr que ton abordage est sincère et conscient et que ce n’est pas seulement de la curiosité ou parce que tu n’aurais retenu que ce qui est plaisant à lire en occultant tout le reste. Dans le cas contraire, l’un de nous deux (et ce n’est pas moi) aura droit à un ghosting ou à un râteau et ce ne sera pas agréable. Si toutefois, tu aimes t’affranchir des règles, qu’il en soit ainsi et… Oublie que tu n’as aucune chance, vas-y, fonce ! On sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher.
Si tu es une Minerve, une autiste, sauvage et intellectuellement libre avec les cheveux longs, il y a une petite et indispensable précaution dont j’ai omis de te faire part depuis le début. Tout ceci n’est pas censé être lu de façon ininterrompue en mode non-stop comme une longue ligne droite parcourue au volant d’une Mustang cabriolet de 1967. Tu peux le faire si tu en as envie, mais la route sera longue, sinueuse et parsemée de petits cailloux pour chaussures à lacets bien qu’également pleins de petits moments amusants afin de te distraire comme une enfant à l’arrière de la voiture familiale, un jour d’été en route pour des vacances à la plage en carte postale retrouvée dans une boîte à chaussures en haut de ton étagère et que tu viens de retrouver alors que tu t’apprêtes à déménager. Ne sois donc pas dans l’empressement d’arriver au terme de ta lecture car je ne veux pas être responsable de l’atrophie de tes p’tits yeux de n’importe quelle couleur.
Si tu n’es pas une Minerve, que tu n’as pas eu la chance d’avoir reçu de diagnostic d’autisme et quelle que soit la longueur des tes cheveux, que tu imagines quotidiennement que ça doit être cool d’être autiste Asperger et de se sentir différent de la norme du plus grand nombre et de celle des autres, retiens qu’être autiste, c’est pas comme dans ta télé lorsque tu regardes The Good Doctor ou BBT.
Être autiste chez les Frenchies, c’est vivre dans un pays qui se veut tellement inclusif qu’il exclue sans ambages tous les individus qui refusent cette invitation à l’inclusivité forcée au prétexte que de vouloir rester un individu libre et différent est une injure à tous les autres et en particulier aux chantres de l’inclusion sociale qui sont d’une exceptionnelle intolérance envers ceux qui n’acceptent pas de rejoindre leur chapelle de pensée.
Chaque autiste vit sa différence avec ses forces et ses faiblesses et cette différence invisible n’est pas un truc cool comme un kiss dont le slogan proclame que c’est frais, mais c’est pas grave…
Si maintenant, tu t’attends à ce que je te fasse part d’une expérience malheureuse ou que je t’invite à venir vivre dans ma tête durant quelques heures pour te shooter le bulbe cérébral et que tu ne puisses jamais t’en remettre complètement lorsque tu retrouveras la liberté auprès de la normalité du plus grand nombre et que tu ne supporteras jamais plus ta vie sans ce shoot autistique permanent, cela n’arrivera pas… Je t’invite seulement à conceptualiser ceci cérébralement jusqu’à ce que tu parviennes à t’en saisir complètement pour le vivre perpétuellement.
« La pensée autistique, c’est vivre cérébralement tout ce qui se déroule dans notre univers depuis le big bang et qui va inéluctablement se poursuivre jusqu’à son implosion et parfois la sensation de vivre tous les matins du monde lors d’un bref instant, alors qu’un « NWP ! » vient d’être enclenché depuis quelques minutes à l’aide d’une wood box. »
Concernant la légende qui prétend que les Minerves, les filles autistes, sauvages et intellectuellement libres aux cheveux longs ont une propension plus importante que les autres à la liberté, au non conformisme et à la folie, c’est parce qu’elles ont compris très tôt que si les filles sages vont au paradis pour l’éternité, les autres vont où elles veulent. Concernant les garçons, je ne vais pas m’aventurer sur ce terrain car tous ceux que je fréquente sont tous aussi foutracs que moi, parfois même davantage et qu’il y en a toujours un pour mettre la pagaille dans ma tête et me réveiller lorsque je dors sous ma couette en hiver et sous ma couette en été.
Nous sommes d’ailleurs vraisemblablement en surnombre sur l’échelle de la nombrulosité à moins que je ne sois comme l’indique mon bilan psy, véritablement atteint d’un TDAH et que j’ai malencontreusement contaminé tous mes comparses cérébraux qui vivaient leurs vies tranquillement sans se préoccuper de moi lors de leurs voyages cérébrés avant ma naissance, mais ça c’est encore une autre histoire…
Trêve de bavardages inutiles, il est maintenant temps de se lancer dans le vif du sujet car il te reste encore un très long chemin à parcourir.
Je me prénomme Nicolas, né le lundi 04 octobre de l’an de grâce 1971 à l’hôpital de l’hôtel Dieu à Lyon et bien que je puisse être tenté de me présenter comme une purée mousseline de manière industrielle pour être absorbable avec une paille, j’ai opté pour une parcelle infinitésimale échantillonnaire intrinsèque de ce que je suis afin que tu puisses avoir une représentation qui puisse être un tant soit peu réelle, mais sans que tu ne sois plongé(e) dans un abîme au milieu d’un univers des possibles dont tu ne trouverai plus la sortie.
Traduction : plutôt que de te laisser entrer dans mon monde librement et afin que tu ne puisses te perdre dans le dédale du labyrinthe à plusieurs niveaux dans lequel je vis perpétuellement, je mets à ta disposition une présentation de quelques milliers de mots pour satisfaire ta curiosité si tant est qu’elle soit présente et que tu possèdes un peu de temps pour la parcourir en complément d’un goût certain pour la lecture des 26. Toutefois, avant de te laisser partir en exploration textuelle et afin que tu puisses te faire une vague idée de ce à quoi je ressemble physiquement, psychologiquement et intellectuellement, j’ai établi une p’tite liste (non exhaustive) à la Prévert de ce que je suis :
agréable, aimable, amateur d’art, apolitique, asocial*, Asperger, atypique, autiste*, avenant, bavard, bénévole*, bienveillant, bizarre, brun, caféinomane, calme, camembériste* célibataire, cérébral, chaleureux, cheveulesque*, chiant, chineur, chilloutomane*, collectionneur*, con, con préhensible à pleines mains, comptable, cool, critique, cuisinier*, cultivé, curieux, décorateur, déménageur*, dépensier, déstabilisant, déroutant, différent, dormeur, droitier, dragibusomane*, économe, écouteur*, écrivaillon, épilateur*, étrange, Européen, excessif, exigeant, extravagant, fantasque, fonctionnaire, fou, fougueux, foutrac, Français, frileux, galant, généreux, gentil, gourmant, grand, habile, heureux, homme, humain, humaniste, humoriste, hyperactif, idéaliste, imaginatif, impassible, impatient, impertinent, imperturbable, incomplètement préhensible, incompréhensible, indépendant, insomniaque, insondable, insouciant, intelligent, jardinier, joueur, joyeux, kiwiste*, lecteur, loquace, locuteur, lunaire, Lyonnais, mâle, maladroit, masculin, Meeticien, mince, misanthrope, moqueur, mutique, Nicolas, non-fumeur, observateur, optimiste, ordonné, ouvert, paradoxal, passionné, patient, pâtissier*, penseur, piéton, philosophe, photographe, pizzaiolo*, plongeur*, politiquement incorrect, ponctuel, positif, préhensible, procrastinateur, propre, quinquagénaire, raseur*, réfléchisseur*, réservé, rêveur, rieur, sapiophile, sauvage, selfiste*, sensible, sérieux, sexuel, silencieux, smartphonien*, sociable, solitaire, soporifique, souriant, spontané, Starbukien, surprenant, tatoué, telegramien*, télétravailleur, TDAH, timide, utopiste, végétarien, voyageur, volubile, x*, yeux marrons, zébulon* et tout un tas d’autres trucs que j’ai oublié, mais jamais tout en même temps… seulement celui que l’on désigne avec la mention qui convient à chacun, car, j’ai toujours mieux à faire que de me définir précisément et complètement et que le reste de mon existence ne suffirait, d’ailleurs pas à en terminer la définition. Ainsi, je suis uniquement l’un de ces êtres indéfinissables en voyage permanent à bord d’un trois-mâts avec pour compagne « l’araignée du destin » à la recherche de ces êtres particuliers qui n’ont comme patrie, que leur univers des possibles né de leur particule élémentaire et dont chacun d’eux est unique en son genre, avec le bonheur d’en avoir déjà rencontré quelques-uns car me le répétait souvent ma tante.
– On peut croiser des gens tous les jours et il arrive même parfois que l’on partage une vie avec eux en fondant un foyer, mais on ne rencontre des êtres particuliers que si l’on est soi-même l’un d’eux.
J’ai patienté jusqu’à l’âge de 32 ans pour cette première rencontre si particulière. Au terme de notre premier rendez-vous, il pleuvait… Puis d’autres rencontres ont eu lieu au cours des années suivantes. La prochaine se rapproche, bien que je ne sache rien encore de toi. Tu es forcément quelque part sur l’océan de la vie à bord d’un autre navire.
Asocial : Tu ne me croisera jamais sur un mètre carré de serviette à la plage de Knokke-le-Zoute ou sur la côte d’azur en été. Et pas non plus sur une terrasse bondée du centre-ville. Cherche plutôt dans la salle du fond au Starbucks de la rue Victor Hugo le mardi matin entre 7H30 et 7H50.
Autiste : Comme bon nombre d’autiste Asperger, je rencontre des difficultés dans les règles sociales, la compréhension du langage implicite, les blagues et d’autres trucs simples pour pleins de gens. Pour ce qui est de l’instinct grégaire qui régit le genre humain, cela m’est aussi étranger que le fonctionnement de la blockchain qui régit le Bitcoin ou l’Ethereum. Au sujet du langage implicite, oublie tout de suite parce que je ne vais rien comprendre et je vais passer plus de temps à essayer d’analyser ce que tu essaies de me dire qu’à t’écouter. Pour les blagues, tu peux toujours essayer, on ne sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher (dans le pire des cas, je ferai semblant de rire). Concernant les règles sociales, on avisera le moment venu, mais pas d’inquiétude, je sais au moins m’asseoir sur une chaise et rester tranquille sans tomber et embarquer la table et tout ce qui se trouve dessus.
Bénévole : au sein d’une Fondation dans un hôpital gériatrique à Villeurbanne.
Camembériste : amateur de camembert
Cheveulesque : passionnément chevelu
Chilloutomane : addict au Chillout
Collectionneur : objets d’art, antiquités et mobilier ancien
Cuisinier : uniquement chez moi ou chez toi
Déménageur : propension naturelle au déménagement
Dragibusomane : addict aux Dragibus
Écouteur : radio web musicale
Épilateur : de sourcils
Kiwiste : amateur de kiwi
Pâtissier : pareil que pour la cuisine
Pizzaiolo : pareil que pour la pâtisserie
Plongeur : rapport à la vaisselle
Raseur : barbe de trois jours
Réfléchisseur : rapport au fait de réfléchir
Selfiste : rapport au selfie
Smartphonien : utilisateur de smartphone de marques diverses
Telegramien : utilisateur de la messagerie Telegram
X : je n’ai rien trouvé.
Zébulon : tournicoti, tournicoton (voir le manège enchanté)
Quelques caractéristiques supplémentaires…
Hauteur : 183 centimètres pieds nus
Poids : 83 kg sans vêtements
Largeur : taille 42
Pointure : 45 ½
Style vestimentaire : variable météorologiquement, mais coloré et cool
Cerveau d’autiste Asperger : volumineux et toujours dans ma boîte crânienne
Indépendance d’esprit : affirmatif
Boobs : plats avec des tétons
Pilosité externe : tête, sourcil, cil, barbe, bras, jambes
Chauve : pas encore
Caractère : cela dépend de la personne que j’ai en face de moi, donc de toi
Activité physique : quotidienne
Sport : de temps en temps
Alcool : rarement et avec modération
Cigarette : non
Alimentation : végétarienne avec œuf et camembert, mais pas en même temps
Addictions : intellectuelles, mais pas que
Humour : personnel, improbable et désastreux
Bienveillance : cela dépend de la personne que j’ai en face de moi, donc de toi
Qualités : je pense que oui
Défauts : voui
Procrastination : un jour, j’aurais tellement de choses à faire demain que le reste de ma vie ne suffira pas
Tatouages : cou et nuque (pour le moment)
Piercings : j’arrête, car je les perds à chaque fois
Réponse favorite : Dans ton cul !
Vaccination Covid-19 : voir la réponse favorite
Inscription sur les listes électorales : voir la réponse favorite
Je suis également…
– Déçu de l’évolution du genre humain au terme de 3,85 milliards d’années d’évolution depuis les premiers organismes vivants. Cela en valait-il vraiment la peine ? Est-ce donc cela, le reflet des sociétés modernes et l’image de l’intelligence collective en action ? Il y a, peut-être là, le début de l’explication pour laquelle, les intelligences venues d’autres endroits de l’univers hésitent à nous contacter.
– Un idéaliste et un pourfendeur de la normalité du plus grand nombre car il n’est de folie plus grande pour l’humanité que de ne vouloir accepter la différence de quelques-uns et de vouloir uniformiser la conscience de tous les autres dans le but de se croire universellement humaine. L’extinction de la conscience individuelle et l’assimilation des asociaux les plus rétifs est le rêve des normalisateurs. Une fresque murale aussi grandiose soit-elle, n’est pourtant jamais que le résultat de ces multiples petites touches de couleurs, de coups de pinceaux savamment distillés et chaque détail à son importance.
– Vocalement et oratoirement expressif de nature, mais pas avec tout le monde parce que c’est comme ça et que je n’aime pas me forcer pour faire semblant de quoi que ce soit.
– Avec un mode de pensée uniquement composé d’images animées, aussi, lorsque j’écoute une conversation ou que je converse avec des êtres humainement terrestres, je transforme tout en un film cinématographiquement immersif et cérébral qui se déroule en temps réel. De même que lorsque j’écris ou que je pense à n’importe quel truc. C’est l’une des raisons pour lesquelles, mon imagination est un foutoir perpétuel et que je semble souvent absent, pas ici et pas là non plus, mais en voyage perpétuellement ailleurs et souvent n’importe où. Parfois, c’est une musique ou une mélodie qui m’inspire ce voyage dont tu fais partie même si on ne se connaît pas encore, mais la plupart du temps, j’embarque seul sur un navire pour une destination inaccessible pour le reste de l’humanité et de toutes les autres formes de vies. Je me retrouve ainsi instantanément dans une partie lointaine de mon univers, inaccessible à quiconque, même pour toi, là maintenant, tout de suite. Le plus souvent au milieu des flots et de temps en temps, sur une île recouverte de végétation au sein de laquelle se trouve une tour de verre en son centre. Un endroit comme seuls les enfants sauvages peuvent en concevoir d’un simple battement de paupière et peut-être qu’un jour, je t’emmènerai avec moi. Ou pas…
– Similaire à un incendie. Allumé dans tous les sens du terme à consumer tout ce que je touche et ou éteins et obscurément absent de ta vie.
– Un observateur des sociétés modernes et affligé de constater que l’inculture est généralisée tandis que l’instruction et la connaissance n’ont jamais été aussi facilement accessibles pour l’humanité. Décérébrés d’un côté et des cérébrés de l’autre.
– Difficile à cerner, parce que souvent fantasque, excessif, insondable, imperturbable, étrange, surprenant, déstabilisant, déroutant, impassible. Un peu effrayant car la plupart des êtres humains ont besoin de certitudes, de pouvoir cataloguer l’autre sur un schéma qu’ils connaissent, qu’ils peuvent appréhender tandis que lorsqu’on n’entre pas dans leur tableau de représentation classique, cela provoque une incompréhension mentalement ingérable. Tant pis pour eux et tant mieux pour moi. Pour ma part, je me fie à mon instinct d’enfant sauvage.
– Surprenant parce que je peux toucher le bout de mon nez avec ma langue et le tien également, mais pas en même temps. Quoi que…
– Comme certains enfants auxquels, on propose un catalogue de jouets peu avant Noël avec ceux qui vont choisir un ou deux jouets, les autres qui vont prendre tout le catalogue, tandis que moi, je vais opter pour la fabrique de jouets afin de m’en inspirer et en construire une autre plus majestueuse.
– Parfois con (souvent diront certains), parfois sensuel diront certaines, mais jamais les deux en même temps.
– Parfois tenté de m’inscrire à une activité regroupalement troupale de personnes théoriquement haut perchés avec une cérébralité hypothétiquement follement éclairée comme un concert d’ATB et régulièrement dans l’hésitation identiquement similaire à celle qui m’envahit lorsque je pénètre dans la zone camembériste du supermarché qui me propose 25 mètres de rayonnage de camembert différent d’une hauteur manifestement déraisonnable pour un enfant de trois ans portant des chaussures à talonnettes pour finalement m’abstenir car la compagnie des humains, c’est comme les antibiotiques, c’est pas systématique et entre l’anormalité du plus grand nombre et la normalité de tous les autres, j’ai une préférence pour les rencontres teintées d’anormalité et pleines de différences foutrement autistiques sans les souvenirs du dernier repas de Noël désastreux, les collègues de bureau qui ont fait ceci, dit cela, les commentaires de la tenue vestimentaire de l’autre, le souvenir du dernier repas semi-industriel du resto de la semaine précédente, l’abattage de poncifs plus ou moins boisés destinés à remplir une conversation comme les meubles Ikea d’une qualité discutable et vendus hors de prix remplissent des appartements, l’enfoncement de portes ouvertes à défaut de se confronter à celles qui ont une serrure conceptuelle plus complexe à crocheter cérébralement, les croyances et certitudes qui n’ont de réelles que leurs publications dans les magazines de psychologie destinés à finir aux toilettes dans un porte-revues et autres citations d’ouvrages de gourous de bibliothèques Ikeatesques qui n’ont d’autres objectifs que d’enrichir leurs auteurs en rendant leurs lecteurs un peu plus dépendant alors que je préfère jouer l’écolo bobo afin d’éviter de rentrer dans ce jeu qui consiste à faire tourner une conversation en rond tout comme les derviches tourneurs qui m’impressionnent toujours autant alors que lorsque j’étais enfant, j’avais du mal à supporter les multiples tours en tourniquet dans les jardins publics. Plutôt que ces rencontres humaines effectuées dans la multiplicité, la pléthore, la surabondance, le remplissage gargantuesque, je suis dans la parcimonie, le choix conscient, la sélection, … Et dans une société marchandisée à l’extrême au sein de laquelle, l’humain (dans son immense majorité), l’est également devenue par choix et dont il accepte également de n’être qu’accessoire et remplaçable par n’importe quel autre en ne servant, trop souvent, que de faire-valoir pour les uns et tous les autres de par son incapacité à penser librement en dehors des niaiseries qu’il faut répéter jusqu’à l’overdose pour être dans le ton juste d’une modernité qui se perd dans n’importe quelle tendance pour peu qu’elle soit visible et/ou bruyante, mon choix est de m’en tenir à l’écart autant qu’il m’est possible en adoptant un mode de vie ascétique sans pour autant être exempt de relations humaines car l’utilisation de la brosse à reluire cerveaulesque n’a, selon moi, d’intérêt que le remplissage superficiel d’une vie destinée à être parcourue d’un bout à l’autre en touriste en ayant la sensation d’être le roi du monde assis sur son trône à lunette.
– Toujours en dehors des intérêts et intentions basses des petits méchants de la quotidienneté qui prennent du plaisir dans la vilenie la plus crasse. Ainsi, les amoureux(ses) des ragots de caniveaux, adeptes des rumeurs et des « il paraît que » et les « on m’a dit que », je n’en encombre pas mon quotidien pour passer plus de temps à lire des livres et je les maintiens à distance avec mon pied droit, un bâton de majorette, des cahouettes ou un balai de la marque oust ! si j’en trouve à proximité ou avec n’importe quoi d’autre.
– Un claustrophobe de la normalité et de ses adeptes qui craignent les inadapté(e)s de la vie sociale et de leur ignorance dans laquelle, ils s’enferment pour se protéger des foutraquement libres d’esprits qui dérangent leur quotidien bien organisé tandis que je préfère faire société tout seul ou avec ceux qui me ressemble différemment plutôt qu’avec les autres qui vivent dans la peur de ceux qui ne leur ressemblent pas.
– Un développeur de précunéus en vivant des p’tits bonheurs quotidiens, parfois enfantins, humoristiques, pas drôle pour les uns, insignifiants pour d’autres, mais c’est comme ça que je les aime et parce que ce sont les miens. Ces plaisirs, je les trouve le plus souvent dans les actes de la vie quotidienne parce que je ne m’enferme pas dans des obligations de principe en évitant autant que possible, le concept du « je dois faire » ou « il faut que je fasse » en dehors de mes obligations professionnelles et lorsque je croise des personnes aigries ou des râleurs professionnels, plutôt que de leur en donner un p’tit peu, je me montre égoïste et je les garde tous pour moi.
– Perçu par certains collègues professionnels de bureau comme un triste sire, un mutique, un taiseux, un parolier avare, un éviteur de conversation, un indéchiffrable fonctionnaire comptable public, un rasoir ennuyeux qui presque jamais ne rit, à peine sourit, rarement oralise un « Bonjour », un autiste enfermé dans sa tête alors que pour mes comparses bénévoles et les personnes que j’accompagne, je suis considéré comme un homme souriant, avenant, blagueur, pâtissier, généreux, adepte du p’tit verre de vin de midi, qui aime bavarder, échanger avec simplicité et plein d’entrain, … (Une dichotomie mise en œuvre pour laisser ma vie de bureau là où sa place se doit d’être… loin de ma vie personnelle).
– Politiquement incorrect parce que le contraire, c’est comme chier sans faire de bruit. Cela devient obligatoire sous peine de subir les foudres de la majorité silencieusement bruyante sur les réseaux sociaux qui hurle avec ses doigts sur son smartphone pour faire taire les partisans de la liberté d’expression. Combien de fois, ai-je eu le désir d’exprimer mon opinion, mais parce que ma voix se perdrait inévitablement dans une mare remplie de grenouille croassant de concert, je me contente finalement d’observer et d’apprendre sur ce genre humain qui se décline en genres et en non-genres tout en déclinant son identité dans tous les sens. Je décline mon identité patronymique. (Je me présente et je la décline en même temps car elle ne me convient pas).
Je décline mon identité de genre de naissance tout en la déclinant pour en choisir une nouvelle parce que ma liberté m’autorise tout dans une société qui érige les interdictions de plus en plus facilement.
Je décline toute forme d’identité car je suis déconstruit. Je ne suis plus rien. Je suis le néant absolu et libre de m’éveiller dans la culture woke, de me construire une nouvelle identité de genre non-genrée, non binaire afin d’être un non-humain.
Personnellement, je pense opter pour la cuisine wok Asiatique pour la simple raison que c’est infiniment moins infâme et sans aucun doute meilleur pour la santé mentale.
– Conscient que ma nature d’enfant sauvage n’est qu’un atavisme et qu’elle disparaîtra avec moi bien que je n’aurai pour rien au monde souhaité ne pas retrouver mes origines ancestrales car cela me permet toujours d’appréhender le monde avec originalité et de l’observer avec un recul d’humoriste médiéval et même si je vis à plusieurs dans ma tête, c’est toujours moi le chef lorsque je réfléchis derrière mon visage en écoutant mes cheveux pousser sur mon crâne et bien que je paraisse au travers de ces pages, un insolent perturbateur de cerveau et un salaud de misanthrope, il n’en est rien dans la réalité de la vraie vie qui se déroule en dehors de ce que tu es en train de lire, là maintenant tout de suite car je ne suis pas un salaud.
– Un offreur d’aide gratuite aux collègues de bureau, les jours pairs et impairs alors que mon instinct naturellement sauvage me recommande de les envoyer chercher de l’aide plus loin que le bout du monde plutôt que vers moi.
– Naturellement bienveillant, (mais pas avec tout le monde) et aidant occasionnel pour les p’tits vieux qui ont besoin d’aide afin d’emprunter un escalier incliné à marches horizontales verticalement descendant sans mouvement poussatoire dorsal.
– Conscient que l’intelligence collective est inversement proportionnelle au nombre de personnes qui la compose bien que la tendance mondiale, depuis le développement de l’Internet et des réseaux sociaux, est au rassemblement afin de toujours être en plus grand nombre (le regroupement plutôt que l’isolement). Pour ma part, j’ai fait le choix inverse afin de ne pas faire partie de cette intelligentsia collectiviste de la pensée unique digne de la planification productiviste céréalière communiste de l’URSS afin de m’ostraciser tout seul sans l’aide de personne. L’isolement a toujours eu ma préférence et lorsque j’observe les « sociétés modernes », je ne m’en trouve que plus heureux, car ainsi, je conserve mon asociabilité naturelle et mon indépendance d’esprit. (Un véritable paradoxe avec mon engagement bénévole que j’envisage d’accroître encore davantage afin de rendre le monde moins plus pire qu’il n’est actuellement).
– De temps en temps, un essayeur de bavardage social et lorsque je me retrouve à bavarder avec une personne qui monopolise 95 % du temps de conversation centrée sur sa personne et m’explique que mes 5 % de dialogue sont inutiles, je me souviens instantanément de la raison pour laquelle j’évite habituellement de parler aux inconnu(e)s, aux êtres humains et souvent aux deux en même temps. Toutefois, lors de ces instants ennuyeux, je joue au super-héros, j’enfile mon costume de bon samaritain et je lui offre mes 5 % sans qu’elle s’en aperçoive en me contentant d’imiter le chien en plastique sur la plage arrière de la voiture en la brossant dans le sens du poil en attendant la fin de son monologue buccal pour la blacklister définitivement de mon existence. Les conversations en monologue auto-lustrant ne font pas partie de mes passions autistiques. (Et dire que j’ai toujours été persuadé que l’auto-lustration n’était qu’un truc sexuel… La preuve que non). La liste des trucs : « ça va pas être possible » s’allonge donc régulièrement et lorsque j’aurai suffisamment de matière, je me lancerai peut-être dans la construction d’un barrage hydroélectrique pour participer à rendre l’énergie moins chère ou alors j’enverrai tout ça dans l’espace lointain comme un échantillon gratuit de l’humanité. C’est également au cours de ces conversations duales auxquelles je participe que je m’entends parfois dire que Starbucks, c’est mal, c’est cracra, c’est le 666 incarné sur Terre et que je devrais plutôt aller donner mes sous à un bistrotier franchouilard avec des poivrots comme compagnons de voisinage lors de mes après-midis escapadesques en milieu urbanisé. Eh bien moi, je préfère avoir à faire à une barista souriante qui me permet de squatter une table durant quelques heures ou plus avec un café et bouquiner, faire de l’origami et d’autres trucs sans m’obliger à dégager pour laisser la place aux vrais clients alcooliques qui consomment de façon bien plus dépensière que moi. Si chacun reste libre de ne pas aimer l’enseigne, Il ne faut jamais dans l’obligation morale d’essayer de m’en dégoûter ou de tenter de me donner mauvaise conscience car c’est peine perdue. J’aime les Starbucks pour ce qu’on y trouve. Des personnes libres qui se foutent de l’avis de ceux qui n’aiment pas les Starbucks, même si parfois, je me retrouve derrière des boulets qui attendent d’être devant la barista pour commencer à se questionner sur ce qu’ils vont prendre alors que durant les 10 minutes précédentes dans la file d’attente, ils n’ont jamais eu l’idée de consulter le menu affiché en grand format derrière le comptoir en raison qu’ils étaient occupés à niaiser.
– Autosuffisant en bonheur car je n’attends rien des autres pour être heureux. Je le suis naturellement seul au quotidien en raison que j’ai appris à le fabriquer depuis ma plus lointaine enfance.
– Artistiquement à l’arrêt après avoir pratiqué, la photographie, l’écriture, la peinture, la sculpture et la musique.
– Sportivement en pause pour le moment car ma motivation est fluctuante et en cet instant en bas de la vague descendante.
– Parfois maladroit lorsque je tombe à Moureux et que je me transforme instantanément en puzzle de 10 000 pièces éparpillées sur le sol, que mon cœur s’arrête de battre, se fige en mode kiss cool l’espace d’un instant, que mon QI descend à la hauteur de mes chaussettes et que durant quelques instants, je commence à niaiser, à bafouiller en espérant que tu fasses semblant de ne rien remarquer. Et lorsque la réciprocité est présente, je me dis que, quand même, j’ai super bien géré. Dans le cas contraire, je pars à la recherche du gars qui a dit : « Une de perdue, dix de retrouvées ».
– Dans l’acceptation des personnes telles qu’elles sont. Je leur parle ou pas, je les fréquente ou pas, je partage ou pas, je vis avec ou pas, mais je n’essaie jamais de les soumettre à mon système de valeurs et à mes croyances.
– Sans autre talent que celui d’être moi-même et je t’assure que ce n’est pas facile tous les jours lorsque mes chustangs sont incoiffables ou que je dois me relever d’une chute sur le bitume sec, dur et froid du trottoir parce que je regarde souvent ailleurs que devant moi.
– Riche d’une imagination en arborescence pleine de couleurs, de sensations, de p’tits riens et de pas grands choses qui font la différence.
– Un abstinent de consommation de produits alimentaires qui traversent la moitié de la planète tout comme je modère ma consommation électrique à la maison (pas envie d’engraisser inutilement mon fournisseur d’énergie).
– Un commandeur de fringues sur Amazon que je ne trouve nulle part ailleurs en n’ayant rien à foutre de la distance que ces derniers vont parcourir parce qu’il est illégal de se promener à poil dans la rue et que les fringues en feuilles de platanes au printemps et en été et en poils de sapins en automne et en hiver, ce n’est pas pratique à porter et cela ne protège ni de la pluie, ni du froid.
– Un lecteur assidu des descriptifs de profils ici et ailleurs et qui sont autant de voisins, de collègues de bureau, de compatriotes de supermarché que je croise quotidiennement et sur lesquels je ne te retourne jamais ou alors suis-je trop cérébral, exigeant et trop fou pour l’anormalité du plus grand nombre et la normalité de tous les autres et pour apprécier cette diversité de profils semblables à autant de pots de Nutella top bien alignés sur un rayon de supermarché. Je n’oublie jamais qu’une plateforme de rencontre est une photographie de la société dans laquelle nous vivons quotidiennement et pour moi qui aime observer et décrypter tout ce qui s’y déroule, c’est souvent psychologiquement effrayant de constater l’uniformité régnante. C’est comme lorsque je regarde une chorégraphie d’un flash mob. Rien ne différencie l’un de tous les autres dans sa gestuelle, aussi, je cherche parmi cette foule celui ou celle qui ne sera pas en phase. Le détail qui fera la différence. Le petit plus qui aura toute son importance car invisible au plus grand nombre, bien que parfois ouvertement affiché. Comme lorsque je regarde l’océan en me tenant au bastingage sur le pont d’un navire. Il y a toujours un détail qui n’attire pas l’attention du plus grand nombre, mais que je vais remarquer immédiatement.
– Toujours amusé lorsque je lis des présentations qui commencent par : « mes amies disent de moi que » avec pleins de compliments qui suivent car il est urgent de changer d’amies en raison que l’objectivité s’est perdue en cours de route entre le cerveau et la bouche.
– Un isolateur professionnel de normalité du plus grand nombre que je croise quotidiennement tant elle prend de place alors que la différence a de plus en plus de mal à s’afficher où que ce soit. Je suis d’ailleurs allergique à la pandémie mondiale de normalité du plus grand nombre qui se répand plus rapidement que le Covid-19 et le seul traitement testé et approuvé à ce jour par les autistes est l’isolement social.
– Un enfant sauvage d’Asperger dans un monde où la superficialité est devenue la norme tout en restant perpétuellement dissimulé au regard du plus grand nombre lorsque je suis dans la foule car j’ai appris à rendre le monde invisible pour mieux le supporter.
– Doté d’un humour rarement intelligent et pas toujours d’une finesse cristalline de flûte à champagne, mais que veux-tu, on peut avoir un gros cerveau et être incapable d’être humoristiquement fin comme une feuille d’OCB.
– Parfois passionnément amoureux et nul doute que je le serai encore même si je me suis crashé à chaque fois comme un Boeing ou un Airbus sur une montagne ou dans l’océan de la vie.
– Sans concession sur le genre de personne que j’ai envie de rencontrer même si cela prend du temps, que je l’exprime souvent sans filtre et que je reçois de temps en temps des messages écrits avec véhémence pour me vilipender de ma propension à l’afficher ainsi.
– Politiquement à l’extérieur de toutes les tendances en me contentant d’observer ce spectacle comme un numéro de cirque où chacun essaie d’attirer l’attention pour faire le buzz. Je n’ai d’ailleurs jamais voté de ma vie et il n’y a aucune chance que cela se produise un jour, même sous contrainte financière que je m’empresserai d’ailleurs de ne pas payer comme mon amende pour non-port du masque en extérieur lors de la première période covidesque-19.
– Quotidiennement, un inspirateur d’oxygène et un expirateur de mot tout en veillant autant que possible à ne pas défigurer la langue Française par simple respect envers le personnel enseignant qui a été présent durant toute ma scolarité. Pour l’aspirateur, c’est moins souvent et uniquement avec l’appareil électrique spécialement conçu pour cet usage que j’ai acquis avec des sous que j’ai fait sortir d’une simple carte en plastique rectangulaire. Certains appellent cela une carte de crédit. Au 19ème siècle, on aurait appelé ça, un tour de magie, au moyen-âge de la sorcellerie et à cette époque, on m’aurait brûlé vif sur le bûché avec mon aspirateur après m’avoir volé ma carte de crédit magique. Et comme les agences bancaires et les téléphones n’existaient pas, je n’aurai évidemment eu aucun moyen de faire opposition à son utilisation frauduleuse sur Internet avant de brûler vif.
– D’une curiosité curiositairement discrète et ne pose en règle générale et de manière plus précise que peu de questions lors d’une conversation avec une personne qui me plaît follement car les interrogatoires de séduction m’ont toujours gravement fait chier des briques alors que je ne suis pas maçon. J’ai une préférence pour que chacun s’ouvre à l’autre naturellement, selon son envie de l’instant et son degré de confiance du moment.
– Doté d’une capacité caméléonique infiniment plus élevé que l’Annapurna qui me permet parfois de passer pour le niaiseux le plus ignorant ou pour n’importe quoi afin de me faire cataloguer chez psychologie magazine comme le garçon le plus ennuyeux que l’on puisse rencontrer au cours d’une journée de 100 ans de solitude. Il est d’ailleurs extrêmement rare que je dévoile ma véritable nature devant un être humain normal et comme tout le monde ou faisant partie de la norme du plus grand nombre, ce qui est exactement la même chose.
– Libre du regard des autres car je ne me soucie pas des commentateurs professionnels qui oublient quotidiennement de vivre leur vie en raison qu’elle n’a d’intérêt pour personne et pas davantage pour eux-mêmes, hormis leurs homologues et concernant les personnes professionnellement amatrices de distribution de conseils gratuits de par ce qu’ils sont aussi invendables que leur valeur, j’adopte une nouvelle fois, la technique du chien en plastique sur la plage arrière de la voiture qui hoche la tête de façon perpétuelle.
– Sujet aux saignements oculaires lorsque je lis les annonces de « rencontres amoureuses ».
– Vestimentairement parlant : vêtu d’un pantalon militaire noir, d’un jean et d’une chemise Ezhippie, Shopoholic jaune, orange, rouge, bleu, verte, mauve, grise, noire, multicolore au printemps et en été ou en jean, pantalon militaire noir et en pull en automne et en hiver avec des Caterpillar toute l’année. Exit les fringues mode printemps, été, automne, hiver de monsieur tout le monde. Je préfère adopter un style coloré qui me correspond plutôt que de coller à une tendance de mouton de Panurge dont l’originalité n’est plus à démontrer.
– Branché chillout, électro, trance, house, new-âge avec des artistes internationalement reconnus (sauf en France).
– Adepte du streaming pirate car je ne vais tout de même pas payer pour un abonnement Netflix, Amazon Prime video ou d’autres dans le même genre alors que j’ai accès à tout gratuitement.
– Parfois plongé dans des failles spatio-temporelles durant lesquelles, je me perds et me déconnecte de la vraie vie réelle quotidienne, oxygènement respirante. Jamais plus de quelques dizaines de secondes, mais suffisamment longtemps pour que je me retrouve un peu déboussolé en retrouvant le temps universellement terrestre. C’est toujours complètement différent du voyage mental, mais tout aussi agréable bien que ce soit totalement incontrôlable.
– D’avis que lorsque l’on s’imagine ne pas être à la hauteur pour aborder une personne, il existe des options plus ou moins onéreuses. (Talonnettes, talons aiguilles, marchepieds, échasses, escabeau, échelle, échafaudage).
– Heureux que depuis l’arrivée du smartphone et son évolution excessive en appareil photographique avec album intégré, il n’est plus besoin de transporter ses albums cartonnés pour partager ses souvenirs imagés avec n’importe qui, tant il est désormais devenu aisé pour quiconque d’étaler sa VDM devant le regard de ceux qui n’en n’ont rien à foutre et de les tancer du regard s’ils ne font pas semblant de porter un fol intérêt à ces ignominies photographiesques que même un résident en EHPAD préférerait une mort lente et douloureuse que d’avoir à en supporter la vue durant sa pause déjeuner.
– Toujours passionné par l’écoute du genre humain lorsqu’il échange philosophiquement avec ses congénères sur sa vie de couple, ses enfants, son animal de compagnie ou sur un sujet tout aussi important qui a pour but de rendre le monde meilleur ou moins plus pire que la veille.
– Toujours impatient de lire des « J’aimerai bien faire ta connaissance » ou des « Ton profil me plaît beaucoup » et même des « coucou », des « salut ça va » ou encore des « cc, slt ou bjr » afin de poursuivre ma pratique olympique du ghosting immédiat sans possibilité d’essai supplémentaire.
– Doté d’un désir de sociabilité d’une intensité variable en fonction des personnes que je rencontre avec un degré nocturnalement absent concernant les personnes autistiquement non diagnostiquées et plus ou moins important pour celles qui possèdent des TSA dans leur tête en fonction de leur personnalité. (C’est un truc d’intello et aussi un truc d’autiste).
– D’une singularité et d’une unicité qui n’ont d’égales que celles que tu possèdes également, mais qui ne s’accordent qu’avec de rares personnes possèdant une folle et outrageante cérébralité et en particulier lorsqu’elles en ont développé un feuillage particulièrement persistant et foutresque.
– De ceux qui ne cherchent pas de solutions pour rendre le monde meilleur car celui qui est dans cette quête est un adulte qui passera sa vie à la chercher et lorsque le temps de la réflexion dépasse celui de l’action, c’est que la première est défectueuse et que la seconde n’est pas davantage plus pertinente.
Et tout un tas d’autres trucs que j’ai oublié.
Je ne suis pas…
– Normal et comme tout le monde.
– Un convaincu (en deux mots)
– Adepte de l’écriture inclusive, alcoolique, assistant social, complotiste, en surpoids, féministe, fumeur, gauchiasse, HPE, machiste, masculiniste, militant, moraliste, obèse, politisé, psychologue, psychanalyste, raisonnable, religieux, téléphage, teubétologue, superficiel, vegan, wokiste, …
– Un béni-oui-oui cérébral mièvre et lisse comme un crâne chauve en peau de fesses enduit de brillantine, mais plutôt du genre rugueux comme une râpe à fromage sans l’odeur qui l’accompagne même si cela ne se remarque pas physiquement.
– Pas davantage, un déversoir de tes frustrations, ni un exemple à suivre.
– Écolo au sens premier du terme bien que mon mode de vie ne soit pas pour autant un désastre environnemental. Donc, rien à voir avec la Chine ou les USA. Je ne prends pas de bain (je n’ai pas de baignoire), je n’utilise pas de voiture, de moto ni de bateau ou d’avion (je n’en ai pas et pas non plus les permis de conduire qui vont avec) et pas plus de vélo ou de trottinette électrique (je n’en veux pas), même plus de trottinette mécanique à énergie jambesque de chez Décathlon (efficace et jamais en panne).
– Téléphage. Je ne rechigne pas à me coller devant CNEWS quotidiennement, mais pas trop longtemps. Concernant les autres chaînes, je n’éprouve pas le besoin de laver mon cerveau avec de la télé poubelle, tandis que je constate que partout dans le monde, la cérébralité perd du terrain face à la superficialité des échanges à l’image des programmes de télévision grand public qui en sont la parfaite illustration. Les masses populaires cherchent avant tout l’amusement et la platitude en lieu et place du savoir et de la connaissance (panem et circenses). Une grande partie de l’humanité est d’ailleurs en train de sombrer vers l’abîme de la pensée unique ou la différence devient une tare congénitale. Se ressembler pour être entouré, pour ne pas être seul.
– Adepte des relations humaines superficiellement éphémères, toxiques ou inutiles, mais d’oxygène libre de la majorité, de ses jugements et de ses idées bien-pensantes qui n’acceptent les excentriques et la différence qu’avec réticence et difficulté.
– Dans le besoin de faire des rencontres pour être heureux car je le suis déjà dans chaque instant de ma vie.
– Un altermondialiste acharné qui ne culpabilise donc jamais d’aller chez Starbucks pour prendre un caramel macchiato. Pour le plastique, j’en ai partout chez moi parce que je n’ai pas trouvé d’alternative en bois ou en métal pour plein d’objets que j’utilise quotidiennement alors qu’en revanche, j’utilise des sacs en toile fibre végétale pour faire mes courses au supermarché pour me donner bonne conscience.
– Un lecteur de bouquins de développement personnel des gourous à la mode, car à part enrichir ceux qui les écrivent, cela ne rend pas les gens plus heureux, plus épanouis ou plus intelligents, mais seulement un peu plus dépendants de ces écrivains de bibliothèques Ikea en sciure de bois agglomérée. Cela leur permet également de se rendre intéressant sur les réseaux sociaux en publiant la p’tite phrase de l’auteur qui plaît au plus grand nombre et qui permet d’avoir des likes pour se donner l’illusion d’être une personne géniale. Le bonheur, c’est en soi, qu’il faut aller le chercher, pour l’épanouissement, idem et pour l’intelligence, il faut commencer par réfléchir avant d’acheter ce genre de livres. Je me doute que si tu as rempli ta bibliothèque de ce genre de gaspillage littéraire, nous allons pouvoir nous accorder sur un désaccord, mais ce n’est pas grave, toi, tu as tes livres de gourous qui t’expliquent ce que tu dois penser et moi j’ai ma pensée individuellement libre. Tout comme le bonheur que les touristes à bob vont également chercher dans des voyages lointains et le plus souvent dans des pays où le développement économique est infiniment moindre que chez nous pour s’extasier de la simplicité des habitants et d’autres dans des pays où le gigantisme est la norme ou encore dans des contrées au sein desquelles la culture multimillénaire fait rêver. Et en rentrant chez eux, ces mêmes personnes patienteront jusqu’au prochain voyage pour de nouveau goûter à ce bonheur très cher et très lointain. J’ai parcouru l’Europe, le nord de l’Inde et bien que le dépaysement dans ce dernier cas fût absolu, je n’ai pas été plus heureux que dans mon quotidien lorsque j’errais au milieu des ruelles de Bénarès, devant le Taj Mahal ou plus près, en arpentant la Rambla de Barcelone, sous la porte de Brandebourg à écrire une carte postale en écoutant le Dalaï Lama devant cette même porte, à photographier les bobbies londoniens ou voguant sur les canaux de Venise en gondole, ni même dans une autre capitale Européenne car être heureux est d’abord et avant tout un état d’esprit. Ainsi, tandis que le monde cherche son bonheur quotidiennement partout sauf en lui-même, je cherche de mon côté, des élévateurs d’esprits au rayon philosophie sur Amazon et dans les librairies pour m’instruire encore et toujours un peu plus que la veille. Pas pour impressionner des collègues de bureau avec lesquels, je limite mes interactions sociales au minimum obligatoire et à la partie professionnelle ou la caissière du supermarché avec laquelle, je me limite aux formules de politesse des plus basiques, mais parce que c’est mon truc d’acquérir du savoir.
– Vacciné contre le Covid-19 car aucunement dans l’intention de me laisser injecter l’un des nombreux vaccins existants ou à venir. Non pas que je sois l’un de ces antivax enragés (avec ou sans bave aux lèvres) ou un complotiste en herbe (de prairie ou de cannabis), mais je n’ai pas envie de me contraindre à subir une injection et une injonction sanitaire gouvernementale.
– Un adepte des gestes corporellement mouvatoires du corps que l’on fait osciller dans divers sens aux sons mélodiques et musicaux pour danser en mouvement avec ou sans amplitude car mon énergie se concentre toujours en direction de la voûte céleste pour se terminer dans mon cerveau. J’ai bien essayé plus jeune, mais c’est comme la natation en surface, mon cerveau est trop gros et le reste de mon corps trop raide pour flotter agréablement dans l’air ou dans un liquide quelconque.
– Et tout un tas d’autres trucs que j’ai oublié.
Passons maintenant à la partie du : j’aime, j’aime pas.
J’aime…
– L’expression « oublie que t’as aucune chance. On sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher. »
– Sortir un pied de sous la couette en hiver, mais pas trop longtemps.
– Me faire titiller le cerveau avec ton intelligence, ta différence, ta sensibilité ou tout à la fois.
– Me déboîter la mâchoire lorsque tu me regardes derrière les yeux pour franchir la porte de mon univers au sein duquel, tu laisses ton empreinte un peu partout juste parce que c’est ta nature d’être ainsi et de traverser la vie.
– Que tu me réveilles en pleine nuit parce que ton sommeil s’est envolé par la fenêtre ouverte ou s’est enfuit par la porte et pour ne pas rester toute seule afin de croquer d’la biscotte et s’emboîter bien comme il faut pour se rendormir jusqu’à ce que le réveil sonne à moins que l’on décide de ne pas se rendormir et d’en croquer encore et longtemps.
– Naviguer vers un ailleurs, composé d’insouciance et de légèreté comme lorsque le vent souffle dans mon improbable coiffure à mesure que je m’éloigne de mon dernier rendez-vous coiffeuristique.
– Dormir à deux en cuillère en été comme en hiver. Également au printemps et en automne.
– Prendre le temps de philosopher sur la marche du monde, assis sur les marches du péristyle de l’opéra de Lyon devant la place de la comédie avec le souvenir du projet de La comédie humaine de Balzac ou au Starbucks d’à côté et ailleurs avec un café en observant l’humain à tous les âges de la vie.
– Écrire au Posca sur les miroirs.
– Faire pousser mes chustangs en essayant d’en perdre le moins possible sur mes brosses à poils capillaires.
– Les perturbeuses de tête qui ont le goût de la différence et qui, parfois, ont l’idée de la déposer sur mes yeux afin que mon regard sur le monde soit plus frais chaque matin comme la rosée sur l’herbe sur laquelle je ne marche jamais pieds nus en hiver.
– La simplicité, les p’tits riens et les pas-grand-chose qui font la différence.
– L’humour des philosophes modernes épicuriens hédonistement carpediemistes qui aiment la joie de vivre.
– La scripturalité bicamérale Latine en graphie manuelle ou logiciellement textuelle dont la langue Française est issue.
– Me réveiller sans avoir une tête de prout.
– Observer les gens se ruer en masse au supermarché pour acheter du Nutella en promotion et des téléviseurs avant la coupe du monde de soccer.
– Les autistes qui comprennent l’importance d’une description remplie avec soin et application et qui ont pris le temps de parfaire leur présentation.
– Prendre le temps de préparer une tarte aux pommes et en découper une part encore tiède pour la déguster avec un café chaud en écoutant de la musique.
– Les post-it ou à défaut les bouts de papier avec sans bout de scotch.
– Gifler les cons pour leur apprendre à l’être un peu moins.
– Utiliser une partie de mon temps libre pour faire du bénévolat dans une fondation au sein d’un hôpital gériatrique afin de rendre le monde meilleur et moins plus pire que la veille. Si tu es persuadé qu’il est possible de rendre le monde moins plus pire que la veille ou un peu meilleur, que tu n’es pas de celles qui restent chez elles à regarder des émissions de télévision anxiogènes en se plaignant de l’état du monde, nous avons un point commun car j’aime l’idée d’apporter régulièrement une nouvelle pierre à un édifice associatif pour bâtir une société différente et peu m’importe les grincheux, les moqueurs, les médisants et les petits méchants de la quotidienneté qui ne peuvent s’empêcher de chier avec leur bouche en raison d’une incapacité à penser que l’altruisme puisse exister. Ces mêmes petits aigris qui s’imaginent que bon nombre de bénévoles ne seraient en réalité mus que par des intérêts dissimulés au plus grand nombre et se serviraient de leur engagement pour se remplir les poches sans vergogne de tout ce qu’il est possible de glisser à l’intérieur. Que ces millions de personnes ne chercheraient qu’à pervertir le système marchand en travaillant gratuitement et par conséquent seraient également l’une des causes du chômage de masse. Que c’est une forme de tromperie d’un ennui généralisé et d’un refus de rester chez soi pour s’entraîner à chier dans des couches afin d’être expert dans ce domaine pour une vie future en EHPAD. Qu’il est inconséquent pour un salarié de donner de son temps gratuitement à une ou plusieurs associations plutôt que de l’utiliser à essayer de gagner plus de flouz en vue de le dépenser de manière intelligente en burgers, chips, bières, alcools, plats industriels afin de parvenir à être un futur obèse bien gras repus de maladie et astreint à un régime amaigrissant provisoire vanté à la télévision, en vacances industrielles ruineuses dans des usines à touristes afin de s’en vanter sur les réseaux sociaux en ayant l’impression d’avoir une foultitude d’amis qui se foutent royalement de ces selfies que l’on retrouve à l’identique en millions d’exemplaires sur Instagram. Ces millions de bénévoles sont-ils des gauchiasses ou des nantis capitalistes ayant pour but commun d’emmerder les égoïstes avec leur morale à deux balles et quatre sous ou plus simplement des pervers narcissiques manipulateurs n’ayant pour but que de détruire psychologiquement la société toute entière afin de satisfaire leurs bas instincts de prédateurs en prenant également le temps en soirée de surfer sur Internet pour dénicher les derniers résistants hypersensibles tout en se frottant les mains avec un rictus diabolique ? Qu’en penses-tu ?
Reprise de la trame…
– Lire, écrire, partager, apprendre.
– Que tu sois en retard en te débrouillant pour être à l’heure.
– Prendre le temps de chiner dans les brocantes, Ebay, Le bon coin, en ventes aux enchères.
– Les personnes qui ont la bienveillance nichée dans le cœur, des idées hautes et des idéaux ainsi que la vue pointée sur l’horizon.
– Tomber à Moureux.
– Les personnes intrinsèquement passionnément foutraques tout autant que l’opposé. (L’un de mes nombreux paradoxes)
– Rire lorsque je lis une phrase contenant plus de fautes qu’elle ne peut raisonnablement en contenir.
– Le French Kiss et le camembert, mais pas en même temps.
– Croire qu’un jour, une civilisation extra-terrestre apportera à l’humanité, un pantalon autoportant pour éviter l’accessoire bretelloire et la ceinture pantalonesque afin de libérer les mains doigtières des professionnels de l’index, qui pourront ainsi passer plus de temps à le dissimuler dans leurs corps caverneux nasopharyngés.
– La simplicité des individus au fonctionnement cérébral complexe.
– Faire la sieste sur mon canapé en hiver et sur mon lit en été.
– Les personnes prêtes à tout par amour.
– Découvrir qu’il me reste un sachet de Dragibus et me rendre compte que je tiens le dernier du sachet entre mes doigts.
– Les laundromats datings.
– Les points de suspension…
– L’odeur des différentes variétés de café Malongo et du Red Bourbon Salvador bio. (Café, café, café,…)
– L’idée que mon cerveau est un comprimé effervescent et qu’il me suffit d’une douche pour que mon imagination pétille toute la journée.
– Avoir six oreillers pour dormir, n’en utiliser que trois à la fois et utiliser les trois autres au milieu de la nuit.
– Les looks improbables et oculairement perturbants de ceux qui aiment se foutre de l’avis et de la vie des autres.
– Croire que je vais faire une belle rencontre avec une personne possédant un intellect très développé.
– Entendre le bois craquer dans la cheminée même si je n’ai pas de cheminée.
– L’éclairage de toutes les lampes que j’ai trouvé en chinant.
– L’humidité mouillante de l’eau liquide et du café chaud.
– Les expressions What The Fuck ? et Dans Ton Cul !
– Les personnes foutraques qui touchent le ciel en conservant les pieds sur terre.
– L’odeur des vieux livres qui n’ont pas été ouverts depuis plusieurs dizaines d’années.
– Que l’on parvienne à me surprendre en faisant preuve de simplicité et de spontanéité.
– Les carottes râpées, mais pas que.
– La journée internationalement mondiale dominicale du flan au chocolat.
– Le flan au chocolat dominical.
– Observer les p’tits vieux qui se tiennent la main dans la rue.
– Écouter les conversations philosophiques matinales lorsque je prends le train.
– Que tu me réveilles en pleine nuit parce que tu ne parviens pas à te rendormir. (Pour plus tard, après notre improbable et éventuelle rencontre et lorsque nous serons amoureux dans l’hypothèse où tu lirais ces lignes).
– La tempérance tout autant que la fougue.
– Me relaxer avec un bouquin.
– Le Chanel N°5.
– Le langage silencieux qui en dit long.
– Les enfants sauvages d’Asperger.
– La folie.
– Constater que je ne suis pas atteint de calvitie malgré mon âge, que mes cheveux blancs se font naturellement discrets, que ma peau n’est pas mortifiée par la cigarette, l’alcool, la malbouffe, que je ne suis pas porteur de cul de bouteille pour voir devant moi et sur les côtés, que je n’ai nul besoin d’un cornet pour entendre et que je porte toujours des frocs, futals, falzars, bénards de taille max 42.
– Les foutracs et les foutraques.
– Le Chillout et les cheveux ébouriffés.
– Ce souvenir qui me fera encore marrer lorsque je serai vieux.
– Les rues pleines de gens chez eux et uniquement chez eux.
– Les SMS avec des mots entiers (comme les fruits dans les yaourts).
– Les femmes asociales, enfants, sauvages, spontanées, déraisonnables, indépendantes, toi, …
– La littérature classique.
– Les livres de philosophie.
– Les fruits et les légumes.
– L’impatience et les caprices.
– Être dans l’attente que tu viennes sonner à ma porte même si je n’ai pas de sonnette.
– Récupérer des livres dans les boites à livres.
– Déposer des livres dans des wagons de trains.
– Les instamatics pour avoir la photo tout de suite.
– Les voisins qui bricolent silencieusement le dimanche ou bruyamment lorsque je suis absent.
– Les cerveaux volumineux, dodus, consistants, galbés, époustouflants, palpables à pleine mains et sans tétons de préférence.
– Les boobs naturels.
– Le maquillage qui termine à la poubelle.
– La tarte aux pommes, le camembert et les Dragibus, mais pas en même temps.
– Regarder ailleurs lorsque je suis à la laverie et que quelqu’un cherche mon regard pour me parler. (Idem lorsque je suis ailleurs)
– Ranger mes provisions sur le tapis roulant à la caisse du supermarché dans un ordre précis et observer celles des autres clients, entassées en vrac.
– Avoir le vent dans le dos lorsque je circule en trottinette même si je finis par avoir les cheveux dans la figure et que je n’ai plus de trottinette.
– Avoir le vent de face pour ne pas être décoiffé même si j’avance moins vite.
– Imaginer que tu pourrais être suffisamment foutraque pour t’inviter naturellement à la maison un jour de tarte aux pommes même si je n’ai pas prévu de tarte aux pommes pour boire un café et bavarder parce que c’est toujours mieux que de se regarder mutuellement au travers d’un écran.
– Observer les mâles de la Rome Antique (certainement des romantiques) en errance lors de la saison printanière à la recherche de femelles.
– L’art qui se décline sous de multiples formes bien que l’acquisition d’œuvres d’art n’est pas réservée à une petite catégorie de privilégiés fortunés à condition de ne pas confondre Art et décoration… Une œuvre d’art, c’est tout autant une peinture de Pablo Picasso, Jackson Pollock, Edvard Munch, que des artistes infiniment moins connus de la norme du plus grand nombre, mais tout aussi talentueux dans leur domaine de prédilection. Gravure, lithographie, sculpture, modelage, photographie, dessin, couture, art religieux, céramique, mobilier, tapisserie murale, … En résumé, dans tous les domaines permettant de créer une œuvre unique. Tous les amateurs d’art ont leur circuit pour se procurer ces œuvres et c’est une société de gens assez restreinte au sein de laquelle on retrouve souvent les mêmes personnes. Une œuvre d’art quel que soit son prix d’achat ne se dévalorise jamais, mais au contraire, possède une valeur qui s’accroît progressivement plus ou moins rapidement dans le temps et dans le pire des cas conserve la même valeur. C’est donc un investissement à long terme et qui, parfois, s’étale sur plusieurs générations.
Tandis qu’il est des amateurs qui installent une unique œuvre sur un immense mur blanc ou au milieu d’une pièce, pour ma part, j’en recouvre les murs et tout l’espace disponible, (rien à voir avec les tableaux vendus en boutique déco) et lorsque les murs seront de nouveaux pleins, que ces derniers disparaîtront sous mes acquisitions, que la place au sol sera tellement réduite que mes deux plus petits orteils rencontreront des obstacles à des vitesses élevées de manière trop fréquentes, je réorganiserai l’espace pour l’optimiser ou je déménagerai encore une fois ou je louerais un grand box de stockage pour continuer à les entreposer. L’autre avantage de se passionner pour l’art, sont les rencontres que l’on effectue que même un autiste asocial de naissance tel que moi peut se créer un réseau social alors que d’autres penseront que pour socialiser, il est toujours plus utile de s’acoquiner avec des compagnons de stade, de soccer ou de télé-canapé avec lesquels, il est également fréquent d’organiser des tournois de bière pong. Et bien qu’il soit de coutume que dans tous les milieux où l’Art est roi, il est toujours des vautours uniquement préoccupés par l’appât du gain immédiat en la revente de l’œuvre acquise afin de réaliser un bénéfice, ceux-là, il conviendra de toujours les écouter avec attention pour des raisons que les collectionneurs connaissent parfaitement. Toutefois, la plupart des rencontres ayant un réel intérêt se feront avec des amateurs qui achètent sans aucun but de revente et dont il serait impossible de les convaincre de céder une de leurs nombreuses œuvres quand bien même, elles ne seraient jamais exposées par manque de place. Tandis que les collectionneurs débutants en croisent d’autres plus anciens avec dans les cas extrêmes, 60 ans d’expérience, il en est également, plutôt rare, qui sont spécialisés dans un domaine très précis. Me concernant, j’ai plusieurs domaines de prédilection que je ne dévoilerai pas ici.
À noter qu’il ne s’agit pas d’accumuler n’importe quoi, mais de toujours choisir avec soin ce qui aura pour but d’être conservé durant plusieurs dizaines d’années. Ainsi, chaque nouvelle acquisition fait l’objet d’une attention particulière et c’est en priorité dans ma chambre qu’elle est placée et en second lieu dans le salon à la vue d’éventuels convives, car il n’est rien de plus agréable que de s’endormir au milieu d’une grande pièce agrémentée de multiples œuvres d’art que l’on aura soustrait au regard du monde. Tandis que les épicuriens, hédonistement carpe diemistes préféreront les vacances en camping et les vacances autoroutières en se contentant d’une décoration de supermarché avec des excursions en musée et en galerie d’art pour s’extasier brièvement, me concernant lorsque je dois choisir d’investir entre l’art et les vacances, mon choix s’oriente invariablement vers le premier et c’est dans ce domaine que mon temps et mon argent sont utilisés.
Si voyage, il doit se produire, c’est en vue d’une future acquisition et non pour avaler de la bouffe industrielle dans un restaurant bas de gamme hors de prix avec des touristes à bob en sandales à chaussettes comme compagnons de terrasse pour des vacances estivales ruineuses de mauvaise qualité.
Si tu es également passionnée d’art, nous partagerons une passion commune non négligeable. Si ta préférence est orientée vers la décoration d’intérieur de moyenne gamme comme celle que j’utilise pour ma cuisine et ma salle de bain, nous nous accorderons sur ce point de désaccord et il conviendra de t’initier à cette passion.
Reprise de la trame…
– Pour ma santé physique, conserver une alimentation saine, mesurée et dénuée de produits industriels majoritairement composés d’ingrédients chimiques.
– Pour ma santé intellectuelle, choisir avec soin mes lectures avec toutefois la particularité de ne pas être dans la parcimonie sur les ouvrages des illustres personnages qui ont vécu au cours des siècles précédents car l’intelligence est en grande partie le résultat du nombre de ces lectures et de ce que l’on en aura appris et retenu. Si un jour, je ne parvenais plus voir mon pubis en simplement baissant la tête, tout en maintenant ton buste bien droit, c’est que j’aurais négligé le conseil premier et si mon inculture m’empêchait d’observer le fonctionnement des sociétés humaines avec lucidité, c’est que j’aurais omis le second.
– M’émerveiller de tous ces p’tits rien et ces pas-grand-chose qui font la différence au quotidien. Je les remarque autant que je les aime, les intègre dans ma façon d’observer le monde extérieur et les utilise perpétuellement dans ma fabrique cérébrale afin de développer mon précunéus. Concernant les personnes aigries ou les râleurs professionnels que je croise régulièrement, plutôt que de leur en donner un p’tit peu, je me montre égoïste et je les garde tous pour moi. Ce plaisir, je le trouve également, le plus souvent dans les actes de la vie quotidienne parce que je ne m’enferme pas dans des obligations de principe. Vaquer ainsi librement à mes occupations et laisser mes pensées filer n’importe où, sont un luxe dont je me gratifie souvent. Notre vie, à l’âge adulte, est remplie d’obligations professionnelles, aussi, en dehors de celles-ci, il est criminel pour son bien-être de s’obliger à quoi que ce soit. J’aimerais d’ailleurs que toi aussi, tu n’oublies jamais que le bonheur se trouve en premier lieu là où tu te trouves toujours.
– La responsabilité individuelle du choix conscient, de la rigueur scientifique et de l’honnêteté intellectuelle qui ne sont désormais, pour la norme du plus grand nombre qui s’accroît indéfiniment, que des archaïsmes du fond des âges et des propos de réacs qui regrettent le « jadis », « autrefois », « auparavant », « de mon temps », …
– Acquérir des savoirs et de la connaissance.
– Acquérir du mobilier ancien en vrai bois d’arbre naturel et des œuvres d’art en lieu et place des planches IKEA en sciure compressée ou agglomérée et de la déco de supermarché vendue en kit fabriquée en République Populaire de Chine par des esclaves Ouïghours.
– La modération alimentaire et cuisiner des aliments de base en bannissant systématiquement les préparations industrielles prêtes à cuire et pré-digérés que même le chat n’en voudrait pas.
– Observer mes contemporains afin de prendre des chemins opposés.
– Mon instinct grégaire naturellement faible.
J’aime pas…
– Le toucher social car je réserve le contact peaulatoire à l’intimité du couple par des attentions aussi simples que bienveillantes ou sexuellement plus intimes.
– Le camembert qui a le goût de l’odeur.
– Les œufs qui ne s’écaillent pas parfaitement.
– Les femmes qui arborent une déformation lèvreuse pour simuler un anus de poule avec leur orifice buccal car si l’on peut trouver ça mignon pour une fille de 20 ans, ça l’est beaucoup moins à 40, 50 ans et plus. En particulier lorsque le visage est bouffi par la graisse et la peau creusée par des rides causées par l’excès de tabac, d’alcool, de maquillage et de soleil durant plusieurs dizaines d’années. (Merci de penser aux hommes qui ont le reflux gastro-œsophagien facile) Un café et un croissant au beurre en terrasse peuvent être un excellent moment pour un début de journée, mais cet ensemble peut avoir un goût atroce lorsqu’il est vomi sur les clients voisins et le cafetier à cause de selfies de femmes d’un âge trop mûr, arborant sur le visage, un anus de gallinacé.
– Les petits méchants de la quotidienneté qui ne peuvent s’empêcher de chier avec leur bouche.
– Les soirées clubbing.
– Les cuisses qui frottent en marchant. (Un rapport de l’organisation mondiale de la santé du 03 mai 2022 indique que dans la région Européenne, 59 % des adultes sont en surpoids ou obèses et par conséquent, ont les cuisses qui frottent en marchant).
– Les gens qui copient des concepts découverts sur d’autres profils de dating pour faire « genre » et simuler une imagination qui ferait partie de leur quotidien alors que leur imaginarium est semblable au magazine Closer ou à n’importe quelle émission grand public.
– Devoir sortir tout mon corps de sous la couette en hiver.
– Les sandales, les tongs et les claquettes avec ou sans chaussettes.
– Les trucs, les bidules, les machins, les trucs bidules machins chouettes, les bitoniaux, les choses et les quelques choses pareils à tout le reste.
– Les gens prudents et raisonnables qui vivent devant leur télévision XXL.
– Me retrouver dans mon lit et m’apercevoir que mon sommeil s’est réveillé.
– Que mon petit orteil rencontre un objet rigide à une vitesse élevée.
– Les gens qui me touchent dans le train, dans la file d’attente et ailleurs.
– Que l’on me tende une main ou une joue pour me saluer.
– L’écriture inclusive.
– Les défigurateurs de l’écriture bicamérale Française incapables d’écrire correctement avec ou sans écriture inclusive.
– Les boîtes de conserves avec de la nourriture dedans.
– M’apercevoir que lorsque je décide de me lever tôt le dimanche matin, je me retrouve une demi-heure plus tard encore allongé dans ce foutu lit alors que je pourrais être allongé sur le canapé à profiter de ma matinée pour ne rien faire.
– Découvrir que la moitié de la biscotte s’est détachée pour plonger en apnée dans le fond du mug.
– L’idée que la moitié de la biscotte est peut-être en train de se noyer dans le mug.
– L’absence de petite cuillère pour aller sauver la biscotte.
– Les idées courtes et la vue basse.
– Les trucs du genre : j’hésite, je ne sais pas, peut-être, il faut que je réfléchisse, je vais y penser, on verra plus tard, …
– Les phrases qui commencent par : j’hésite, je ne sais pas, peut-être, il faut que je réfléchisse, je vais y penser, on verra plus tard et celles qui se terminent de la même façon.
– Là, maintenant, tout de suite ? j’hésite, je ne sais pas, peut-être, il faut que je réfléchisse, je vais y penser, on verra plus tard, …
– Les éclaboussures de sauce tomate.
– Imaginer qu’un jour je serai vieux, mort et rabougri.
– Le maquillage sauf ton rouge à lèvres rouge vif qui laisse des traces. Pour le reste, tu peux tout jeter aux ordures ou te faire rembourser en prétextant un coup de folie passagère.
– Les boobs en silicone.
– Les mauvais parfums qui empestent à 147 mètres à la ronde.
– Les gens qui font du bruit avec leur bouche pour raconter leur vie dont ils ont pleinement conscience qu’elle n’intéresse personne.
– Découvrir que mon sachet de Dragibus est vide.
– L’industrialité culinaire chimiquement de mauvais goût.
– Les coiffures qu’il ne faut pas toucher et les colorations qui servent à cacher les cheveux blancs.
– Les présentations qui commencent par « J’ai besoin de raconter ma vie » et qui se terminent par « Merci de m’avoir lu. »
– Les lol, mdr, ptdr, j’te kiff et tout le reste.
– Le foot, le rugby, la formule 1, et tout le sport à la télé.
– Les chemises à carreaux.
– Les épicuriens qui ne connaissent rien de la philosophie d’Épicure.
– Les hédonistes qui méconnaissent Aristippe de Cyrène.
– Les Carpediemistes qui ne connaissent que le titre du poème d’Horace.
– Les infos à la radio de France Inter.
– Les personnes qui enfoncent les portes ouvertes.
– Les bouches en cul de poule sur les photos.
– Les conversations lénifiantes.
– Les gens qui ont les idées courtes et la vue basse et souvent les deux en même temps.
– La pandémie de pauvreté intellectuelle et scripturale que je constate quotidiennement chez l’être humain quelle que soit sa position basse sur la courbe gaussienne de l’échelle de Wechsler.
– Les bas de plafond et les bas du front.
– La censure qui souhaite interdire la liberté d’expression.
– La NUPES, Jean-Luc Mélenchon et tous les Gauchiasses.
– Les éscrologistes, Sandrine Rousseau, les Communistes et tous les Gauchiasses.
– Les féministes, les wokistes, la cancel culture, et tous les Gauchiasses.
– Les Gauchiasses.
– La norme du plus grand nombre qui s’impose en écrasant les personnes différentes car on s’enrichit toujours de la différence même si elle nous agace parfois.
– Les gens qui croivent.
– Les bullshiteries administratives. (Je suis fonctionnaire et j’en sais quelque chose !)
– Les grandes déclarations et l’esbroufe.
– Les personnes qui n’ouvrent jamais un livre en dehors de l’été à la plage de Knokke-Le Zoute et tout plein d’autres gens également.
– L’abysse cérébral insondable des personnes qui misent uniquement sur leur physique pour plaire à autrui.
– Les personnes qui se font photographier en compagnie d’animaux sauvages.
– Les rodomontades.
– Les boules de papier plafonnées Japonisantes.
– Le genre humain les jours pairs, les jours impairs et inversement.
– Les filles normales et comme tout le monde qui écrivent des discours de Miss France dans leur description de dating.
– Les amoureux du « j’aime la joie de vivre » adeptes de cette ignominie littéraire.
– Le manque de diversité dans les annonces de dating qui sont à 99% d’une variété propre à tuer les mouches. (Pardon les mouches).
– Les petits méchants de la quotidienneté (je crois l’avoir déjà noté plus haut).
– Mac Do, KFC, Burger King et tous les autres fast food.
– M’apercevoir que je tiens le dernier carreau de chocolat.
– Ouvrir ma boîte aux lettres et constater qu’elle ne contient que de la publicité ou des factures et parfois les deux en même temps.
– Lutter contre le sommeil.
– Me réveiller avec la tête dans un endroit sombre de mon corps.
– Le corned-beef.
– Les « on m’a dit que », « il paraît que », « j’ai entendu dire que », …
– Les ragots de comptoir et tous les autres également.
– L’idée qu’il va me manquer des heures de sommeil le lendemain matin lorsque je dors seul.
– Baver en somnolant sur le siège passager en voiture ou n’importe où ailleurs.
– Me réveiller avec un filet de bave au coin des lèvres.
– Les moralisateurs de bas étage avec la lumière éteinte au RDC.
– Le goût du bitume lorsque je chute en raison que je suis parfois un piéton maladroit.
– La brosse à reluire cerveaulesque.
– Le dimanche soir et le lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi matin lorsque je ne suis pas en congés.
– Me regarder dans le miroir au réveil.
– La presse people.
– La superficialité.
– L’inexistence de la ponctualité intrinsèquement liée aux lettres SNCF.
– Les longues réflexions de quelques instants ne dépassant pas la seconde en raison que l’hésitation est au mieux mortifère et toujours rédhibitoire parce que l’éternité n’en serait pas moins longue.
– Les déclarations grandiloquentes, les actions époustouflantes destinées à en mettre plein la vue et à impressionner un public ou un individu, car je n’oublie jamais que ce sont toujours les gestes les plus insignifiants qui feront toujours la différence.
– Les gens qui pratiquent l’esbroufe avec professionnalisme et qui ont toujours un objectif caché dans leur manche comme le ferait un joueur de poker professionnel malhonnête avec un jeu de cartes complet afin de puiser à l’intérieur ce qui lui permettrait de toujours se faire passer pour le meilleur joueur alors que tous ne sont que des flatteurs et des flagorneurs attendant le meilleur moment pour tromper autrui.
– Les ados et les adulescents.
– Le dictionnaire des plaignards, composé d’excuses acadabrantesques.
Exemples :
L’éco-anxiété (il faut sauver le soldat Gaia).
Les arbres sont mes amis (câlins aux arbres).
Je préfère les animaux aux humains (je ressens leurs émotions).
Je vis entouré de pervers narcissique (ex, collègues, voisins, famille, le monde entier).
Je suis un incompris (hypersensible, ultrasensible, suprasensible).
Je n’ai jamais eu de chance dans la vie (poissard professionnel).
Je pense trop (complainte victimaire d’individus plaignards à l’intelligence moyennement basse victimes d’une éclipse de lucidité lorsqu’ils se détournent des vidéos youtubesques complotistes et qui souhaitent parvenir à un état mental cérébral proche de celui des épicuriens, hédonistement Carpe Diemistes afin de profiter de l’instant présent sans avoir la nécessité d’être cérébré.)
Je suis différent (je ne pense pas comme les autres).
Je suis une victime (individus de n’importe quel âge qui voit des complots partout et qui les détectent plus rapidement qu’un avion renifleur des années 70).
– Les teubés (Étudiant en teubétologie)
– La teubétologique (Étude dialectique centrée sur la teubétologie)
– La teubétologie :
1. Matière insoluble dans le liquide céphalo-rachidien des individus cérébralement constitué d’un organe permettant théoriquement le développement d’une pensée complexe.
2. Matière inconnue développée par les teubétologues afin de se donner l’illusion d’être cérébralement différents et physiquement attirant afin de pécho de la meuf et du keum de n’importe quel genre non genré et constitutif d’un célibat contraint d’un nombre d’années inavouables.
– Les teubétologues (Individus de n’importe quel sexe constitué d’une orientation sexuelle non-obligatoire confinant parfois fréquemment à l’inorientation du genre vers le non-genre afin de se différencier physiquement et sexuellement des mâles blancs hétérosexuels de plus de 50 ans membres du patriarcat occidental)
– Les gens qui expliquent aux autres ce qu’ils doivent penser, comment agir, quelles décisions prendre afin que leur vie puisse être meilleure, plus agréable et plus vertueuse alors qu’eux même ne vivent qu’avec les conseils de gourous littéraires qui puisent l’enseignement qu’ils professent dans le regard des autres.
– La normalité du plus grand nombre qui proclame haut et fort : « Rejoins-nous dans notre rêve commun de destruction de la différence, devenons partenaires de normalité quotidienne et bâtissons un avenir au sein duquel les libres penseurs seront voués au bûcher en place publique sur ordre de la populace bête à sucer des cailloux et qui jamais n’ouvre un livre, préférant se cultiver de télévision et d’imitations des plus niaiseux présents sur les réseaux sociaux ! «
– La question « Tu fais quoi dans la vie ? »
– Les belles annonces pleines de trucs merveilleux parce que c’est quand même plus intéressant de lire des trucs vrais.
– Les gens qui font semblant d’avoir un univers créatif et les autres qui jouent un rôle de théâtre de boulevard pour colorier leur vie avec des crayons de couleurs aux mines cassées ou absentes.
– L’uniformité du langage et de la liberté d’expression, parce que comme dirait Cartman : ça me troue le cul !
– Le devenir des sociétés humaines inhumainement civilisées car ce sont toujours des projets de sociétés communautaires basée sur l’inculture et le refus d’acquérir du savoir et de la connaissance sur le long terme pour choisir le profit immédiat du like sur Facebook et Twitter, les followers sur Instagram et le nombre de vues sur Tik Tok. C’est également l’ère nouvelle des intransigeances sanitaires des sociétés, soi-disant démocratiques, au sein desquelles le personnel politique donne encore le ton avec des argumentations gloubi-boulgesques propres aux cancres de troisième zone et reprises sur tous les supports médiatiques par des hordes de petits moutons prompts à croire le plus ignorant de ces professionnels de la politique spectacle, adeptes des coups d’éclats médiatiques pour exister auprès des troupeaux de baiseurs de pieds. Le développement intellectuel et la stimulation cérébrale deviennent au fil du temps qui passe, de véritables exceptions. En quelques dizaines de décennies, j’ai pu observer la crétinisation des esprits et ce qu’il y a de terrifiant, c’est qu’elle n’est jamais en corrélation avec l’origine sociale de naissance et/ou éducative. Cela touche toutes les populations, quel que soit le milieu d’origine et preuve en est que les peuples choisissent toujours un personnel politique qui leur ressemble et jamais celui qui cherchera à élever leur conscience. Ceux qui pensent, réfléchissent, s’interrogent, observent, qui sont enrichissant à tous niveaux, libres de tous dogmes communautaires et de toutes obédiences sont les ennemis d’hier, d’aujourd’hui et de demain. De plus en plus minoritaires par rapport à la norme du plus grand nombre, qui elle, s’accroît indéfiniment plus rapidement.
– Les moutons de Panurge toujours plus nombreux qui s’agrègent dans la complainte du misérabilisme, de la victimisation et des particularités différentielles offertes par des thérapeutes sans diplômes, des magazines de psychologie de comptoir du commerce et des youtubeurs professionnellement amateurs qui offrent, vendent des conseils et des diagnostics d’une qualité exceptionnellement discutable tellement mauvaise qu’aucun d’eux ne résistent jamais à la contraction plus de quelques minutes en raison que la rigueur scientifique est systématiquement absente afin de pouvoir les délivrer comme on jetterait une poignée de cahouètes aux pieds des critiques, des sceptiques, des contradicteurs et des « intellos » qui refuseraient de les accepter sans réserve.
– La normalité qui clame : « je n’y suis pour rien », « c’est pas ma faute », « c’est à cause de la société », « Société, tu ne m’aura pas », « je ne suis pas responsable », « responsable, mais pas coupable », « On m’a pas appris », « Tous pour un, tous pourris, « C’est la faute des parents, des riches, des profs, des vieux, des politiciens, des policiers, des Illuminatis, du nouvel ordre mondial, des élites, de la télévision, des réseaux sociaux, de mon ex, des pervers narcissiques, … (La litanie est longue comme l’éternité, qui elle-même s’allonge régulièrement).
– Les larmes de crocodiles de ceux qui chialent bruyamment sur les réseaux sociaux dans l’attente que l’on daigne s’intéresser à leur sort, alors que j’ai pour habitude de me sortir les doigts du luc sans attendre que le monde soit moins plus pire ou meilleur que la veille et sans transformer mon corps en un tas de graisse informe en restant assis sur mon canapé devant ma télévision avec mon paquet de chips au Nutella tout en dédaignant le moindre effort physique tandis que mon cerveau serait pour sa part grignoté par la paresse intellectuelle et le prêt à penser.
– Les relations humaines superficielles quelles que soient leurs natures.
– Le développement personnel à la mode dont il est de bon ton de se revendiquer et qui est le refuge des pharisiens.
– Les joyeux gais lurons épicuriens, hédonistement carpe diemistes qui utilisent ces termes en méconnaissant leur signification.
– Les égocentrés du « et moi, et moi, et moi », « je veux qu’on m’écoute », « je suis un incompris », « je suis une victime », « je recherche des gens comme moi », « je veux être différent parce que c’est cool de le revendiquer », « je veux être un intello sans avoir besoin d’apprendre quoi que ce soit », « je veux faire des rencontres parce que mon célibat est insupportable à vivre », « je veux qu’on me plaigne », « je veux que l’on me dise que je suis le meilleur, le plus beau, le plus important, le plus drôle », …, « moi d’abord et les autres patienteront jusqu’à ce que je sois rassasié », etc.
– Les pleurnicheurs prêcheurs de bienveillance, de paix dans le monde, de « Carpe Diem », de l’amour de la joie de vivre, du développement personnel, de la CNV, du PCM (Process Communication Model) et de toutes ces foutreries alors qui sont incapables de penser à l’autre sans conditions, sans attendre un retour d’ascenseur, sans un réel désintéressement et uniquement par dévouement afin d’améliorer leur environnement immédiat et plus éloigné. Suis-je meilleur que ces jean-foutre, plus vertueux, plus sage, de meilleur conseil, ? Je n’en ai pas la moindre idée et bien malin celui qui pourrait s’en vanter, mais je ne reste pas la tête enfoncée dans le frigo à la recherche de bouffe venant de chez MacDo, KFC, Burger King, dans la télé ou sur YouTube et encore moins dans des bouquins de développement personnel bas de gamme qui n’ont d’autre but que d’enrichir et valoriser leur auteur et assujettir un lectorat attendant d’être brossé dans le sens du poil à chaque page. J’ai une légère préférence, mais très marquée tout de même pour la littérature classique Russe et Américaine d’auteurs morts et enterrés depuis longtemps, pour Schopenhauer, Platon, Aristote, Spinoza, … Et une fois ces ouvrages terminés, je les donne ou je les dépose dans des wagons de trains, car je n’ai nullement besoin de me faire briller la rondelle en les conservant dans une bibliothèque Ikeatesque pour montrer aux éventuels convives de ce dont je me nourris intellectuellement. Durant toute l’histoire de l’humanité et jusqu’au début des années 80, il a toujours été impensable de se victimiser en permanence en raison que des pervers narcissiques étaient partout, que l’hyperémotivité déclenchait des crises de larmes, que l’hypersensibilité entrait en opposition avec la moindre contrariété, que chacun s’inventait des particularités pour exister au regard des autres puis avec l’arrivée de la Gauchiasserie au pouvoir, il est arrivé un mouvement de particularisme dont il est devenu nécessaire de se revendiquer pour exister, justifier ses échecs et ses petits malheurs du quotidien… Exit le désir de connaissance, l’apprentissage, la remise en question, le renoncement, l’acceptation, la contradiction, …
La responsabilité, c’est bon pour la santé bien que cela puisse parfois avoir un goût amer la première fois, la seconde et la troisième également, mais n’est-ce pas ainsi que l’humanité s’est développée ?
Pour ceux qui « croivent » qu’être responsable de ses actes, de sa vie, de ses paroles de ses choix sont des trucs de réacs et que les sociétés se sont développées sur la geignardise, la complainte perpétuelle et qu’il est moderne de suivre ce courant de la pleurnicherie, sans doute est-il temps d’éteindre sa télé, de se désabonner des chaînes YouTubesques promouvant des idées de teubétologues et d’affronter le monde tel qu’il est en se sortant les doigts du luc pour essayer de le rendre moins plus pire qu’il n’est actuellement et en évitant d’aller bloquer les voies de circulation en formation troupale piétonne assise et en ne dégradant pas des œuvres d’art sous prétexte que c’est un truc de riche et que cela pourrait permettre de passer à la télé durant 15 secondes dans l’espoir de cumuler suffisamment de temps pour obtenir un 1/4 d’heure de célébrité durant toute une vie.
Chacun de nous est libre de choisir de se plaindre de l’état du monde ou d’être acteur de sa vie et d’une amélioration, aussi minime soit-elle, de la société dans laquelle nous évoluons quotidiennement et si mettre en œuvre quelques actions pour rendre le monde meilleur est un truc de réac, alors je suis un réac…
– L’écriture inclusive, les alcooliques, les complotistes, les féministes, les fumeurs, les gauchiasses, les HPE, les machistes, les masculinistes, les militants, les misandres, les misogynes, les moralistes, les politisés, les raisonnables, les téléphages, les teubés, les teubétologues, les vegans, wokistes et une foultitude de trucs similaires et différents qui me révulse très boucoup.
Un truc important à connaître sur la raisonnabilité :
Si la plupart des humains se contente de vivre des histoires plus ou moins amoureuses avec des personnes qu’ils rencontrent çà et là sans vraiment faire d’efforts et sans attente particulière afin de ne pas être trop exigeant pour ne pas rester seuls, pour ma part, je suis exigeant dans mes rencontres et mes histoires d’amour ont toujours été passionnantes à vivre et loin de moi l’idée d’envisager de changer de mode de vie. Pourquoi diable, me lancerai-je dans une relation si je ne suis pas transporté dans un autre univers à chaque regard ! Je suis un absolutiste et c’est ainsi !
Je suis de ceux qui entretiennent leur folie cérébrale et qui la développent perpétuellement. Parfois sur pellicule, sur du papier avec un crayon ou sur les murs de la ville ou de n’importe quelle façon juste pour rassurer tous ceux qui ont choisis la normalité quotidienne, qu’être raisonnable, c’est quand même bien rassurant même si c’est très chiant à vivre. Ces mêmes gens raisonnables qui, jamais ne supportent la solitude et toujours prêts, pour la rompre à tout prix, à s’acoquiner avec n’importe quel autre humain, fut-ce pour une relation ennuyeuse à tous égards, superficielle ou toxique et peu importe la grisaille d’un quotidien dépourvu couleurs, de p’tits bonheurs composant un idéal ou un quotidien agréable.
Et pour bon nombre d’entre eux, ils ne se réveilleront non pas au bord de la falaise, mais au cours de l’inévitable chute en direction des p’tits galets tout doux et tout mignons qui servent habituellement à faire des ricochets sur l’eau. Ainsi, ils ne verront pas le gouffre insondable de leur participation au devenir de l’humanité, mais seulement la possibilité de ricocher une dernière fois sur ces p’tits cailloux tout doux et tout mignons.
Moi, raisonnable ? Jamais ! Que Dieu m’en garde, s’il existe ! Plutôt crever immédiatement de mort lente et précipitée dans un abysse sans fond, tapissé de la plus abominable normalité humaine !
La raisonnabilité, c’est la nourriture des gens malheureux de naissance qui passent leur vie à la chercher et qui veulent vivre le plus longtemps possible avec des couches pour adultes pleines de nourriture liquide digérée dans des EHPAD hors de prix. Toi aussi, tu feras un jour partie des séniors et alors, tu auras à effectuer un choix entre ta liberté et chier liquide dans des couches.
Coté lecture : entre 1 et 2 livres par semaine. Et toi ?
Voilà… C’est à peu près tout pour l’instant…
Là, maintenant, tout de suite, tu pourrais être tentée de vouloir en lire davantage, mais tu vas devoir te contenter de cela.
Ben voui, ma pauve Lucette, si c’est pas désolant de lire un truc pareil.
Ce qui va suivre te concerne directement…
Dans l’hypothèse où tu serais une Minerve ou une autiste, sinon les deux en même temps et que tu prendrais le temps de m’écrire et uniquement dans ce cas, je prendrai le temps de te répondre si je perçois en toi de la simplicité et une forte cérébralité. (Encore un truc d’intello et un truc d’autiste). Si tu as un intellect scientifique, fais preuve de simplicité dans ton message premier et si tu es plutôt littéraire, la simplicité fera également bien son œuvre. Et dans la seconde hypothèse où tu ne saurais quoi écrire, observes, une toile de Jackson Pollock ou lis quelques pages d’Henry Miller car je suis de ceux-là…
Bien qu’il ne soit pas utile de le préciser, j’use tout de même d’un avertissement précautionnaire : l’utilisation de l’écriture inclusive et/ou du langage SMièSque a pour effet un tour de magie prestidigitatoirement instantané amusant.
Afin d’être dans la juste expression, voilà un fil à suivre…
Se retenir d’être soi, c’est accepter de n’être partiellement libre que dans l’univers de l’autre. Il est de rares personnes avec lesquelles, nous nous sentons pleinement nous-même et la première de ces personnes avec laquelle nous ne devrions jamais transiger, c’est nous-même. Concernant les échanges du quotidien, il m’est d’avis que ce sont les règles sociales entretenues par le plus grand nombre qui limitent l’expression complète et complexe de ceux qui mentalisent beaucoup. Reste à chaque individu d’accepter ces règles et de s’y conformer ou de s’en extraire pour privilégier une qualité conversationnelle différente et plus profonde. Tout repose sur le besoin de sociabilité qui peut être un frein à ce désir d’exigence et créer ainsi une dichotomie difficile à vivre.
Tu sais maintenant comment t’exprimer afin d’être dans la juste tonalité, toutefois, si tu as dans l’idée de m’écrire avec du lol, des mdr et/ou en utilisant le langage SMièSque ou pire, l’écriture inclusive, sache que je pourrais être tenté de te chercher où que tu sois, dans l’unique but de te claquer le cul avec une planche à fesses.
Planche à fesses : planche en bois d’arbre naturel comportant une poignée ergonomique favorisant l’écriture de mots entiers par une utilisation régulière sur tes fesses.
Mais, p’têtre qu’un jour, c’est moi qui t’écrirai quelques mots pour te dire un truc franc, vrai et sincère. Et sûrement que ce sera un peu gauche et maladroit. Et p’têtre que tu ne répondras pas parce que j’écris vraiment de la derme et que je ne suis pas assez normal et comme tous les autres ou parce que je serai trop vieux, trop pauvre d’esprit, trop fonctionnaire, trop chevelu ou trop n’importe quoi et peut-être tout en même temps ou plus simplement parce que mon humour improbable et désastreux ne contribue en rien à mon charme qui, lui aussi, est improbable. Et à défaut d’un râteau que j’aurais pu revendre sur Internet à un jardinier, j’aurais gagné un vent d’Éole que j’utiliserais pour aérer mon cerveau ou mon appartement. Et je n’insisterais pas afin que l’on puisse rapidement oublier cette maladresse messagère. Et le monde continuera à tourner sur lui-même comme un fou le ferait, emmitouflé dans sa camisole et la Terre autour de l’étoile de notre système solaire. Et la conséquence de cette maladresse sera une furieuse envie de crêpes et de confiture de framboises avec l’urgence de me rendre au supermarché pour me procurer tout ce dont j’ai besoin. Et c’est devant Miss Peregrine et les enfants particuliers que je viderai le saladier de pâte à crêpes et le pot de confiture. Et je finirais par rejoindre mon lit, mes six oreillers, ma couette et par m’endormir avec le souvenir de cette maladresse qui finira par s’évaporer avec les premières lueurs de l’aube parce que j’aurais laissé la fenêtre ouverte (ou avec PornHub).
Ou alors, une fin différente aura lieu. Et de temps en temps, on mangera des coquillettes pour se souvenir de notre enfance plus ou moins lointaine et on finira avec une pizza parce que les coquillettes, c’est trop pas pratique à manger et que le temps qu’on finisse notre assiette, ce sera déjà froid que même le chat et les voisins n’en voudront pas. Et on se souviendra que ce tout premier message que l’un de nous a envoyé à l’autre était quand même bien maladroit même s’il nous a fait sourire.
Comme tu peux commencer à t’en apercevoir depuis quelques dizaines de minutes maintenant, je suis cérébralement bordélique et s’il est une cohérence que l’on peut commencer à deviner, c’est qu’elle n’est pas toujours aisée à saisir même si mes idées s’articulent toujours bien entre elles en raison que l’entrelacement est suffisamment serré pour ne permettre un égarement sur la route pavéalement composée des 26, qu’Oz n’en serait pas peu fier même si sa préférence est orientée vers les briques jaunes dont le choix de la couleur est discutable.
Tout ce que tu as déjà, es en train et que tu liras plus tard, je ne l’ai pas composé pas assis confortablement sur un fauteuil en cuir d’animal mort, derrière un bureau en bois d’arbre naturel découpé en planches et un écran d’ordinateur truffé de traces de doigts avec une tasse de café brûlant qui me ferait pousser des jurons lorsque je le renverserai sur mon froc dans une grande bibliothèque personnelle remplie de milliers d’ouvrages pour faire genre et un fond musical un dimanche après-midi. Que nenni, c’est du temps passé sur mon ordinateur et mon smartphone à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit et surtout n’importe où (au Starbucks, sur mon canapé, dans un parc, assis sur un banc, dans la rue, aux toilettes du bureau, dans mon lit, dans le train, au supermarché et en particulier ailleurs). Ensuite, c’est de la relecture, des corrections, des modifications diverses avec tout ce que cela implique de relectures nouvelles et une lassitude d’avoir à tout recommencer lorsque je me rends compte que j’ai oublié d’insérer un point essentiel et que je vais devoir l’intégrer dans cette foutue présentation à la condition de l’avoir noté dans le bloc-notes de mon smartphone et pas uniquement dans un coin de ma tête. Cette motivation, c’est ma drogue, ma coke, mon fix littéraire, un léger entrebâillement de fenêtre de mon univers des possibles afin que tu puisses, progressivement, récupérer tous les indices menant au navire, tout en prenant toujours soin de n’utiliser que des mots entiers, comme les fruits dans les yaourts (que j’ai cité plus haut) et en laissant le langage SMSièsque et l’écriture inclusive à la sauce wok là ou sont leur place (dans les poubelles de l’histoire) car mon appétence pour ces infamies reste à ce jour inexistante et ma répulsion grandissante tout comme les phrases qui contiennent plus de fautes qu’elles ne peuvent raisonnablement en contenir bien que j’accepte de convenir que je ne suis pas exempt de bourdes orthographiques, grammaticales, conjugaisonelles et ponctuatives.
La défiguration de l’écriture est d’ailleurs sans doute l’un des plus grands déclins de l’humanité en ce début de XXIe siècle et il ne restera bientôt plus aucuns réacs pour s’offusquer des agressions oculaires, dont sont victimes les adeptes des règles fondamentales de l’écriture. Et il ne s’agit pas là, d’une ou deux erreurs perdues dans un paragraphe, mais bien plus souvent par ligne voire plus encore. Même les mots de deux lettres sont abattus sans vergogne sans sommations et démerde-toi pour déchiffrer mon message sans l’aide d’Enigma d’Arthur Scherbius !
Nul doute que dans 10 000 ans, les paléographes auront un avenir radieux et que cette profession sera très prisée des futurs étudiants non-binaires, enceints, déconstruits, dégénérés et décérébrés qui auront dans leur chambre un poster grandeur nature du Souverain suprême de la Gauchiasserie, Jean-Luc Mélenchon.
Bien que j’en fasse moi-même et sans nul doute en as-tu déjà relevé un grand nombre, j’essaie toujours de minimiser les dégâts en prenant soin de les corriger à mesure de leurs apparitions et en me relisant avant de publier un message. Une forme désuète de respect envers l’autre et mes instituteurs qui m’ont appris ces règles. Concernant l’enrichissement régulier de la nature des mots que j’utilise fréquemment en les transformant en Autobots alphabétiques, c’est dans l’unique but de t’éviter un assoupissement littéraire et un accident oculaire lorsque tu empruntes l’une de mes autoroutes scripturales. Tout le contraire de l’orientation en Decepticons de l’écriture inclusive et dont je n’ose imaginer comment un dyslexique peut la décrypter. La concentration dont je fais pourtant preuve en scriptant, comme le ferait un geek en jouant avec ses jeux vidéo, lorsque je suis dans certains lieux ne m’empêche toutefois jamais de scruter l’évolution de la société Française et en particulier ces couples que j’observe de plus en plus souvent et qui se contentent d’être assis l’un à côté de l’autre ou en face à face en restant chacun attentif et concentré sur leur écran de smartphone en prenant soin de ne jamais s’adresser la parole, ni même d’échanger un regard car trop occupés à se rendre compte que la solitude du couple est en cours d’installation durable et définitive. Bien que je sois parfois tenté de les réveiller de cette torpeur dans laquelle, ils s’enferment en faisant preuve de sobriété intellectuelle et qui, à mon désespoir, se pandémise à mesure que l’humanité devient obèse dans tous les autres domaines avec une ultra-consommation de masse composée de bouffe industrielle, d’équipements électroniques, d’alcools, de psychotropes, de rencontres éphémères, de « moi je », d’égoïsme, de « c’est la faute à la société », de séances de psy, d’excuses déculpabilisatrices,… je n’en fais rien, car je n’ai plus suffisamment foi en l’humanité et parce que le XXIIe siècle sera l’heure du régime obligatoire dans tous ces domaines et avec l’espoir que ce sera l’avant dernière heure de l’humanité.
Concernant les intellectuels et les cérébrés qui auront été les pourfendeurs silencieux d’une société malade de sa gloutonnerie et n’ayant voulu rejoindre les écoles de pensées des extrémistes de toute sorte, ils seront les premiers coupables d’avoir préféré vivre leur différence en laissant le monde crouler sous son propre poids avant de le regarder s’effondrer comme un château de cartes composé de chips grasses et salées. Ni toi, ni moi ne serons plus présent pour observer cette évolution des civilisations modernes, mais chacun de nous aura vécu les vies qu’il se sera choisies au cours de son existence. Nos aînés, sans nul doute, préféreraient mourir une seconde fois plutôt que de constater les dégâts provoqués par l’abandon de l’instruction et le goût de l’effort et auxquelles il est un grand nombre d’éditeurs qui n’ont d’autres choix que de s’y adapter pour plaire à un public de moins en moins exigeant. Exit Tolstoï, Hemingway, Gide, Dostoïevski, Courteline, Balzac, Stendhal, Tourgueniev, Hugo, Miller et tous les autres. La mièvrerie littéraire actuelle des principales maisons d’édition, ça me saoule grave et pour me saouler sans alcool faut être fortiche, ainsi je me réfugie encore et toujours plus dans la littérature classique et la philosophie. Je relève également toujours aisément avec un plaisir cérébralement non dissimulé, bien que ce soit désagréablement chiant d’être dans cette lucidité, les incohérences des personnes qui s’élèvent toujours plus haut dans l’échelle sociale de la leçon moralisatrice de bas étage à défaut de s’élever intellectuellement dans les hauteurs de l’esprit critique indispensable à tout opposants de la flagornerie et ne pouvant vieillir de la tête pour n’avoir que mon âge, je me contente encore et toujours d’avoir l’âge du monde tout en me cultivant avec des arbres transformés en livres en raison que les livres électroniques, c’est de la couille en boite tout comme une foultitude de bullshiterie que je relève un peu partout. Tout comme lorsque je parcours des textes ici et ailleurs, je me comporte toujours comme un chercheur d’or du Klondike et lorsque je tombe sur une pépite développée avec originalité, vraie et sincère je m’émerveille toujours comme au premier jour, je souris et je le relis plusieurs fois avant de poursuivre ma quête car l’unique talent des mots n’est jamais suffisant pour me retenir, en particulier lorsque ce dernier est accompagné d’un selfie miroiresque de salle de bain, d’ascenseur ou de hall d’immeuble avec le regard porté sur l’écran du smartphone et la question pratiquement identiquement similaire à celle de la marâtre de Blanche-Neige.
« Smartphone smartphone, dis-moi, dis-moi que je suis la plus belle ! », tandis qu’invariablement, ce dernier ne répond jamais en raison que les contes de fées avec les princesses avec des rêves merveilleux et des manants avec des poches vides, c’est dans la presse people qu’ils se trouvent.
Concernant les annonces comportant l’erreur 404 qui se glisse au début ou à la fin avec un truc du genre « mes amies disent de moi que » avec pleins de compliments qui suivent, il est urgent de changer d’amies car l’objectivité s’est perdue en cours de route entre le cerveau et la bouche.
En cas d’abordage, je m’accorde uniquement sur deux typologies de réponses distinctes. La première étant naturellement simple et accessible pour tout un chacun comme un dialogue qui s’établirait agréablement devant une tasse de café en terrasse un jour d’été à l’écart de la foule. La seconde est un développement de ma pensée qui peut sembler absconse au premier abord, mais nécessaire pour notre bénéfice commun. Non par élitisme, mais parce que je n’ai jamais eu le goût de simplifier ma pensée complexe pour la transformer en farine de tapioca afin de la rendre délayable dans un liquide cérébral quelconque. Concernant la poursuite du dialogue au-delà du premier message échangé, il est naturellement soumis à la condition sine qua non de posséder un minimum de savoir conversationnel.
Traduction : si ton effort se limite au minimum syndical avec la flemme d’écrire quoi que ce soit au-delà des poncifs et quelle qu’en soit la raison, tu peux avoir l’absolue certitude que notre échange prendra fin très rapidement, auquel cas, il faut revoir l’intérêt d’un éventuel abordage qui sera par nature inutile. Si toutefois, tu n’envisages pas de m’écrire pour quelques raisons que ce soit et en particulier que tu n’es ni une Minerve ni autiste, cela me convient également car cela me permet de poursuivre mes activités. Travailler, lire, pâtisser, dormir, laver la vaisselle, appuyer sur un interrupteur, passer l’aspirateur, me relever de mon lit pour mettre un truc au réfrigérateur, manger du camembert, éviter les objets rigides afin que mon petit orteil ne les rencontrent pas à une vitesse élevée et d’autres trucs tout aussi intéressants.
Avant de presque terminer ce très court texte préalable à ton éventuel et improbable abordage et reprendre le fil principal de la pelote littérairement foutraquée, que j’avais prévu de dérouler plus avant et que je poursuivrai finalement plus tard, mais que tu as envie de savoir ce qu’est de vivre une vie d’autiste en raison que tu ne l’es pas et ne le sera jamais, tu peux toujours traverser la rue pour trouver un bouleau ou un boulot dans un IME ou faire comme si tu pouvais réellement comprendre ce qu’est cette différence si obscure à analyser que le corps médical dans son ensemble n’en n’a pas terminé son apprentissage sur cette particularité tant elle est complexe à définir précisément et si depuis le début de ta lecture, tu te poses la question de l’intérêt que je peux avoir à scripter de façon amphigourique, je te répondrais que je suis comme le scorpion lorsqu’il pique la grenouille au milieu de la rivière, que c’est dans ma nature et que la normalité scripturale communément admise par le plus grand nombre n’est pas ma tasse de thé en raison que je ne suis pas amateur de cette infâme boisson ni même de ce qui suit ma nature.
Ma tante Jeanne qui, très tôt, avait saisi ma différence me professait des conseils et dont l’un en particulier me revient régulièrement en mémoire.
« Mon cher Nicolas, n’oublie pas qu’un style scriptural est le reflet d’un intellect, aussi, je compte sur toi pour lui être fidèle et ne jamais le trahir. C’est également le reflet d’une personnalité et de bien des domaines dont tu es trop jeune pour que je t’en parle aujourd’hui, mais que tu comprendras par toi-même lorsque tu seras adulte. »
Elle avait raison, mais parce que j’étais encore un enfant à l’heure de cet apprentissage et que j’avais des difficultés à comprendre son raisonnement, elle le résumait ainsi : « On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre ». Comme une évidence, j’ai posé la question pour connaître la manière de procéder pour les attraper, mais sa réponse ne fût pas celle que j’attendais.
« Mon cher Nicolas, pour quelle raison voudrais-tu attraper des mouches ? »
Et tandis qu’elle me fixait de son regard d’un bleu d’azur, elle me souriait tendrement en attendant que je trouve à mon tour la bonne réponse alors que je me contentais de rester coi devant cette interrogation.
C’est en devant adulte que j’ai compris ce qu’elle essayait de m’enseigner.
Cet enseignement d’une évidente simplicité, le voici…
Le style scriptural d’un individu révèle une grande partie de l’organisation de sa pensée et apporte des indices révélateurs sur sa manière de concevoir l’existence, ses rapports sociaux, le sentiment amoureux et l’intimité la plus absolue.
Raisonnablement, avec prudence, droitement, avec une courtitude de sprinter, sobrement, en allant droit au but, maladroitement, de manière impardonnable, mièvrement, avec une reproductibilité égale à elle-même de manière systématiquement prévisible, somniférien, etc.
Chaque individu possède ainsi un style scriptural qui lui est propre et celui-ci révèle sur son auteur, son auteure et son autrice ce que d’autres découvriront trop tard et sauf à vouloir brouiller les cartes pour déstabiliser les cartomanciennes et les adeptes du tarot de Marseille, il n’est point besoin d’être membre de l’Académie Française pour en déceler ce qu’il est indispensable de connaître avant de passer à l’abordage d’un navire en mode pirate, forban flibustier ou corsaire.
Elle me répétait également souvent des trucs comme…
« Ce que tu n’oses pas aujourd’hui, tu le regretteras demain. »
« Chaque jour de ta vie n’est jamais autre chose que le premier jour du reste de ta vie. »
Et chacun de ses sermons, de ses conseils, de ses apprentissages se terminaient toujours par ces derniers mots : « Lorsque tu auras mon âge, tu te souviendras de nos conversations et alors, tu auras le regret de ne m’avoir jamais connu. »
L’image de cette femme extraordinaire ressurgit très régulièrement lorsque j’écoute de la musique et notre connivence passée me rappelle que j’ai eu une chance folle de côtoyer cette personnalité hors-norme tant elle m’a appris malgré son existence créée uniquement par mon cerveau d’autiste et le vide que sa disparition a laissé dans ma vie d’enfant.
L’une de ses dernières lettres
Mon Neveu,
Le terme de ma vie se profile à l’horizon et je ne peux me résoudre à cesser de te prodiguer des conseils car je ne veux pas avoir le regret, lors de mon dernier jour, d’avoir manqué à mon engagement envers toi et de ne pas t’avoir enseigner tout ce que ma longue existence m’a permis d’apprendre tout comme ton grand-père me professait ses conseils avisés par écrit depuis le premier jour du reste de ma vie et jusqu’au dernier jour du reste de sa vie.
Nombre de tes ancêtres ont été des amants fougueux, des compagnons et des compagnes fidèles jusqu’au dernier jour. Les ailes consumées pour avoir volés trop près du soleil, vécu dans l’extrême intensité, avec une passion dévorante jusqu’aux entrailles de la Terre, dans la désunion, l’amère déception d’un terrible gâchis et n’avoir su trouvé les mots justes lorsque c’était nécessaire, …
Chacun d’entre eux ont préféré l’épuisement mortel plutôt que la raison, de crainte que le jour d’après ne soit le début des souvenirs et parfois des regrets.
Nul doute que tu commettras également des erreurs, que tu feras souffrir, que toi-même souffrira, que tu regretteras des paroles et des silences, mais que tu aimeras tous les jours comme au premier jour les enfants sauvages que tu rencontreras. Rares dans ce monde et dissimulés au regard plus grand nombre, nous avons été, sommes et seront toujours ces êtres particuliers, insondables par nature et paradoxal par essence.
Je te souhaite une vie amoureuse composée de rencontres éphémères destinées à épancher ton inextinguible soif de vie et d’histoires d’amour tumultueuses, intensément cérébrales dont elles seront une inépuisable source d’apprentissage, de connaissance et d’espérance afin d’acquérir ce qui manque à la lignée des enfants sauvages dont tu es issu par tes origines.
Restes fidèle à ta nature d’enfant sauvage mon Nicolas, à tes ancêtres, n’arrache jamais la particule élémentaire qui te définit et veille sur l’humanité afin que jamais, elle ne puisse t’emporter dans l’abysse insondable du gouffre d’Hadès, car la plupart des individus que tu croiseras seront dans le deuil de leur destinée avec l’intrinsèque certitude de vivre une existence humaine.
Ton immortalité n’est rien d’autre que ton élément primaire et lorsque tu ne seras plus, il sera transmis à ton successeur bien après que tu aies disparu de la Terre.
Cette particule élémentaire, qui te compose aujourd’hui, contient l’histoire de tous ceux qui t’ont précédé, ton apprentissage, ton expérience et lorsque tu ne seras plus, un successeur se souviendra de ses ancêtres dont nous faisons partie alors que nous n’existons que dans des souvenirs que nous n’avons jamais vécus…
Ta tante Jeanne.
L’un des nombreux avantages d’avoir une pensée complexe incomplètement préhensible pour les uns et complètement incompréhensible pour tous les autres, est que cela permet d’être, de rester et d’évoluer à contre-courant de la théorie Darwinienne concernant la sélection naturelle et bien que mon inadaptation devrait théoriquement être contreproductive, je la développe davantage quotidiennement afin d’explorer des concepts encéphaloscriptiques différents, non plus complexes les uns par rapport aux autres, mais afin de tester la résonance qu’ils entraînent et ses conséquences lorsque l’écho me revient différemment, afin qu’ils puissent être appréhendés par tous les autres avec une adaptation dont je ne puis me résoudre à l’imiter pour entrer dans cette résonance avec la norme du plus grand nombre composant le genre humain à l’instinct trop grégaire et au souhait de ressemblance miroiresque trop grand. D’ailleurs, lorsque j’étais enfant, ma tante Jeanne me répétait également régulièrement qu’il n’y aurait jamais assez d’intelligence sur la Terre pour la partager avec la totalité de l’humanité et que les plus démunis viendrait en à créer de nouvelles pour la distribuer gratuitement à tous les autres afin de dévaloriser l’originelle devenue obsolète et sans intérêt aucun à l’exception des rétrogrades qui s’en revendiqueraient encore et toujours.
Ce personnage haut en couleur avait ce chic Français pour m’expliquer des concepts que mon jeune âge ne pouvait comprendre, mais misait sur ma capacité à mémoriser des souvenirs qui resteraient gravés dans mon cerveau d’autiste avec une parfaite exactitude durant plusieurs dizaines d’années. Je me souviens d’ailleurs qu’elle avait, lors des vacances d’été de l’année 1976 que je passais chez elle, pris le temps de me dessiner une carte mentale qui, selon elle, pourrait être la mienne si j’en avais le désir. Cette carte qu’elle avait passé plusieurs semaines à dessiner et que j’étudiais à mesure de sa création était similaire à un univers.
Aucune comparaison avec celles que l’on trouve aujourd’hui, ne dépassant guère une simple feuille de papier car il s’agissait, ni plus ni moins, d’une pièce entière recouverte du sol au plafond de feuilles blanches, elles-mêmes parsemées d’idées, de concepts, de raisonnement, de passerelles, d’impasses, de tunnels souterrains, de ponts suspendus survolant de grands ensembles avec des codes couleurs distincts afin que je puisse assimiler ce schéma aisément à mesure qu’elle le développait indéfiniment afin de le complexifier davantage en prenant toutefois toujours le temps de m’expliquer les liaisons entre les différents pôles qui semblaient au mieux différents, sinon antinomique et diverses manières de voyager dans cet univers mental d’une simple fraction de seconde sans le moindre effort, mais avec l’obligation morale d’en poursuivre le développement de manière perpétuelle en raison que ce qui n’est pas en expansion permanente finit toujours par se rétracter tout comme notre univers.
Ainsi, plutôt que de suivre l’évolution humaine qui tend à s’adapter à son milieu pour favoriser sa reproduction, je m’efforce autant que faire se peut de n’être que moi et de refuser l’inclusivité sociétale au sein d’une société malade liée à sa dégénérescence génétiquement programmée à mesure qu’elle progresse dans son évolution destructive.
Selon Charles Darwin, les individus les mieux adaptés à leur environnement se reproduisent davantage que les autres.
Pour ma part, je considère qu’être adapté à son environnement n’apporte aucun bénéfice, car l’adaptation est l’antinomie de l’évolution. Plus on est inadapté, plus on créé pour évoluer dans sa différence tandis que la norme du plus grand nombre et toutes les autres finissent par vouloir se ressembler en supprimant leurs particularités, leurs différences, ce qui n’apporte aucun bénéfice à l’espèce.
Je n’aime la ressemblance que dans la différence pleinement assumée et dans le bonheur de l’asociabilité, de la solitude heureuse, l’indépendance cérébrale et l’isolement social.
Être pleinement adapté à un environnement humain est une garantie d’avoir des « amis » qui disent de belles choses de nous tandis que l’objectivité se perd encore et toujours en cours de route entre le cerveau et la bouche. C’est également se persuader que l’on est une personne « intéressante », « intelligente » avec tous les qualificatifs de teubétologues qui vont avec en raison que l’on aime rencontrer des gens qui nous ressemble, qui pensent comme nous tout en voulant penser moins après avoir survolé le livre « Je pense trop » afin de ne pas sortir de la norme du plus grand nombre qui ne pense déjà pas grand-chose en raison de son uniformité et de sa propension à vouloir pratiquer l’inclusion forcée par tous les moyens tout en excluant avec violence, les individus qui auront choisi la liberté de penser différemment et de n’être qu’eux-mêmes en n’acceptant pas les codes sociaux que la société souhaite imposer à tous afin de créer un monde unique et réuni dans la joie de vivre, la détestation du mensonge et de l’hypocrisie, l’épicurisme, l’hédonisme en pêchant la Carpe Diem dans la mer de la tranquillité sur la lune qui se montre trop souvent avec des doigts ayant grattés un luc durant la nuit précédente et des frocs mal ceinturés.
Moi, un salaud de misanthrope ? Non, je ne suis pas un salaud et pas davantage doté de tous les qualificatifs que l’on destine aux personnes qui observent le monde avec la lumière naturellement crue et dénuée des filtres peaulatoires smartphoniens teintés d’hypocrisie et dont il est de bon ton de la détester en l’employant toutefois quotidiennement.
Pour terminer ce développement préparatoire à ta décision et s’il te semble, à première vue, paragraphièsquement cérébralement incomplètement préhensible et qu’une nécessité de relecture s’impose paragraphement avec régularité ou complètement après avoir vidé ton cerveau afin d’être dans une pleine et entière préhension de ce qui est attendu de ta part, c’est qu’il n’est pas temps pour toi d’être là où je serai dans l’attente de la présence de la personne qui s’exclamera.
– Au diable la norme alitée bien à plat et bien bordée, c’est là qu’est ma place ! Les textes qui jamais ne rebondissent et pas davantage ne dépassent du cadre de la normalité identique à un lit au carré militaire, je n’en puis plus ! Voisin, je te confie mon chat car en ce jour, il se trouve qu’un maître de bord possède un billet à mon nom et j’ai un voyage à effectuer sur l’océan de la vie à bord d’un navire pour boire un Caramel Macchiato avec le Capitaine Foutrac et je ne sais pas quand je reviendrai !
À cet instant de lecture, si tu n’es pas cette personne, c’est que tu es ce voisin ou cette voisine qui va devoir garder le chat… Être une fille à chat et sentir la croquette n’est pas très glorieux, pour un garçon, c’est pire, mais le chat, lui, il s’en fout.
Et lorsque ce jour viendra, tu te souviendras de tout ce que j’aurais écris, au moins en partie, ne serait-ce que des bribes, au pire quelques expressions, sinon quelques mots et tu resteras coi en observant le chat s’échapper par la fenêtre parce que lui aussi veut être du voyage et que de toute façon, il n’était pas question de l’abandonner, ni chez toi, ni ailleurs.
Tu resteras planté comme un arbre au milieu de ton salon, les bras ballants et c’est sans un mot que tu observeras l’éternité qui se trouve précisément là où tu ne t’attendais pas à ce qu’elle se trouve exactement là où tu patientais depuis le début de ta lecture parce que tu ne savais pas quel était ce moment qu’il convenait d’attendre.
D’un air hébété, tu marmonneras quelques mots que moi-même, je ne peux entendre, ni comprendre aujourd’hui et tu te questionneras sur ce que tu aurais pu entreprendre afin que le chat ne t’abandonne pas ainsi…
Si tu ne sais pas si tu es précisément concerné par ce voyage ou cet enracinement, pour ma part, je connais précisément ton identité car je t’ai créé et intégré dans mon souvenir dans l’attente d’activer ce dernier lorsque le moment sera venu.
Lorsque je souhaite, que je désire, que je veux parce que c’est le bonheur et que c’est comme en droit pénal qui indique que l’intention vaut l’action, que le seul fait de rêver est déjà très important et que j’ai des rêves à n’en plus finir avec l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns, que je souhaite aimer ce qu’il faut aimer et oublier ce qu’il faut oublier, que je souhaite avoir des passions, des silences, des chants d’oiseaux au réveil et des rires d’enfants tout en respectant les différences des autres parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrir, tout en résistant à l’enlisement, à l’indifférence et aux vertus négatives de notre époque et enfin ne jamais renoncer à la recherche, à l’aventure, à la vie, à l’amour, car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille, mais surtout en étant moi, fier de l’être et heureux, car le bonheur est notre destin véritable. Lorsque je souhaite tout cela, il est toujours des petites gens, des petits méchants de la quotidienneté, membres inactifs de la norme du plus grand nombre qui ne se trouvant jamais ridicules dans leurs petites vies mièvres, sans rêves et sans folies se gaussent en gougloutant comme des dindons tout en aimant se repaître d’habitudes routinières composées d’ignorance hédonistement épicurienne Carpe Diemiste tout en relisant avec admiration les vœux de Jacques Brel pour la nouvelle année 1968 alors même que je me trouvais à cette date avec ma tante dans le salon de son appartement, assis sur un fauteuil Richelieu à suivre un cours oral sur l’apprentissage du sens de la vie, tandis qu’en fond sonore la radio diffusait ses programmes et en particulier ce Cher Jacques et ses vœux qui se composaient approximativement de ces paroles tandis que je n’étais pas encore venu au monde et que nous avions ma tante et moi, l’âge du monde, alors que j’ai maintenant l’âge qu’elle avait lorsqu’elle aimait à me répéter « lorsque que tu auras mon âge, tu te souviendras de nos conversations et alors, tu auras le regret de ne m’avoir jamais connu ».
Je vous souhaite de souhaiter.
Je vous souhaite de désirer.
Le bonheur, c’est déjà vouloir.
Comme en droit pénal, l’intention vaut l’action.
Le seul fait de rêver est déjà très important.
Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir.
Et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns.
Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer et d’oublier ce qu’il faut oublier.
Je vous souhaite des passions.
Je vous souhaite des silences.
Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil et des rires d’enfants.
Je vous souhaite de respecter les différences des autres parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrir.
Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence et aux vertus négatives de notre époque.
Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la recherche, à l’aventure, à la vie, à l’amour, car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille.
Je vous souhaite surtout d’être vous, fier de l’être et heureux, car le bonheur est notre destin véritable.
À toi qui, avec légèreté, parcours ces mots, n’oublie pas qu’un chat s’échappera un jour par la fenêtre de ton salon parce que lui aussi veut être du voyage et que de toute façon, il n’était pas question de l’abandonner, ni chez toi, ni ailleurs.
Et pour toi qui, également, a l’âge du monde, découvre tout ce qui a précédé avant d’en arriver à ce croisement avant la poursuite de ta lecture alors que tu es dans quelques hésitations, lorsque le départ du navire se produira, tu ne seras pas davantage à bord en raison même de cette hésitation et c’est en relisant une fois de plus, ce message que tu te souviendra que le voyage sur l’océan de la vie était à portée, mais que finalement, c’est la raisonnabilité qui l’a emporté sur la vie et la tienne…
À cet instant, il en est qui se trouvent non loin des côtes et des ports maritimes et se demandent si ce bâtiment ne serait pas amarré à proximité ou dans une crique à l’abri des regards alors qu’il se trouve précisément là où une unique personne pourra le trouver et en l’occurrence toi car il n’est pas prévu, ni maintenant, ni plus tard que des touristes puissent arpenter le navire vêtu à la bonne mode shortifiée teeshirtonnée tongalement claquettée avec ou sans chaussettes blanches, lunettes de soleil et sacochette en bandoulière remplie de piécettes à monnaie et ses alternatives en pantashort, pantacourt et bermuda qui ne seront jamais de mon goût en préférence pour les chemises Népalaises de couleurs vives accompagnées d’un pantalon militaire noir de style baggy ou un simple jean ainsi qu’une paire d’indémodables Caterpillar de couleur or ou noire avec une simple besace rouge en toile du plus bel effet pour parfaire un style j’menfoutisme à n’importe quel âge de la vie et autrement plus moderne que la chemisette estivale à manches courtes que ses concepteurs se demandent encore comment aucun homme ne s’est rendu compte que si le ridicule ne tue pas, il ne rend pas plus fort non plus. Et une préférence pour l’évasion musicale en compagnie de Zoé wess, Kendi Underground, d’ATB, de Ruben de Ronde & Aelyn, d’Armin van buuren, Above & Beyond et d’autres tellement peu connu de la norme du plus grand nombre en opposition frontale à la soupe musicale populaire sans goût et sans originalité qui passe sur les ondes FM au travers des radios généralistes qui accompagnent le petit déjeuner et le voyage en bouchon Lyonnais lors du passage de la ville pour les Nordistes qui viennent envahir la côte d’Azur à grand renfort de coups de soleil et d’insolation et pour les Marseillais qui partent à la découverte de la frite des ch’tis du Nord et de la pluie Bretonne au goût de beurre salé. Ces mêmes touristes à bob qui seraient incapables de s’abstenir d’arpenter mon navire en possession d’un paquet de chips contenant plus de matières grasses que de tranches de patates plus fines que des feuilles d’OCB, de glaces merveilleusement industrielles au goût chimiquement indéfinissable, de binouzes en canettes XXL et de ne pas toucher à tout alors que la bonne éducation est justement celle qui consiste à respecter les lieux où l’on se rend et plus particulièrement lorsque l’activité consiste à se divertir culturellement, cultuellement, spirituellement, philosophiquement en ne touchant à rien avec ou sans doigts dégueulasses. Te concernant, c’est justement cette bonne éducation que tu as acquises et que tu possèdes toujours en la pratiquant naturellement comme celle qui consiste et qui m’est tout autant évidente, à compléter la somme résiduelle manquante de la personne qui se trouve devant nous à la caisse du supermarché parce que personne ne devrait jamais à devoir reposer de la nourriture à cause d’un manque d’argent dans son porte-monnaie, tout comme tu pratiques assidûment un art quel qu’en soit sa nature et que ta préférence littéraire n’est jamais orientée vers les auteurs de supermarché tel que Marc Lévy, guillaume Musso et consorts sauf pour alimenter le feu d’une cheminée, mais sans que l’obligation ne te soit faite d’avoir parcouru les œuvres complètes de Platon, d’Aristote, d’Homère, de Spinoza, de Kant et autres œuvres du même acabit.
Pour l’épicurisme hédonistement carpe diemiste, l’évidence que tu ne te revendiques pas de ces deux premières écoles sans avoir parcouru l’intégralité des œuvres d’Épicure et d’Aristippe de Cyrène, l’est tout autant que l’endroit dans la partie à minima (très) haute ou ta position se trouve sur la courbe gaussienne de l’échelle de Wechsler sans que cela ne te définisse complètement car tu possèdes également sinon de l’autisme, de la hauteur de vue, des idées hautes et des idéaux, un goût naturellement absent pour les réunions troupalement regroupalement destinées à réunir des personnes théoriquement hautement perchées avec une cérébralité hypothétiquement follement éclairée comme un concert d’ATB autour d’un verre dont chacun espère que ce contenant lui sera destiné alors qu’il aurait été plus simple pour tous d’individualiser celui-ci ou devant un verre et que les individus se trouvant à l’extrémité de la table rectangulaire ne sont plus réellement devant bien qu’il est également naturel de se questionner afin de savoir si ce verre sera le même pour tous avec de multiples pailles au milieu d’une table ronde ou si chacun aura le sien avec tous les participants autour de chaque verre et dont on peut raisonnablement se demander comment il est possible de se réunir à plusieurs autour d’un verre lorsque chacun possède le sien et qu’il n’y a pas de verre au centre de la table pour convenir à cette tradition propositionnellement scriptée.
Exemple : « Retrouvons-nous autour d’un verre » ou « Rendez-vous devant un verre » en prenant soin de ne jamais préciser qui sera le bénéficiaire de ce foutu verre car il n’est toujours question que d’un seul contenant dans ces étranges propositions.
Concernant celle-là : « Allons prendre un verre », il s’agit certainement de s’en saisir sans savoir à l’avance à qui ce verre sera pris ou volé et ce qu’il conviendra d’en faire une fois ce dernier en main.
Concernant la visite du vaisseau et l’embarquement éventuel pour un voyage sur l’océan de la vie, c’est encore une tout autre histoire que je te raconterais, peut-être, plus tard car là, maintenant tout de suite, je me prépare à partir pour aller naviguer un peu en solo vers un ailleurs afin de te chercher plus loin, sinon ailleurs.
Ainsi, à toi de n’importe quel âge, dont le bocal crânien est rempli de folies en tout genre, qui est différente de la norme du plus grand nombre, asociale, foutraque, excentriquement cérébrale, libre du regard des autres ou qui essaie de t’en libérer et plus encore. Peut-être n’aurais-tu jamais souhaité lire ces lignes, mais parce que tu viens tout de même de les parcourir et dans ce cas, je ne te souhaite qu’une seule chose: de rester follement toi jusqu’à ce que tu expires ton dernier souffle de vie ou de marijuana ou les deux en même temps et de ne jamais devenir raisonnablement péniblement normale comme ces milliards de gens qui ne rêvent qu’avec la vie des autres sur les réseaux sociaux. Et surtout de ne jamais te fondre dans la masse humaine quelle que soit sa forme parce que la raisonnabilité, c’est la nourriture des gens malheureux de naissance qui passent leur vie à la chercher et qui veulent vivre le plus longtemps possible avec des couches pour adultes pleines de nourriture liquide digérée dans des EHPAD hors de prix.
Je sais que ça fait plus qu’une chose, mais c’est parce que tu vis certainement, toi aussi, à plusieurs dans ta tête.
J’espère qu’en lisant tout ceci, tu auras perçu quelques traits d’humour, car j’en ai saupoudré le contenu en tentant d’être toujours parcimonieux pour éviter d’être dans la lourdeur stylistique indigeste comme celle que l’on retrouve chez Mac Do, KFC, Burger King et dans toute la bouffe industrielle…
J’aurai pu écrire de la soupe populaire en copiant sur tous les autres tandis qu’eux-mêmes copient également régulièrement sur eux et que les premiers copient sur les derniers et inversement et qui rend cet ensemble génialissime pour monsieur et madame tout le monde, mais inassimilable pour ceux qui ont de l’esprit et un cerveau un peu trop développé et tandis qu’un grand nombre de M & M argueront que c’est par nature reposant pour le cerveau et auxquels, je répondrais qu’aucun argument n’est jamais recevable pour ne pas apprendre, ne pas faire d’effort et que ce sont, tout au plus, des excuses de quatre sous, jetées à la volée comme des cahouettes pour refouler les intellos, les gros cerveaux ou les personnes perçues comme telles.
Si en revanche, ta boite crânienne en carton-pâte est remplie de normalité d’un seul genre, tu viens seulement de perdre un peu de ton temps (qui se trouve maintenant avec le reste de l’éternité).
Post-scriptum,
Je ne suis pas sensible à l’esbroufe, aux effets de manches et autres similarités similairement semblablement proche de la technicité propre au passage de brillantine coiffeuristique que l’on associe généralement et plus précisément à la flagornerie de bas étage et qui se trouvent être de bon ton entre les humains pour n’être que dans une forme de manipulation dans un but d’obtenir quelque chose d’autrui (amitié, amour, argent, compassion, écoute, temps, reconnaissance, sexe,…) quelle que soit la hauteur de l’intellect de la personne qui s’adonne à cette pratique et que je détecte plus rapidement qu’un battement de paupière dont la vitesse est d’environ 0,04 seconde. Il ne suffit donc pas de m’aborder en s’affichant comme étant une Minerve ou une autiste pour m’en mettre plein la vue, ni même d’essayer de me coller un roman sous le nez avec une originalité feinte parce que je ne suis pas de ceux qui s’émerveillent niaisement devant n’importe quoi. De même qu’il est de coutume, pour le plus grand nombre, de croire qu’il est aisé de séduire un homme avec des artifices de toute nature, il en est d’une toute autre affaire me concernant.
Traduction : Ranges tes boobs en silicone, ton maquillage, tes bijoux en toc, ta teinture capillaire et tes fringues en provenance de boboland.
J’ai une préférence pour l’intellect, la simplicité, la bienveillance et la prévenance qui sont les maîtres mots pour susciter en moi de la curiosité, de l’intérêt et un éventuel désir de poursuivre une conversation ou une aventure humaine.
Tu dois maintenant, si cela ne fut pas le cas précédemment, te demander si c’est précisément à toi que je m’adresse ou à une personne sensiblement différente qui serait susceptible de te ressembler sur les rares points que j’ai évoqué et qui résonne en toi comme un bol Tibétain au milieu de la forêt de Lulang au sein de la vallée de Nyingchi. La réponse pourrait être celle que tu n’attends pas sauf à vouloir croire quelque chose qui t’arrange pour des raisons qui te sont personnelles à moins que ce raisonnement ne soit l’exact opposé ou plus ou moins nuancé car il est une vérité universelle que ce sont les p’tits riens et les pas-grand-chose qui font la différence tout comme le battement d’ailes d’un butterfly chaos sur le point planétairement opposé à celui où une tornade s’abat ou le réchauffement climatique résolument définitif par le pet de trop d’une vache qui se fout complètement de l’extinction de la race humaine qui veut à tout prix se sauver elle-même en prétextant vouloir sauver Gaïa des méchantes vaches, des agriculteurs, de tous ceux qui roulent en diesel en fumant des clopes et des autres qui ne vivent pas dans la peur des légendes urbaines telle que celle de Candyman.
Sans doute serait-il plus simple pour moi de t’écrire directement, mais si la simplicité m’était conté, je ne la comprendrais pas davantage et la mise en œuvre de cette insoutenable légèreté de l’être me plongerait alors dans un abyme de questionnement d’une exceptionnelle complexité dont j’aurai une extrême difficulté à m’en sortir lorsqu’il me faudrait choisir entre mes idéaux, mon souhait de perfection, cette légèreté et cette évolution perpétuelle pour essayer d’être un peu meilleur ou moins plus pire que la veille alors que chaque jour est le premier jour du reste de ma vie et dont mes tatouages dans le cou et sur la nuque sont présents pour me le rappeler quotidiennement.
Avant de mettre un terme à ta lecture, il est une devinette d’une déconcertante facilité à élucider, et il ne fait aucun doute que tu trouveras instantanément la bonne réponse…
Le cui d’un oiseau Haut Perché sur une branche d’un arbre naturellement boisé est-il plus élevé que le QI d’un humain dépressif au fond du trou en train de creuser avec une pelle en manche de bois provenant de l’arbre sur lequel l’oiseau est hautement perché ?
En résumé, la taille du cerveau est-elle synonyme d’un cui ou d’un QI élevé ?
C’est terminé… (jusqu’à la prochaine mise à jour)
Si tu es encore là, pour ma part, là, maintenant, tout de suite je suis certainement ailleurs en train de voyager sur l’océan de la vie ou en train d’écrire un article dans le journal de bord de mon navire bien que j’aimerais marcher ici en ta compagnie pour un bout de chemin supplémentaire. On se retrouvera donc plus tard et nulle inquiétude à avoir quant au chemin que tu auras emprunté, je saurai te retrouver afin de te donner, au fil du temps, tous les indices dont tu auras besoin pour connaître l’emplacement du navire lorsque ce temps sera venu.
Tu peux désormais continuer à vivre la tienne, en suivre le cours ou la poursuivre…
Si à cet instant, tu viens de te rendre compte que son emplacement ne te sera jamais dévoilé en raison que tu as opté pour la pose selfique précédemment évoquée quelque part dans cette présentation avec ou sans filtre peaulatoire smartphonien ou une erreur 404, c’est ce que l’on nomme communément « la dure réalité de la vie » ou « le monde des adultes » et c’est précisément l’endroit où j’aime vivre car l’adulescence, c’est sympa lors de la transition, mais encore davantage lorsqu’elle se termine.
Maintenant, si en ayant lu tout ceci, tu penses que je sors d’un asylum d’aliénés, je tiens à préciser que j’y vis toute l’année avec plus de 8 000 000 000 (milliards) de gens. J’essaie même d’en soigner la majorité du plus grand nombre en ne leur adressant jamais la parole, histoire qu’ils puissent se développer seuls, mais malheureusement la plupart d’entre eux finissent par s’asseoir sur un canapé, devant une télévision.
Et dans ce cas, je me désole d’avoir échoué à rendre le monde meilleur, mais je persévère dans mon œuvre en espérant qu’un jour, le monde manquera de téléviseurs. Ou de canapés.
Si tu as trouvé cette présentation manifestement trop longue et que tu en as raté arrêt de métro, de train, que ton repas s’en est trouvé carbonisé*, je t’en présente mes excuses les plus sincères, mais pour ma défense, je me dois d’arguer que je me suis seulement laissé dériver dans mon cerveau une fois de plus en raison que je ne sais toujours pas nager plus efficacement qu’un pavé de mai 68 dans une piscine communale.
*Non, ce n’est pas un prétexte pour t’inviter à dîner… Quoi que… Commençons par un Starbucks rue Victor Hugo. (Tous les dimanches entre 10H30 et 14H30)
Si au contraire, tu es déçue par une telle courtitude, j’accepte d’en convenir, mais c’est le principe même d’un infime reflet que de n’en laisser percevoir que des bribes. Pour ma part, il m’est d’avis que ma présentation est incomplète, bien que sincère, toutefois, il n’est d’inquiétude à conserver sur ce sujet, car rien n’est définitif et pas même le terme de ton parcours littéraire. (Si tu cherches un éventuel sous-texte qui serait dissimulé entre les lignes, ne perds pas ton temps inutilement, ce ne sont que des espaces vides destinés à rendre le texte plus lisible).
Avant de nous quitter, toi et moi, provisoirement ou définitivement, si ce n’est pas déjà le cas, garde en tête que les éventuelles contradictions dans l’affichage scriptural de mon raisonnement auxquelles tu as peut-être été confronté lors de ta lecture n’ont rien d’exceptionnelles en raison que je ne suis jamais d’une linéarité vertigineusement autoroutière, mais tout et son contraire à la fois avec un fil d’Ariane rouge vif lorsque l’emprunt de chemins tortueux me ramènent fréquemment aux croisements précédents afin d’en emprunter un nouveau pour découvrir d’autres raisonnements afin que mes certitudes ne puissent jamais s’enraciner durablement. C’est également un trait de ma nature paradoxale, mais ça c’est encore une autre histoire.
Parce que c’est toi, parce que peut-être que dans l’avenir ce sera nous, s’il est des mots que je te souhaite de ne jamais retenir, des paroles que tu ne devrais jamais omettre de prononcer envers une personne que tu estimes, que tu aimes, que tu admires, ce sont les belles choses de la vie. Qu’importe que la personne à laquelle tu adresses une attention sincère en paroles ne l’entend pas, ne l’écoute pas, la refuse, la moque, la minimise, s’en méfie, ta seule responsabilité, ton seul devoir envers cette personne est d’être honnête et sincère lorsque tu prononceras ces mots.
Les belles choses de la vie, qu’elles sont-elles ?
Tu le sauras lorsque le moment sera venu pour toi d’aimer une personne tous les jours comme au premier jour en ayant pleinement accepté l’idée que tu pourrais la perdre du jour au lendemain qu’elle qu’en soit la raison.
Il n’est de doute que tu auras finalement perçu en l’encéphaloscriptique que j’ai pris le temps de concevoir dans cette incomplète présentation et de mettre en ligne pour susciter en toi en tant qu’enfant sauvage fougueusement cérébrée, le souhait d’un vif intérêt qui était susceptible d’être particulièrement agréable à parcourir avec une inextinguible joie pareille à un animal sauvage lors d’une escapade printanière même si je ne rencontre dans mes propositions dominicales escapadesques, qu’un succès égal à ma pauvreté scripturale tant mon incapacité à faire preuve d’une belle complexité est telle qu’elle ne peut se montrer digne d’intérêt pour le lambdasien qui ne saurait se contenter d’une derme outrageusement insultante en raison que le barreau de l’échelle de Wechsler sur lequel il est assis est follement vertigineusement plus élevé que le mien qui n’est, lui, guère plus haut que le plancher océanique de la fosse des Mariannes et duquel, il m’est impossible de m’en dégager en vertu que l’on ne peut péter plus haut que son cul et n’étant en capacité d’égaler l’art littéraire des épicuriens hédonistement carpe diemistes, je suis dans la contrainte intellectuelle qui est la mienne d’être condamné à envier ces lettrés à l’intelligence hors norme qui sont pour moi des madeleines de Proust tant mon enfance m’avait préparé avec tendresse à ce futur bannissement en raison d’un intellect d’une telle affligeance que ma scripturalité en serait à jamais le reflet avec des phrases d’une infinie niaiserie que n’importe quel adulescent pratiquant l’écriture classiquement inclusive se gausse désormais devant ce qu’il est convenu de nommer de la dermite pour lecteur professionnel de Martine à la ferme et qui sera toujours indiscutablement la preuve que je n’atteindrai jamais le niveau minimal requis pour comprendre les attendus qu’il est de bon ton de respecter afin de ne pas perdre un éventuel lectorat désireux de s’approprier des connaissances en de multiples matières afin de toujours progresser dans la préhension cérébrale intrinsèque à chaque pensée que ces lambdasiens aiment à creuser avec persévérance afin d’en découvrir les origines et dont les réponses ne peuvent s’offrir à la mienne qui est ridiculement risible tant il est évident que je suis dans l’inaptitude cérébralière de donner vie à un texte d’une portée musicalement voyageuse qui égalerait la beauté de tous les matins du monde, l’espace d’un fugace instant propre à celui d’un déjeuner de soleil au bord du monde alors que la brise matinale emporterait avec elle les dernières notes de Passacaille de Georg Friedrich Haendel. Ainsi, afin d’assumer ma condition humaine d’autiste Asperger sachant tout juste former des phrases d’une effrayante platitude et bien que je serais dans la tentation dès maintenant de t’enquérir propositionellement afin de partager un peu de temps ensemble entre cérébré uniquement, lors d’un après-midi particulier destiné à nous rencontrer différemment que lors des réunions regroupalement troupales de personnes théoriquement haut perchées avec une cérébralité hypothétiquement follement éclairée comme un concert d’ATB pour s’en aller rejoindre des sphères supposément intellectuelles autour ou devant un verre en raison que la téloche est en panne et qu’il n’y plus de concurrent sérieux pour un tournoi de bière pong, en se contentant pour cette première fois d’un ping intrinsèque à ta nature avant de se (re)trouver plus tard en journée pour une dégustation dévoratrice d’un gâteau roulé à la confiture de framboise, de glace au chocolat, d’un pain d’épices ou d’une tarte aux pommes (le tout 100% fait maison) que nous avalerions avec gourmandise, complémentés d’accompagnements liquides tel que du jus de fruits, du jus de carottes ou du café, car c’est de cela dont il s’agit finalement. De partage, de nourritures terrestres, intellectuelles autistiques et de tout ce qui va avec lorsque l’on se trouve à la bonne place quelque part dans l’univers en bonne et agréable compagnie. Toutefois, je me dois de te prévenir que lorsque nous nous rencontrerons, l’accès ne te sera pas immédiatement garantie car je doute que le maître de bord laisse passer qui que ce soit sans le billet adéquat en raison qu’il n’y en a qu’un, que je ne sais pas moi-même qui le possède actuellement même si je t’ai déjà intégré à mes futurs souvenirs et que tout comme toi, je dois composer avec ce personnage haut en couleur qui jamais n’hésite à faire trébucher les personnes qui s’aventurent sur la passerelle menant au navire afin de les faire sombrer définitivement dans l’abysse insondable du gouffre d’Hadès où règne la norme alitée bordée comme un lit au carré militaire.
À bientôt dans nos souvenirs communs…
Ne nous éloignons jamais plus loin qu’un regard, qu’une pensée et restons à jamais unis par ce que nous sommes tous deux… Des enfants sauvages.
À te lire… Ou pas.
Concernant les fhôtes, il est inutile de m’en faire part, je finirai par les trouver tout seul… Pour le terme « gens » que j’utilise fréquemment, c’est péjoratif et parfaitement assumé.
S’il te reste un peu de temps et que tu souhaites poursuivre avec la lecture de ma recherche amoureuse, c’est par ici avec Minerve.

