Dimanche 06 avril 2025
C’est le grand jour !
Quelques entraînements nécessaires plus tard, au nombre de trois et dont je te souhaite de les avoir suivis avec application sont désormais du passé et c’est donc avec une parfaite préparation que tu vas maintenant affronter cette épreuve littéraire olympique dont il est et sera toujours déraisonnable de l’aborder ainsi, avec un dilettantisme qui confinera irrémédiablement à l’échec le plus mordant et le plus cruel qu’un être humain puisse rencontrer au cours d’une simple phrase sauf à être une Minerve, simplement autiste, sinon fougueusement cortiqué, voire cérébré à l’extrême.
Avant de publier cette lettre, cette épreuve olympique, cette phrase résumant brièvement ce que je suis intrinsèquement, j’ai pris le temps nécessaire pour une lente relecture, non comme un dilettante littéraire, mais avec le plus grand soin, afin de ne me perdre moi-même dans les méandres de ma propre cérébralité, elle-même n’étant qu’une surface similaire à celle d’un océan, tandis que les profondeurs de la fosse des Mariannes ne seraient en comparaison de ma psyché avec ces abysses cérébrales dont j’aime à les parcourir avec une joie qui se renouvelle toujours comme au premier jour, qu’une simple flaque d’eau après une courte averse, lors d’une soirée de printemps au milieu de quelque part, d’ailleurs ou de n’importe où…
Il n’est plus temps, maintenant, de tergiverser, d’être dans une craintive hésitation si les trois entrainements ont été suivis avec application…
Avertissement : si au cours de ta lecture, un sentiment de terreur devait s’appesantir sur toi, il n’est de honte à ressentir, car c’est là ce qui arrive fréquemment lorsque l’on se retrouve seul au milieu d’un océan inconnu dans un frêle esquif.
L’épreuve commence maintenant !
Avant de te lancer dans cette aventure apoplexique de préhension cérébrale dans les méandres de ma psyché autistiquement développée de manière simplement encéphaloscriptique avec un dilettantisme lexical et littéraire inhumain pour une parcelle de l’humanité comportant 99,99 % de celle-ci, comprenant naturellement ceux qui en lisant cette première phrase auront une tendance naturelle à se chier dans le cerveau, d’autres plus intelligents à chier leur cerveau dans leur culotte et ceux qui se prétendent pratiquement au sommet de l’échelle de Weschler à la transformer en sciure afin de la liquéfier pour la délayer dans leur liquide cérébral comme une farine de tapioca pour la rendre plus facilement assimilable et en comprendre le minimum requis, je te recommande de te préparer un contenant rigide contenant une quantité de liquide suffisante pour te permettre une optimale hydratation cérébrale en raison qu’il est un risque non-négligeable que ton liquide céphalo-rachidien pourrait s’en retrouver déshydraté, sinon putréfié avant le terme de ce développement d’un infime fragment de ma pensée, d’une exceptionnelle complexité uniquement pour quelques-uns et d’une affligeante banalité pour les personnes se revendiquant d’une très haute potentialité intellectualisée en raison que le développement de ma pensée ne sera jamais assez complexe pour susciter chez cette condition humaine cérébralement supérieure, un attrait minimal qui serait susceptible de développer en elle un désir d’échange tant je me montre peu digne de ses capacités cérébrales, bien que ce ne soit pas faute d’essayer, de tenter de persévérer et de poursuivre dans la création de nouvelles liaisons synaptiques afin de progresser pour, à mon tour, être admis au rang minimal des hauts potentiels intellectuels, mais dont il semble plus que probable que mes développement encéphaloscriptiques soient d’un niveau tellement malingres et rabougris que je ne dois certainement susciter que de la raillerie en complément du manque de maitrise de langage scriptique dont je fais preuve alors que ces derniers évoluent déjà dans des sphères qui me seront certainement toujours inatteignable de par mon quotient intellectuel dont je n’ose prétendre qu’il puisse se situer au-dessus de la moyenne dont le plus grand nombre constitue une courbe extrêmement haute sur un arrondi gaussien, non par pure réalité, mais par modestie et par badinerie, car la matérialité qui va suivre sera d’une nature apoplexique pour quiconque aura entrepris ceci comme une plaisanterie composée de curiosité et de raillerie à venir bien que l’édification de cette phrase a été réalisé avec nonchalance et fainéantise en raison que je suis un intellectuel paresseux malgré mon TDAH lorsqu’il s’agit de de terminer hâtivement ce que j’ai commencé et s’il se trouve des lacunes dans mon raisonnement, ce sera par inattention et une forme empreinte de j’menfoutisme associée à l’oubli de revenir compléter ce qui est nécessairement utile à sa pleine et entière préhension, mais dont je ne doute pas que tu te feras un plaisir de me reprendre uniquement après en avoir terminé la lecture complète de la première phrase, car s’il est une impolitesse caractéristique des gougnafiers, c’est justement de s’arrêter au milieu de celle-ci pour interpeller l’auteur alors que la méconnaissance est absolue concernant cette lacune relevé un instant avec sa complétude éventuellement réparée plus loin dans le texte et qui ferait passer ces rustres pour ce qu’ils sont réellement en l’occurrence des paltoquets, mais parce qu’il est maintenant temps de commencer par le début du sujet et dont je te souhaite d’en avoir parcouru les prémisses à l’est d’Eden ou à l’ouest de quelque part, puis au sud de la raison ou au nord de la folie pour être à la bonne place quelque part dans l’univers physique bien que ces directions n’existent pas en lui, tout comme la notion de temps qui lui est intrinsèquement dissociée et ne peut en être autrement, tandis que dans la conscience humaine, la folie, elle, est toujours associée, à minima, à l’extravagance, la paradoxalité, l’étrangeté, la bizarrerie et plus fréquemment à l’irréflexion, la déraison, l’iraisonnabilité, l’égarement de l’esprit, alors que pour les possesseurs de particule élémentaire, d’un élément primaire, il serait mortel pour chacun de nous de se laisser porter par le courant de l’humanité en ce qu’elle ignore sa destination et les conditions de son voyage préférant somnoler avec l’intégralité des psychotropes alimentaires mis à sa disposition en rejoignant les hordes de petits moutons prompts à croire le plus ignorant des professionnels de la politique spectacle, adeptes des coups d’éclats médiatiques pour exister auprès des troupeaux de baiseurs de pieds, sinon des influenceurs d’inculture dont l’unique souhait est de se brillantiner chaque matin le jouet avec plus de ferveur que la veille en observant le nombre de nouveaux likes et de suiveurs alors que des ouvrages des plus grands penseurs de l’humanité pourrissent dans les greniers, les caves et les décharges ou terminent de se consumer dans des centres d’incinérations urbains en raison qu’il est toujours plus agréable d’avaler, de se faire perfuser et de se faire infuser de la science et des connaissances sans le moindre effort masticatoire cerveaulesque afin de gloser troupalement entre sophistes terrassiens estivaux avec la nécessité subjective de discuter entre ergoteurs à propos de « quelque chose » qui repose seulement chez chacun sur la manière dont celle-ci est organisée, dont en particulier la Carpe Diem qui est le poisson préféré des hédoniens hédonistes et des épicuristes épicuriens sans qu’aucun d’eux ne soient capables d’en apprécier toute la suavité, car dans l’ignorance de ce que sont les courants philosophiques que sont l’hédonisme et l’épicurisme sans devoir en chercher, à strict minima, la définition dans un dictionnaire, sinon une connaissance plus approfondie, alors qu’en ce qui concerne le poème d’Horace, il n’est pas utile de l’évoquer davantage, car son existence est encore plus méconnue (autant le poème que son auteur) et c’est là, le tragique des sociétés modernes ayant érigées l’inculture au rang d’art majeur et dont ce doigt leur montre la lune tandis qu’ils observent cet art doigtesque plutôt que ce cailloux stellaire avec l’ignorance propre aux nouveaux nihilistes abonnés aux chaînes Youtubesques des cancres de troisième zones faisant passer les « intellos » pour des réacs et des rétrogrades incapables de prononcer des discours gloubiboulguesques assimilables par la norme du plus grand nombre et celle de tous les autres qui, elle, aime à se reconnaître en l’autre en ce que tous partage la même pensée et qu’elle se divise indéfiniment en réduisant la part de chacun de ces coreligionnaires qui pensent également de la même façon, donc pas grand-chose afin de ne pas se retrouver isolé de cette norme du plus grand nombre et de sa comparse qui clament haut et fort, « Carpe Diem, nous sommes hédonistes, épicuriens, nous sommes les rois du monde ! » tout en siégeant sur des trônes à lunettes que même les scathophagas stercorarias n’osent fréquenter et tandis que nous ne nous accorderons que sur un profond désaccord et qu’ils se conforteront avec cette chimère qui se répand sans fin comme un réseau neuronal sans cesse alimenté par lui-même et ne cessera sa progression qu’avec la disparition de ses détenteurs, alors qu’elle est précisément celle du monstre qui a toujours été défaillante et n’a jamais eu de cesse et pas davantage au XXIe siècle de s’en prendre aux asociaux, aux libres penseurs qui refusent l’inclusivité forcée et bienveillante proposée avec les quolibets, la menace d’ostracisation, et le bannissement dont chacun de nous n’en a cure en raison que nous sommes voués à voler trop près d’un soleil pour nous consumer avec un inextinguible bonheur et recommencer tous les jours comme au premier jour en observant l’inhumanité humaine dans sa normalité la plus absolue tout en étant glacés d’effroi, terrifiés à l’idée que nous aurions pu naître dans cette communauté sans la conscience nécessaire pour s’en rendre compte et se réveiller terrorisés, en raison qu’elle est le monstre cauchemardesque de nos terreurs infantiles les plus angoissantes et les plus absolues que l’on puisse invoquer alors que notre imaginaire est en développement perpétuel tout comme l’expansion de l’univers qui semble sans fin et dont l’effondrement n’aura pas le temps de nous surprendre car instantané en raison qu’il sera commun des instants au sein de l’existence de chaque individu que nous sommes, qui s’agrègent et s’entremêlent afin de former une excroissance temporelle dont la finalité est de parvenir à s’évader de la linéarité intrinsèque liée à l’existence humaine et que l’on nomme communément « Tous les matins du monde », le plus souvent vécu durant quelques millièmes de secondes, dont rien ne peut laisser présager l’arrivée et dont il n’est possible ni de les retenir, ni de les revivre sous quelques formes que ce soit et pas davantage de s’en extraire pour observer ce soubresaut dans la courbure parfaite de la ligne du temps qui s’étire dans l’exacte opposée de la septième direction depuis la renaissance de notre univers et dont il est prévu qu’il implose de nouveau au terme de son expiration afin de revenir à son état initial avant d’exploser en un nouveau Big Bang et qui n’est rien que la conséquence d’une respiration cosmologique incomplètement préhensible cérébralement à l’échelle de l’humanité et pas davantage destiné à pouvoir être appréhendé sauf à vouloir observer à l’œil nu ce que les scientifiques ont appelé « la particule de Dieu » et qui n’est autre qu’une particule élémentaire directement issue de l’intervalle entre les mouvements de la respiration cosmique alors que pour l’élément primaire, c’est par la seule attentivité à ce dernier qu’il est possible de le percevoir cérébralement au-delà de la conscience lors d’un fugace instant originel de quelques millièmes de seconde avec la possibilité de l’étirer durant quelques rarissimes secondes dès lors que l’on accepte de s’accorder avec lui, car il se précède lui-même d’une modification structurelle afin que de son imprévisibilité, puisse apparaître une atonie de la conscience pour laisser place à la naissance de tous les matins du monde et dont nous devrions sans cesse nous en saisir avec déférence tant ils n’apparaissent qu’en fréquences qu’exceptionnelles et dont la plus infime perturbation est toujours susceptible de le briser comme un fil de cristal analogue à un fil de vie ou de celui de l’aranéide qui veille avec une remarquable acuité afin de me prémunir des dangers de toutes interactions humaines non désirées afin que si la nécessité s’impose, je puisse mettre le cap à contre-courant tel les plis d’un oru kami fréquemment à contre sens de ce qu’ils paraissent au premier regard en raison que similairement semblable à nombre de misanthrope humaniste, j’ai une aversion naturelle pour le genre humain, tandis que ceux que j’apprécie sont une exception et c’est précisément pour m’éviter une forme de heurtisme que je reste vigilant, attentif et concentré en opposition aux humains en relation couplatoire qui se contentent d’être assis l’un à côté de l’autre ou en face à face en restant chacun également vigilant, attentif et concentré, eux, sur leur écran de smartphone, en prenant soin de ne jamais s’adresser la parole, ni même d’échanger un regard, car trop occupés à se rendre compte que la solitude du couple est en cours d’installation durable et définitive dans ce qui les sépare et qu’un matin sera celui ou l’un deux se réveillera avec la sensation d’avoir gâché une partie de sa vie et que le temps de l’amertume et des reproches sera venu après avoir omis durant trop longtemps que la folie amoureuse, ce n’est pas fromage et dessert au restaurant, mais des p’tits riens et des pas-grand-chose qui font la différence et que l’on associe toujours à une façon de s’aimer tous les jours comme au premier jour sans considérer que l’autre n’est qu’un acquis, une pièce de mobilier, un prisonnier volontaire alors que l’inattention est toujours une forme de claudication dans une relation couplatoire menant systématiquement au bord du gouffre de la séparation et dans mon cas à une légère collision cérébrale qui provoquerait une inspiration autistique plus forte et en particulier vers la confirmation que la solitude naturellement heureuse agréablement vécue et toujours privilégiée n’est jamais autre chose que la conséquence du kaléidoscope de ce qu’est l’humanité dans sa diversité la moins reluisante, la plus vile, la plus ennuyeuse alors que l’intelligence, dont il en est qui se prévalent, ne se découvre pas comme une pièce de vingt centimes au fond d’une poche de manteau que l’on sort du placard au début de la saison hivernalement froide en sirotant une vidéo youtubesque comme un mojito en terrasse avec d’autres expertologues en expertologie d’improbables formes d’intelligences avant de se rendre compte qu’une flaque de liquide céphalo-rachidien s’est répandue sur le sol ou avec un amas de feuilles boisées livresque de développement personnel que l’on trouve par hasard au détour d’une étagère dans un librairie spécialisée dans le rétrécissement cérébral promu à grand renfort de publicités par des gourous qui en rêvent toujours des retours sur investissement en raison que pour berner un lambdasien, il suffit simplement de le brosser dans le sens du poil en lui décernant des titres honorifiques d’intelligences supérieures multiples et dont leurs validités scientifiques est d’un niveau intégralement inverse à l’opposé du zéro mathématique et dans le meilleur des cas une arnaque naturellement pure dont les détracteurs seront toujours voués au bûcher, aux gémonies, mortifiés et placés au pilori en place publique en raison de leur incroyance, de leur impiété face aux nouveaux dogmes des sociétés communautaires qui imposent sans contradictions imaginables, des certitudes à chacun sans qu’il ne soient jamais nécessaire de se cultiver, d’apprendre, de s’instruire, en bannissant tout esprit critique qui ne sera toujours interprété que comme une injure publique, dont la vitupération sera toujours de bon aloi et qui pour ma part sera toujours traduite comme une forme d’ignorance crasse tandis qu’inlassablement, je poursuivrais mon développement cérébral en sélectionnant avec soin mes ouvrages en opposition au panurgisme moutonnier du Panem et circenses parce qu’il n’est de bravoure et d’honneur à accepter de s’accorder une prétendue nouvelle conscience de soi de parce qu’elle serait une évolution vers des potentialités multiples avec des constructions phraséologiques bancales dont la matière principale est insoluble et indissoluble dans le liquide céphalo-rachidien des individus cérébralement constitué d’un organe permettant « théoriquement » le développement d’une pensée complexe qui en oublient systématiquement qu’une préparation d’un voyage sur l’océan de la vie, ça ne s’improvise pas comme le choix inconséquent d’une boîte de pâté et d’un paquet de chips accompagnés d’une bouteille de vinasse vinaigrée rosée, alors que mon rêve n’est que celui de rencontrer du cerveau Minervien, autistique, du gros, du dodu, du galbé, du généreux, de l’époustouflant, le genre de cérébralité qui incite la personne qui le possède à te tancer en ce que tu as le regard concentré sur ses circonvolutions cérébrales généreuses plutôt que sur son regard et que tu passes pour un pervers cérébral exhibant un cerveau pleins de TSA tandis que chacun se concentre prioritairement sur ce qui l’intéresse le plus et que la norme du plus grand nombre et celle de tous les autres auront imaginé une paire de boobs et qu’elles seront toujours enfermée dans leur prison mentale, occupés à vider leur cerveau plus rapidement qu’elles ne le remplissent de manière encyclopédique avec n’importe quelle matière et prioritairement celles qui sont toujours indissolubles et insolubles alors qu’elles n’ont pour moi, pas davantage d’intérêt que le manque de réflexion, d’analyse personnelle et d’esprit critique tout comme la diarrhée mentale et verbale ainsi que le verbiage scolaire servant à impressionner la plèbe qui me saoule grave alors que pour me saouler sans alcool, faut être fortiche, mais parce que je viens d’emporter ta curiosité un peu trop loin vers un univers dont tu n’avais prévu qu’il pouvait être aussi éloigné que celui dans lequel tu vis avec ta différence, je te propose de nous en retourner, non dans l’opposition au septième point cardinal, mais plus simplement là, où nous nous sommes croisés en tout premier lieu et parce que tout le temps que nous avons emprunté à Chronos pour parvenir à nous éviter en prenant chacun des décisions qui ne nous ont pas menés pas à nous croiser ont sensiblement augmentées les probabilités de rencontrer une autre personne qui nous fera prochainement oublier que l’on s’attendait mutuellement depuis tant d’années et que notre improbable rencontre devait se produire quelque part de par le monde et que cette même rencontre dont nous nous étions individuellement et mutuellement persuadé sans être convaincu en raison que nous ne serons jamais, ni l’un, ni vaincus sauf pour quelqu’un, bien que tant pis pour lui comme le proclamait Jean Dion et que nous finirons par oublier que l’un de nous sera peut-être toujours à la recherche de l’autre tandis que toi ou moi serons désormais avec la personne qui avait également cette indéfectible croyance qu’une rencontre extraordinaire se produirait un jour et que nous étions destinés à nous rencontrer enfin avec cet idéalisme fou dont, seuls quelque rares autistes le possèdent, des Minerves et des Mercures également, le cultivent générationnellement depuis l’aube de l’humanité en raison qu’il est contenu dans notre élément primaire, notre particule élémentaire et que l’on arrache qu’au prix d’un bannissement définitif au-delà du gouffre d’Hadès, par-delà la passerelle qui surplombe les abysses insondables de l’inconscience au sein de la société inhumainement humaine, bien que si tu ne saches plus ce qu’est cet élément primaire qui nous définit, cette particule élémentaire qui nous relie, c’est que l’un de nous se trouve, en cet instant et depuis toujours, soit à la mauvaise place quelque part dans l’univers et parce que ce n’est pas de moi dont il s’agit, il te revient d’occuper la place qui est la tienne avec cette idée fréquemment persistante que j’écris régulièrement de la dermite semblable à celle de Piero Manzoni en 1961, soit parce que tu as décidé de l’arracher pour te conformer à la norme du plus grand nombre ou celle de tous les autres en raison que ta différence autistique t’étais insupportable à vivre et dont il ne te sera jamais pardonné d’avoir renié ton intrinsèque nature alors que je t’espère toi et non toi qui a choisi le reniement, toujours nulle part en un autre lieu que celui des limbes de l’autisme, de la différence, de l’intelligence, au fin fond de la forêt ou ailleurs en voyage sur l’océan de la vie par-delà les abîmes du gouffre d’Hadès en raison que c’est en ces endroits que tu préfères encore et toujours te trouver tandis que les autres se trouvent perpétuellement ici et là, que tes rencontres sont toujours parcimonieusement sélectionnées et que tu as une naturelle tendance à l’évitement des réunions troupales, mais que le genre humain te fascine toujours autant et que les composantes de cette espèce te permettent régulièrement d’assouvir des besoins d’analyses socio-ethno-anthropologiques tout comme les astronomes étudient l’univers uniquement à distance, il est désormais temps de prendre une inspiration autistique et de faire preuve de centripétisme autismologique afin d’être en accord avec ta nature intrinsèque sauf à être une Minerve, car ce n’est toujours pas à toi que je m’adresse, même si tu parsèmes tes observations sur des pages papelardisées boisées, sinon virtuelles à destination de nul groupe humain en particulier, mais de tous ceux qui sont susceptibles de s’intéresser à tes travaux et sans que pour autant ton univers des possibles ne s’en trouve effleuré de par une propension à l’hermétisme tel qu’également est le mien tant mon attrait pour « les gens » est égal à ma facilité à rencontrer des cérébralités fougueusement développées, mais qui se bornent à l’inexistence de ces dernières dans les lieux où elles s’affichent en surexposition permanente telle que l’on pourrait les imaginer chez Mensa, aussi dois-je me contenter de travaux de philosophie afin d’être stimulé cérébralement, tandis qu’aucune issue n’est visible pour quiconque étant étranger à notre intrinsèque nature d’enfant sauvage, d’autiste et dont nous préservons l’unique accès avec une fougue férocité trop complexe pour la norme du plus grand nombre et celle de tous les autres qui, chacune, aiment se partager avec elle-même en son propre reflet accompagnée de cette pensée commune qui s’étale sans fin comme une flaque de mercure en la divisant indéfiniment afin que chacun puisse obtenir cette particularité que nul autiste ne revendique en ce qu’elle est consubstantielle de sa cérébralité de par des connexions neuronales d’une complexité qu’en comparaison la number 31 de Jackson Pollock ne serait qu’une pale esquisse et dont la folie de ce maître nous est commune, bien qu’uniquement pour ceux qui n’ont été dompté, mais à ce que tu es et sera inlassablement intrinsèquement afin d’entrer en résonnance avec cet être que tu t’échines et à raison de dissimuler sous des atours de sociabilité pour mieux te protéger et dont je te souhaite de ne jamais accepter cette transgression, alors que pour ma part, j’ai eu la chance et le bonheur de ne jamais avoir eu de guides pour m’enchaîner dans la condition humaine de la normalité du plus grand nombre ou de sa comparse et ainsi, m’a permis de faire ressurgir mes origines dès lors que j’ai admis que mon atavisme ne disparaîtrait pas et qu’il était temps de partir en voyage sur l’océan de la vie en seule compagnie de l’araignée du destin qui, elle, tisse un fil de soie alors que je ne tisse que le fil de ma vie et dont ses vibrations sont autant de signaux à décoder pour changer de cap, hisser la voilure, accoster et, jamais, ne céder à la tentation de refermer le livre de bord en raison que le voyage fut suffisamment riche d’aventure, car comme aimait à me le répéter ma tante Jeanne, « La folie est le sublime de l’intelligence tandis que la raisonnabilité est le sublime de la normalité« , me signifiant par-là, qu’une nécessité de prendre un repos cérébral afin de rejoindre les « gens » ne serait pas pure folie, mais l’assurance de perdre l’estime de mes pairs et d’en devenir plus tard aigri avec le regret d’avoir souhaité arracher cette particule élémentaire, cet élément primaire qui me compose, toi également et quelques autres et dont la transmission aux générations futures en serait compromise, tandis que la poursuite de mon voyage ne serait pas plus associée à quelconque forme de raisonnabilité, simplement une folie plus grande encore que de ne prendre aucun repos avant le terme de la dernière journée prévue et dont l’aranéide a également conscience en raison de notre unicité et c’est dès lors en cette conséquence et celle de ta particularité autistique que je te propose une aventure humaine, non pas destinée à digresser du quotidien pour simplement, le temps d’un après-midi sur l’agora, mais véritablement partager notre intrinsèque nature cérébrale, nos travaux encéphaloscriptiques, nos projets, une partie d’un reflet parfait de notre ultime folie sans intention de les entremêler, mais de leur apporter à chacune d’entre elles, des composantes nouvelles nous permettant de nous enrichir et de semer en chacun de nous, une nécessité d’ouvrir de nouvelles voies maritimes et terrestres de par ce qu’au sud de la raison se trouve l’intelligence de la folie et qu’un unique effleurement scriptique de celle-ci ne peut être considéré que comme une injure à ceux qui nous ont précédés et qui jamais ne se sont accordés d’apaisement et de repos afin de nous permettre de reprendre l’avancée de leurs travaux à l’endroit où ils les ont menés jusqu’à leur dernier souffle, tandis que leur inconnaissance résidait uniquement sur la temporalité nécessaire à la reprise de leur voyage, mais dont la certitude ne leur faisait aucunement défaut, en raison qu’ils étaient naturellement conscients comme, tous deux, nous le sommes, de cet atavisme et s’il n’était de leur temps présent plus grande folie pour l’humanité que de ne vouloir accepter la différence de quelques-uns et de vouloir uniformiser la conscience de tous les autres dans le but de se croire universellement humaine et encore présente pour le temps qui est le nôtre et souhaiter l’extinction de la conscience individuelle et l’assimilation des asociaux les plus rétifs qui, toujours, est le rêve des normalisateurs, une fresque murale aussi grandiose soit-elle n’est, pourtant, jamais que le résultat de ces multiples petites touches de couleurs, de coups de pinceaux savamment distillés et chaque détail à son importance, quand bien-même des petits méchants de la quotidienneté viendraient déféquer avec leur orifice buccal tandis que la vieillesse de leur système de pensée atteindrait son apogée et que notre seule obligation serait de ne pas recourir à l’ignominie des rapports humains consistant à quelques explications sur ce que nous sommes, afin de ne pas nous retarder dans cette entreprise que nous avons entrepris et dont les embuches font partie du cycle de la vie, que sur tout chemins, il se trouve toujours des petits cailloux acérés qui blessent parfois, mais sans que pour autant, ils ne puissent mettre un terme à quelques desseins, voyages, défis, sauf à souhaiter les rejoindre pour ne plus être seul au milieu de la nuit, ni le jour, ni jamais et accepter de perdre notre unicité différentielle qui nous compose dans chacune de nos décisions et à plus forte raison lorsqu’il s’agit de socialiser avec d’autres en ce que notre sociabilisation n’a jamais été entreprise jusqu’à sa complète finalité afin d’effacer la représentativité proprement naturelle aux purs autistes, Minerves et Mercures que nous sommes et dont même ce premier terme devient une injure publique dont les phalanges de la norme du plus grand nombre et l’autre, essaient désormais de l’effacer au profit d’une inclusivité basée sur une maladie mentale dont nous serions dépositaires de par un trouble que des personnes ignorantes adoptent en se signalant par « je suis TSA » alors qu’il ne signifie que nous sommes seulement tourné vers nous-même, que nous nous suffisons à nous-même, que l’autre n’est jamais indispensable à notre développement et en résumé que nous ne souffrons jamais d’isolement social, que l’altérité ne nous est commune qu’avec les « gens » qui ne possèdent pas cette caractéristique et dont je revendique sans honte, régulièrement les tenir à distance de par ma disposition naturelle à distribuer des râteaux lorsque je ne veux pas être abordé de quelques manières que ce soit, quelle qu’en soit la raison et à être doté d’une capacité caméléonique infiniment plus élevé que l’Annapurna qui me permet également avec un grand talent, parfois, de passer pour le niaiseux le plus ignorant ou pour n’importe quoi afin de me faire cataloguer chez psychologie magazine comme le garçon le plus ennuyeux que l’on puisse rencontrer au cours d’une journée de 100 ans de solitude en raison qu’au pays des frenchies, qui se veut tellement inclusif, qu’il est naturel d’exclure sans ambages tous les individus qui refusent cette invitation à l’inclusivité forcée au prétexte que de vouloir rester un individu libre et différent est une injure à tous les autres et en particulier aux chantres de l’inclusion sociale qui sont les plus intolérants lorsque l’on n’accepte pas de rejoindre leur chapelle de pensée égalitariste semblable à la hauteur de la pelouse d’un green de terrain de golf, tout en conservant mon ton de paroles parfois beau et léger qu’on dirait du Sempé et parfois plus incisif comme un couteau Japonais ou tranchant comme une guillotine de la Révolution Française, alors qu’en une fraction de seconde, il peut se transformer en NWP ! tant je suis libre du regard des autres, car ne me souciant pas des commentateurs professionnels qui oublient quotidiennement de vivre leur vie en raison qu’elle n’a d’intérêt pour personne et pas davantage eux-mêmes, hormis parfois leurs homologues et pour les personnes professionnellement amatrices de distribution de conseils gratuits de par ce qu’ils sont aussi invendables que leur valeur, j’ai également appris à la perfection l’imitation du chien en plastique sur la plage arrière de la voiture qui hoche la tête de façon agaçante et qui insupporte les automobilistes coincés derrière dans les bouchons Lyonnais sans liège sur les autoroutes vacancières en direction du camping au sein duquel, ils retrouveront ce et ceux qu’ils ont fuient à la différence que tout le monde se promènera avec son rouleau de PQ personnel et dont personne n’osera leur demander où ils se rendent et en particulier lorsque ces derniers seront en mode sprint et claquettes avec le paquet de 6 rouleaux dans une main tandis que l’autre pressera leur séant afin de ne rien perdre du précieux chargement en cours de route, alors que je serai toujours ailleurs, sinon chez moi au milieu de mes œuvres d’art qui remplacent toujours avantageusement les relations humaines avec les « gens » dont je ne leur souhaite rien, sinon le meilleur dont ils sont éventuellement en capacité d’apporter à un monde défaillant qu’ils sont construits à leur image et dont aucuns de nous ne fera jamais partie en ce qu’il est aussi invivable que celui que nous prédisent les physiocrates « écolos-anarchistes boboïsés » qui prétendent sauver Gaïa de la race humaine en détruisant des installations agricoles, le mobilier urbain, des boutiques pour mieux les piller, en aspergeant des tableaux conservés dans les musées, de soupe, de peinture, dégradant des sculptures, etc, alors qu’il ne s’agit finalement que de sauver leur société marchande et ultra-consumériste dont ils honnissent les effets tout en les acceptant dans leur quotidien en raison qu’il se déculpabilisent en jetant à la vox populi, les moins vertueux, leur voisins, ceux qui ne pensent pas comme eux, quiconque refuse de rejoindre leur haine de la société qu’ils contribuent à bâtir quotidiennement en ce XXIe siècle dans des sociétés occidentales avec des individus toujours plus nombreux s’agrégeant dans la complainte du misérabilisme, de la victimisation et des particularités différentielles offertes par des thérapeutes sans diplômes, des magazines de psychologie de comptoir du commerce et des youtubeurs professionnellement amateurs, tandis que ce microcosme promeut encore et toujours des conseils et des diagnostics d’une qualité exceptionnellement discutable et même tellement mauvaise que chacun d’eux ne résistent jamais à la contraction plus de quelques minutes en raison que la rigueur scientifique est systématiquement absente afin de pouvoir les délivrer comme on jetterait une poignée de cahouètes aux pieds des critiques, des sceptiques, des contradicteurs et des « intellos » qui refuseraient de les accepter sans réserve, car désormais, l’heure de la responsabilité individuelle, du choix conscient, de la rigueur scientifique et de l’honnêteté intellectuelle ne sont dorénavant, pour la norme du plus grand nombre qui s’accroît indéfiniment, que des archaïsmes du fond des âges et des propos de réacs qui regrettent le « jadis », « autrefois », « auparavant », « de mon temps », etc, car la normalité est maintenant au « je n’y suis pour rien », « c’est pas ma faute », « c’est à cause de la société », « je ne suis pas responsable », « responsable mais pas coupable », « on m’a pas appris », « société, tu ne m’aura pas », « tous pour un, tous pourris », « c’est la faute des parents, des riches, des profs, des vieux, des politiciens, des policiers, des Illuminati, du nouvel ordre mondial, des élites, de la télévision, des réseaux sociaux, de mon ex, des pervers narcissiques, des pervers narcissiques manipulateurs », sans tenir compte que ces derniers ne sont peut-être que des pères verts (papa et écolo) manipulateurs en radiologie ou de par leur profession d’ostéopathe et de tous les autres qui refusent de les écouter, à minima de les plaindre et de toute la litanie qui suit ce même principe et qui est longue comme l’éternité, qui elle-même s’allonge régulièrement en raison qu’il se trouve toujours une personne pour perdre du temps et par cet effet, se rend en partie directement responsable qu’elle ne prendra jamais fin et alors qu’en 1970, les soviétiques ont entamé un forage de près de 12 262 mètres de profondeur après avoir reçu des tuyaux qui leur indiquaient que tout ce temps perdu se trouvait à un endroit précis et comme on s’en doute forcément, ont utilisés ces tuyaux pour le forage et ne l’ont finalement jamais trouvé car plutôt que de les suivre, ils les ont utilisés en totalité pour cette exploration sans être dans la certitude d’être au bon endroit à moins que ces foutus tuyaux n’étaient finalement que des piètres tubes de métaux et non des indices pertinents et s’imaginant être plus intelligent, en 2023, les Chinois ont fait de même, mais ont vécus la même mésaventure avec pour résultat, du temps perdu qui est venu s’accumuler là où il s’en trouve déjà une quantité tellement importante que c’est finalement peut-être ce que l’on nomme l’éternité et tout comme il existe une légende urbaine qui prétend que les filles aux cheveux longs ont une propension plus importante que les autres à la liberté, au non conformisme et à la folie, c’est parce qu’elles ont compris très tôt que si les filles sages vont au paradis pour l’éternité, les autres vont où elles veulent, mais rarement là où toi et moi nous trouvons, sauf à être Minervement, autistiquement parfaites, c’est-à-dire, en opposition des six points cardinaux et en conséquence dans les limbes de l’autisme, de la différence, au fin fond de la forêt, en voyage sur l’océan de la vie par-delà les abîmes du gouffre d’Hadès sinon sur la passerelle qui surplombe l’abysse insondable de cet igue et que je traverse quotidiennement afin de me nourrir d’un apprentissage permanent du genre humain, en retirer quelques avantages, me conforter dans mes éphémères certitudes et fréquemment les remettre sur l’ouvrage afin d’emprunter de nouveaux chemins tortueux me ramenant fréquemment aux croisements précédents afin d’en emprunter un nouveau pour découvrir d’autres raisonnements afin qu’elles ne puissent jamais s’enraciner durablement à l’exception de celles qui m’ont permis de poursuivre mon évolution et de devenir cet être si imparfait que je suis devenu après l’avoir toujours été, tout comme je te souhaite également une évolution non antinomique différente te permettant également de devenir un peu meilleure que la veille et en cas d’échec, avec le souhait de recommencer le lendemain sans que la lassitude ne te gagne, car pour citer de nouveau ma tante Jeanne « Il ne faut jamais définir un objectif avec des moyens pour parvenir à l’atteindre, mais tout mettre en œuvre pour dépasser l’objectif fixé avec les moyens dont on dispose » et pour ne pas encore terminer ce court, trop court récit, cette proposition, cette frêle invitation à un partage encéphaloscriptique de nos travaux à l’abri des regards goguenards, des oreilles curieuses, des jeanfoutre et de tous les autres, je te propose de méditer sur cette confidence de l’aranéide avant de poursuivre ton périple oculaire « Vous serez parfois en désaccord, parfois fâchés et peut-être même de temps en temps dans un silence mutuel mais toujours présent l’un à l’autre sous différentes formes parce qu’il est dans votre nature de ne pouvoir vous détacher de ce qui vous unis« , alors qu’il est maintenant temps de le reprendre car s’il en est un que je souhaite rencontrer en chacun, ce n’est jamais le comédien qui joue sur les planches du théâtre de la comédie humaine afin de donner représentation à un public qui n’est que de façade et qui, également, jamais ne se lasse de cette mauvaise farce en raison que seule la superficialité lui importe dans une société marchandisée à l’extrême au sein de laquelle, l’humain (dans son immense majorité), l’est également devenue par choix et dont il accepte également de n’être qu’accessoire et remplaçable par n’importe quel autre de ses coreligionnaires en ne servant, trop souvent, que de faire-valoir pour les uns et surtout pour tous les autres de par son incapacité à penser librement en dehors des poncifs qu’il faut répéter par habitude afin d’avoir la certitude d’être entendu pour mieux résonner avec le ton juste d’une modernité qui se perd dans n’importe quelle tendance pour peu qu’elle soit visible et/ou bruyante et dont il est de bon ton d’accepter dans cette dernière de n’être que des corps dont l’apparence réelle ne compte pas davantage lorsqu’il s’agit plus prosaïquement de s’entourer pour simplement ne pas être seul et à défaut d’être reconnu en tant que victime expiatoire du comportement d’autrui dont, personne ne l’est jamais en aucune circonstance car si « l’enfer, c’est les autres » et ce ne peut être que les autres en raison que nos amis disent toujours de belles choses de nous et que dès lors qu’ils nous déçoivent, il est de coutume de les envoyer rejoindre ces autres qui font de notre vie un enfer et de leur prêter des intentions toujours malveillantes en analysant leurs paroles, leurs silences qui vont à l’encontre de nos certitudes d’être de parfaites et perpétuelles victimes afin de s’entourer de gémisseurs professionnels qui accepteront de nous plaindre afin que l’on puisse poursuivre notre voyage sur le chemin de la complainte solitaire confortablement installé dans notre canapé d’une déplorable moelleusité en maudissant le monde et tous ceux qui le compose qui ne veulent pas nous comprendre plutôt que d’être véritablement acteur de la vie, de son quotidien en assumant ses actes, ses contradictions et ses imperfections tellement humaines qui font que c’est ce qui nous rend tous unique et pas toujours reluisant au regard d’autrui, donc en résumé à ton potentiel intellectuel théoriquement hautement développé, à ton intelligence prétendument supérieure originelle en opposition aux nouvelles dernièrement créées et qui ne seront toujours qu’artificielles bien que dissemblables de ces IA et destinées à être distribués à ceux qui ne sont pourvus de la première, de l’originelle qui, elle, peut s’étoffer aisément par l’apprentissage, la curiosité, l’effort, la volonté, tandis qu’elle ne devrait jamais ô grand jamais consister à privilégier de tenter de se faire comprendre par le plus grand nombre qu’elle qu’en soit la raison, mais à considérer qu’il est du devoir de chacun de développer ses liaisons synaptiques pour comprendre celle d’autrui et plus particulièrement consistant à se défaire de sa violente inintelligence gestuelle et/ou oratoire pour compenser son manque de développement cérébral tandis qu’elle est désormais à minima déconsidérée et plus fréquemment discréditée par ceux qui en sont dépourvus en raison qu’il est devenu naturel pour le genre humain de détester ce qu’il ne peut obtenir de par ce que la jalousie et la rancœur ont été encouragées en ce que l’intellect serait une forme de pouvoir à abattre dans les sociétés prônant l’égalitarisme et l’aplanissement en écrêtant toujours la tête qui dépasse, réfléchit, pense, interroge et finalement toutes celles des réacs et des rétrogrades qui ont le souhait de l’entretenir à un niveau élevé en explorant les sinuosités de la stylistique philosophique par des techniques rustiques, mais qui ont montré leur efficacité au fil des millénaires, si tant est qu’elle est réelle et non imaginée de par un autodiagnostic réalisé sur Internet en quelques minutes et, parfois, validée par un psychothérapeute dont le titre indique à lui seul son invalidation officielle, tout comme tous les psychologues qui ne sont pas tous compétents en la matière pour le proposer à leur clientèle en raison que ces deux catégories professionnelles ont une clientèle et non une patientèle et par conséquent une raison non-négligeable de lui offrir ce qu’elle est venue quémander, que cette spécialisation demeure une compétence supplémentaire à laquelle il faut que ce dernier soit formé, ainsi dès lors, je te propose de, mutuellement, nous retrouver en ce lieu où nous sommes toujours à notre place au sein de nos univers que nous tenons hermétiquement à l’abri du regard des « gens » et qui à jamais se doit de rester inaccessible au plus grand nombre et aux autres en raison que la parcimonie et l’exception dans nos choix relationnels ont toujours été, sont et seront toujours d’actualité afin de ne jamais trahir notre atavisme qui compose notre nature intrinsèquement sauvage, qui se transmet de manière aléatoire depuis l’aube de l’humanité et qui disparaîtra avec nous durant plusieurs générations, mais que nous retrouverons régulièrement au fil de nos renaissances jusqu’à l’arrivée de notre ultime descendance qui, elle-même s’éteindra avant d’avoir pu porter un regard sur les premières lueurs de l’aube et dont nous avons encore tant à écrire et à partager sans jamais renoncer à notre utopie tout en prenant soin du fil de l’araignée du destin afin d’être à l’écoute de ses vibrations et si parfois se casse ce fragile équilibre, recommencer encore et toujours comme lorsque hier n’était pas né et que demain ne devait pas exister en raison que s’il est une tâche que nous devons accomplir, c’est précisément celle de nous trouver, de nous retrouver nous-mêmes, tous les autres, sinon quelques-uns d’entre nous et de partager nos travaux encéphaloscriptiques afin, ensemble, de se teinter cérébralement pour donner naissance au sein de nos univers respectifs à des mutations évolutives scriptologiques et bien que pour cette rencontre, il n’est nécessaire, ni utile de te munir de l’ensemble de ta production littéraire, mais seulement de ce que tu estimes essentiel afin de le partager durant le temps que nous passerons ensemble où que nous puissions chacun nous trouver, avant de nous séparer pour apprendre l’un de l’autre avec la folle certitude que cette rencontre n’était pas une urgente nécessité, mais l’indéniable relecture d’un évènement qui s’est déroulé ailleurs dans nos univers respectifs et dont, jamais, nous n’avons douté qu’il se produirait et sera également de mise plus tard, c’est idéalement installé dans un endroit propice à la création et à l’abri des petits curieux de la quotidienneté et des épicuriens qui pêchent hédonistement la carpe diem avec ou sans Horace tout en se gaussant d’être à l’extrémité de cette même courbe en tant qu’épicuristes hedonistement carpe diemiste de par un savant mélange d’intelligence multiples, reléguant Épicure, Aristippe de Cyrène et Horace au rang de pètezob* tandis que je suis souvent dans le regret de ne pas avoir investi mon flouz, mon pèze, ma caillasse dans d’obscures lunettes de soleil d’une exceptionnelle sombritude afin de protéger mes pupilles des éclats lumineux ensoleillés provenant des crânes en peau de fesses brillantinés avec ou sans cheveux astiqués à la brosse à reluire de ces personnes dont l’intellect principal brille certainement autant que notre étoile solaire pour l’autiste que je suis et dont ma position sur l’échelle de Wechsler ne peut être qu’excessivement basse et risible pour ces nouveaux maîtres terrassiens qui se réinventent des intelligences artificielles qui n’existent pas réellement, sauf de par leur invention récente par quelques obscurs gourous de bibliothèques Ikeatesques et promues dans des magazines précieusement conservés dans un lieu privé au sein duquel il est convenable d’imaginer que l’on ne peut accéder à plusieurs en même temps en raison qu’il ne s’y trouve qu’un seul trône à lunette difficilement utilisable par plusieurs personnes en même temps, sauf à faire preuve de souplesse physique et intellectuelle afin de trouver la bonne position permettant de se sortir les doigts du luc à plusieurs, afin de retrouver une réelle intelligence naturellement consacrée par les plus grands philosophes de l’histoire et qui n’auraient jamais imaginé, même sous peyotl, qu’elles se multiplieraient sous des formes sociologiquement destinées à être distribuées comme des oursons Haribo à ceux qui ne sont pourvues de l’originelle, qui n’est de nos jours que celles des réacs, devenue obsolète et sans intérêt aucun à l’exception de ces rétrogrades et des obscurantistes qui s’en revendiquent encore et toujours et parce que mon salon sera toujours en mesure d’accueillir, sans systémacité, trois personnes avec une sustentation composée de pâtisserie « 100% fait maison » préparée en matinée comprenant des sablés à la cannelle, de la pâte d’amandes au gingembre, une tarte aux pommes et de la glace au chocolat, elle, préparée la veille, d’un café identique à celui qui accompagne mes débuts de journées, un « Red bourbon Salvador bio » en provenance d’un torréfacteur qui tient boutique situé de l’autre côté de la rue et de thé que tu apporteras, car je ne suis pas adepte de cette infâme boisson, bien qu’à titre d’information « Palais des thés » se trouve rue Nationale à proximité de mon chez moi actuel, mais libre que tu es d’apporter ton sachet de thé industriel pour gâcher l’ensemble des préparations culinaires que j’aurai préparé avec soin et application en opposition à la bouffe usinée, assemblée, chimique et nocive pour la santé physique et mentale et si pour la partie péniblement hautement désagréable, qui sied à tout hôte, mon appartement est no smoking, tout comme ma terrasse et pour la cigarette électronique, c’est du pareil au même, également no photography pour des raisons de confidentialité que les amateurs d’art et les collectionneurs comprendront aisément de par ce que je n’ai pas le souhait que mon appartement se retrouve exposé sur les réseaux sociaux à la vue de n’importe qui et de tous les autres, l’électricité sera toujours fournie gracieusement et à volonté pour alimenter ton laptop, ta tablette, ton smartphone ou n’importe quel appareil électrique dont tu as besoin pour prendre des notes, tandis que pour la partie qui te concerne, je n’attends pas de toi que tu atteignes mon degré de folie, de déraison et de démesure, car le monde ne le supporterait pas, quoi que, mais seulement que tu sois toi, juste nature, sans filtres, sans certitudes, sans promesses inconsidérées, inconditionnelle et libre d’être pleinement intrinsèquement fidèle à ta nature inconvenablement raisonnable si tel est ce qui te définit et que tu le dissimules au plus grand nombre, ne serait-ce que le temps que nous partagerons ensemble durant le temps nécessaire à l’éternité pour nous oublier, sinon nous accorder quelques minutes afin que nous puissions apprendre à nous reconnaître, quelques heures pour nous apprivoiser, sinon quelques années pour construire un univers commun afin de ne jamais nous perdre dans une routine mortifère qui nous ferait disparaitre, dans l’instant, du regard de l’autre, alors qu’au terme de cette rencontre, je ne peux te promettre que tu rentreras chez toi avec l’esprit en paix si ton lieu de vie est Ikeatesque, Gifitesque ou Conforamatisé en raison que mon appartement est meublé et décoré de manière inconsidérément gargantuesque et même excessivement pantagruélique à l’ancienne avec des œuvres uniques, rares, peu communes, inconnues, incongrues, osées pour certaines et que le temps nécessaire pour en examiner l’intégralité prendrait plusieurs heures, car ce n’est pas le genre de lieu que l’on balaye du regard avec une moue désabusée et un air blasé comme un touriste en goguette, vêtu à la bonne mode shortifiée, teeshirtonnée, tongalement claquettée avec ou sans chaussettes blanches, lunettes de soleil et petite sacoche en bandoulière remplie de piécettes à monnaie et ses alternatives en pantashort, pantacourt et bermuda en complément du bob jaune de la marque Ricard, mais un lieu hors du commun au sein duquel, on ne pénètre jamais sans risques pour sa santé mentale en particulier lorsque le départ approche et que la violente réalité d’un mobilier moderne en sciure de bois compressé et de tableaux décoratifs de supermarché nous accueillerons au retour et qu’il conviendra dès lors d’assumer des choix décoratifs ayant mené à s’entourer de dermes ignominieuses et dont il ne sera jamais trop tard pour recommencer avec une inspiration moderne du siècle précédent, bien que je n’en soi que le dépositaire en raison qu’il est déjà prévu un don intégral de toutes mes possessions lorsque sera venu le temps de transmettre deux décennies d’acquisitions à un rythme effréné à un collectionneur qui saura apprécier ce patrimoine pour le transmettre à son tour lorsque le temps sera venu pour l’unique raison que l’argent n’a d’intérêt que pour ce qu’il me permet de soustraire des œuvres et des objets de collection au regard du plus grand nombre et de la protection de leur disparition pure et simple, alors que te voilà maintenant libre du choix entre bitcher en terrasse avec des personnes qui ne te ressemblent pas, mais que tu veux rejoindre en raison que tu souhaites arracher ton élément primaire pour partager une pensée unique qui sera divisée entre chacun des convives, t’entraîner au maniement de la télécommande télévisuelle, approfondir tes connaissances Youtubesques, ouvrir un livre papelardisé composé de boiseries arboricoles industriellement fabriquées ou n’importe quoi d’autre de plus ou moins passionnant plutôt que de partager ta paperasse intellectualisée, afin que chacun de nous puissions nous enrichir de l’art scriptologique que l’autre aura développé, tandis que si tu n’es familière ni de l’orfèvrerie circonvolutionelle des 26, ni d’encéphaloscriptique et pas davantage des voyages sur l’océan de la vie autistique, l’un de nous deux pourrait, rapidement, se retrouver en fâcheuse posture et les portes des oubliettes de l’histoire s’ouvrir pour se refermer à jamais derrière ton passage, bien que ce soit déjà le cas en cet instant en raison que tu ne t’es pas aperçu que je viens, subrepticement, de te gratifier d’un mouvement poussatoire dorsal parce que tu as rencontré quelques difficultés plus haut ou effectué un choix d’abandon mortel et que l’un des nombreux avantages d’avoir une pensée complexe incomplètement préhensible pour les uns et complètement incompréhensible pour tous les autres, me permet d’être, de rester et d’évoluer à contre-courant de la théorie Darwinienne concernant la sélection naturelle et bien que mon inadaptation devrait théoriquement être contreproductive, je la développe davantage quotidiennement afin d’explorer des concepts encéphaloscriptiques différents non, plus complexes les uns par rapport aux autres, mais afin de tester la résonance qu’ils entraînent et l’inévitable conséquence hétérodoxe lorsque l’écho des cérébrés (un ou deux mots au choix) s’affichant comme des panneaux publicitaires en 4X3 me revient différemment avec une adaptation dont je ne puis me résoudre à l’imiter pour entrer moi-même dans cette résonance avec cette composante à l’instinct décidément trop grégaire et au souhait de ressemblance miroiresque toujours trop grand et alors que je m’attends toujours à une résonnance minimale, la réalité me rattrape systématiquement comme les publicités pour les cheeseburgers dans les magazines alors que la matérialité de cette bouffe est infâme à la vue, à l’odeur, au goût et atroce à l’indigestion qui, invariablement, s’en suit et tandis que j’aurai pu décider de m’adresser à toi de manière simplement basique comme un teubétologue fraîchement diplômée en teubétologie après avoir longuement étudié la teubétologique, je me serai, en vérité, montré outrageant à ton égard et plus particulièrement pour ta cérébralité dont je n’ai de doute que tu la développes également quotidiennement ou presque par la lecture d’ouvrages philosophique en opposition aux chaînes Youtubesques de développement personnel qui provoquent l’atrophie de la pensée en ce que les auteurs de ces vidéos utilisent leur public uniquement comme des faire-valoir qui d’eux-mêmes propageront ces ignobleries en ce qu’ils auront été caressés dans le sens du poil et confortés d’être des victimes à plaindre incompris des réacs et des foutrement cérébrés qui n’utilisent YouTube que pour écouter de la musique, car j’estime que le « je pense trop » est une forme de fainéantise pour ne pas penser différemment en raison que l’effort intellectuel est exagérément considéré comme une aliénation mentale dont il conviendrait de se défaire afin de se déconstruire dans l’unique but de rejoindre la masse populaire qui rechigne à penser par elle-même en accordant sa confiance à n’importe qui, alors que je ne puis me résoudre pour des raisons personnelles à abandonner le devenir des sociétés humaines inhumainement civilisées qui ont des projets de sociétés communautaires basés sur l’inculture et le refus d’acquérir du savoir et de la connaissance sur le long terme pour choisir le profit immédiat du like sur Facebook, Twitter, les followers sur Instagram et le nombre de vues sur Tik Tok et parce qu’il est dans ma nature d’être joueur et de provoquer les évènements et en particulier celui qui a trait à la grande faucheuse en prenant les devants, car j’ai prévu et acté son arrivée depuis fort longtemps déjà, sans qu’elle le sache, de par un tatouage officiel que je porte sur le cou et juste avant que nous prenions le temps de partir ensemble, je l’inviterai à nous accorder mutuellement celui nécessaire à une longue conversation sur le sens de la vie, les conséquences qui l’ont mené à devoir être la messagère intransigeante entre nos deux mondes, sur ce que j’aurais dû exprimer aux personnes que j’ai aimé, que j’ai honnis, que je ne devais pas croiser de par mon intransigeance démesurée, qui ont traversé mon existence, sur ses remords et ses regrets si tant est qu’elle en porte sur ses frêles épaules osseuses et à l’instant des derniers instants de mon existence et de voyager ensemble, je prétexterai avant de rejoindre mon ultime demeure, un mot d’adieu à écrire tout en la questionnant sur le sens de la mort afin de détourner son attention, pour que lorsqu’elle s’apprêtera à me répondre je me saisirai de cette ultime fraction de seconde pour mourir sans qu’elle ne s’en aperçoive, non par bravade, mais plus simplement par un désir de liberté assumé jusqu’au terme de mon existence humaine et parce que la mort ne s’en retourne jamais seule, je prendrai le temps de l’attendre sur le chemin du retour qu’elle emprunte pour chaque voyage et je lui tendrai la main afin que je ne puisse me perdre et que sa tâche puisse s’accomplir sereinement bien qu’il nous reste à chacun de nous trois, nombre de voyages à accomplir dont certains sur l’océan de la vie pour moi, pour toi, je te le souhaite et si tel devait être le cas, nous rencontrer peut-être, sinon l’envisager seulement avant de renoncer, puis de changer d’avis pour de multiples raisons, mais sans que jamais l’hésitation n’en fasse partie en ce qu’elle est fatale et que cela ne ferait que rajouter du temps à l’éternité qui est bien longue et insupportable à vivre en particulier pour les filles sages qui regretteront encore longtemps d’avoir été si promptes à se conformer aux normes de celle du plus grand nombre et à celle de tous les autres, dont si tu fais partie en raison que tu n’es pas une Minerve ou une autiste, tu auras naturellement remarqué dès la lecture du titre que cette proposition ne t’étais pas adressé et que si l’entendement de cette phraséologie t’es, parfois resté étranger, ce n’est pas en raison d’une absence d’un développement neuronal Minervien ou autistique, mais plus simplement en raison d’un développement insuffisamment développé, soit de l’auteur (moi-même), soit de quelqu’un d’autre ou pour l’exprimer de façon plus triviale, que l’un de nous deux ne possède pas les capacités minimales requises pour se saisir de l’intégralité des ressorts métaphoriques et de ce qui est sous-tendue ici et là et partout ailleurs et que cela signifie que nous sommes tous deux positionnés sur l’échelle de Wechsler à un niveau inatteignable pour l’autre bien que ton score te mène peut-être continuellement à te lustrer le jouet de par ce qu’il est d’un nombre important et t’incite à croire fréquemment ce qui t’arrange en opposition à la violente réalité qui vient de se dérouler lorsque tu as parcouru ces quelques mots assemblés avec, me concernant, l’unique crainte d’avoir oublié quelques fautes syntaxiques susceptibles de troubler ta compréhension du message, bien que mon souhait n’a jamais été de vouloir semer en cours de route quiconque et pas davantage le disperser cérébralement progressivement afin qu’il ne reste de cette invitation à la préparation à une aventure humaine qu’un paralogisme de sa raison, de par ce que le commencement était naturellement à l’extérieur de ce qu’est la nature humaine et au septième point cardinal de ce que je suis à l’inverse de l’univers qui est toujours au centre de quelque part, alors que la Terre est peut-être en sa presque extrémité donc d’ailleurs et que l’autisme est inversement semblable à ce qu’est l’humanité et identique à la première inspiration du tout et qu’il était indispensable de débuter par la fin avant d’en revenir à l’origine et de moi n’était peut-être pas éloignée l’idée de te défourailler le cerveau, de l’éclaircir en annihilant ton raisonnement, ton système de pensée et tout ce qui se trouve à l’intérieur pour le remplir avec un condensé phraséologique de ce qu’est un reflet d’une intelligence différente de la tienne dont tu n’aurais imaginé un jour de pouvoir la croiser du regard bien que la construction de cette phrase a été réalisé avec nonchalance, fainéantise et en riant régulièrement en raison que j’ai toujours la femme de terminer rapidement ce que je commence de par une naturelle et agréable propension à la procrastination et s’il se trouve quelques lacunes dans mon raisonnement, comme je l’ai précisé plus tôt, c’est soit par inattention et une forme de j’menfoutisme associée à l’oubli de revenir compléter celui-ci, sinon parce qu’il est des personnes qui trouvent des omissions dans toute argumentation qui va à l’encontre de celle qu’elles ont développés et dont aucune preuve n’irréfute l’incontestabilité, tandis que j’ai pris un grand plaisir avec ce petit exercice d’élève de primaire à transformer ta lecture en ce qu’il n’était rien de plus à comprendre que c’était un simple jeu labyrinthique dans lequel, tu es volontairement entré en ayant omis que tu avais affaire à un fou, que l’on entre jamais dans son univers sans risque et sans conséquence alors que le titre à lui seul, préconisait la prudence, sinon de faire demi-tour immédiatement, bien que tu peux également t’estimer heureuse de n’avoir pas abandonner et d’avoir accompli ce périple oculaire d’un seul trait, mais pour terminer dans un état cérébral dont on peut raisonnablement se demander si cette épreuve littéraire en valait réellement la peine et si tel est le cas, il te revient désormais de poursuivre avec l’abandon de tes dermites papelardisées pour te diriger au rayon de la philosophie classique avec Platon, Aristote, Nietzsche, Kant, et leurs innombrables comparses afin de ne plus te noyer dans ton cerveau lorsque tu auras devant toi, une nouvelle et frêle ébauche d’un voyage sur l’océan de la vie et que tu pourras alors sincèrement te revendiquer des cortiqués et non plus des corps tiqués et boursouflés par quelques improbables formes d’intelligences afin d’appréhender cérébralement un concept dans sa plus simple expression et sa nudité la plus absolue pour te faire briller le jouet, car si mon fil de pensée paraît complexe avec une sémantique circonvolutionnée, ce n’est rien que la conséquence de mes lectures de quelques auteurs auprès desquels, je me suis instruit comme il en est également des Minerves et des Mercures tandis qu’il en est encore un trop grand nombre qui niaisent toujours devant YouTube ou avec des bouquins de développement personnel et si tu en as régulièrement récupérer ton cerveau dans ta culotte ou sur le sol de ta cuisine, c’est uniquement que ta réflexion cérébrale se détourne de son chemin habituel pour défricher de nouveaux territoires et dont je te souhaite d’en poursuivre la découverte au terme de ton parcours lecturien qui progressivement s’achève et en tant qu’autiste s’adressant à toi et uniquement à toi Minerve, sinon l’autiste, j’ai une absolue certitude en ta capacité d’avoir absorber cérébralement cette première phrase conçue avec une pensée en image commune à ce que nous sommes, afin de la rendre conforme à ton flux cérébral et je te souhaite de l’avoir fait tienne, plaquer tout ou partie à ton existence tandis que si cette particularité t’es étrangère, tu peux toujours tenter d’approfondir tes connaissances en ontologie autistique, bien que si cette première phrase d’une enfantine simplicité effleurant du bout du doigt mon univers a provoqué l’atrophie, même parcellaire, de ton corps cérébral calleux, je ne te recommande pas de tenter une intrusion en profondeur dans mon univers des possibles, car de ce qui reste désormais de ton muscle cérébral, ne subsisterait pas même un souvenir en carte postale à transmettre aux générations futures en particulier si tu as rencontré quelques importantes difficultés de compréhension et qu’il te reste le choix de relire cette phrase jusqu’à l’overdose absolue et la liquéfaction de ta capacité à la réflexion, la confier à une tierce personne ou un groupe pour t’en fournir une analyse détaillée morcelée, sinon, faire appel à ChatGPT pour effectuer ce travail en quelques secondes qui va lui-même être incapable d’effectuer cet examen à ta place, mais plus simplement te fournir des clés de préhensions minimales qu’il te faudra « de nouveau » tenter de comprendre sans garantie de succès, mais retiens que l’aide que tu serais tenté d’aller requérir, sera toujours une pierre d’achoppement pour se rencontrer, car cela signifierait définitivement que l’un de nous et ce n’est pas moi ne possède pas les attendus minimums requis pour dialoguer alors que je me suis efforcé de rester dans une extrême simplicité textuelle et de développement sans utilisation de langage soutenu afin d’être aisément préhensible par tout intellect supérieur et qui ne peut être inférieur au mien en ce que je ne suis qu’un dandy littéraire encéphaloscriptiquement disharmonieux et d’une nullité intégrale et absolue en comparaison des individus ayant à minima un haut potentiel intellectuel revendiqué avec d’excessives capacités cognitives, lorsqu’il s’agit de concevoir une idée originale et de la développer afin de permettre de nouvelles liaisons synaptiques dans un but affiché de permettre un voyage cérébral dans les confins d’un univers mental que chacun possède théoriquement sans que la science n’ait pu à ce jour en prouver, avec une absolue certitude, son existence, mais dans lequel, je vis plus fréquemment que dans la réalité et si, toutefois, tu peux te prévaloir de l’avoir saisi et analysée avec facilité d’un seul trait en raison que tu possèdes un tellement haut potentiel intellectuel que tu en as déduis que c’était de la dermite de bas de plafond pour bas du front, tu peux alors t’en retourner fièrement en terrasse avec ou sans mojito et sans culotte, tandis que je termine maintenant le tracé de cette excursion pour te libérer de ce dédale, avec un dernier détail à retenir, une ritournelle à apprendre par cœur et à réciter tous les jours lorsque tu seras tenté de prendre la parole en public, c’est que « La répétition d’un auto-diagnostique ne construit pas une réalité et ne constitue pas une vérité« .
Pètezob* : philosophe à l’intellect frénétique et famélique ayant la certitude de posséder un quelconque savoir et soucieux de le partager avec ses congénères.
Multiplex sententia primo aspectu, sed magnae simplicitatis intellectualis
Post-scriptum,
Le lieu de rendez-vous que je te propose chaque Dominical Day n’est pas un regroupement troupal dans un quelconque lieu et encore moins une énigme en soi si tu es une Minerve, sinon une autiste, mais plus simplement l’entrée du monde dans lequel tu t’es aventuré avec cette lecture en ce qu’il était inscrit sur le fronton, car il s’agissait uniquement de te raccompagner en ce que tu es intrinsèquement et dont je te souhaite d’en être fière au quotidien et en cela, il est donc exclusivement géographique là où j’apprécie de me trouver, mais également cérébral, si tu es à la bonne place dans le cinéma, quelque part dans l’univers et dont il importe peu que tu fasses preuve d’une extrême parcimonie vocale, parfois de mutisme et/ou que tu sois dans une asociabilité plus importante que la mienne, car l’essentiel se trouve en priorité en ce que tu es, en opposition à ton « moi social ».
Avec cette épreuve, il en est de ces « gens » qui auront chié dans leur cerveau, sinon chié ce dernier dans leur culotte avec l’expression cultissime « Fais chier, je suis dans la merde ! «
Ben voui ma pauv’ Lucette, si c’est pas désolant de lire un truc pareil…
À noter qu’il est une certitude que ce petit ensemble n’est qu’un début parcellaire d’une invitation en ce qu’il va naturellement prendre une forme un peu plus complexe dans un temps plus ou moins déterminé, toujours pour les mêmes raisons de fainéantise et d’autres occupations sexuellement solitaires, mais pas que… Occupation professionnelle comptable dont j’ignore comment j’ai pu me retrouver à occuper un tel poste, lecture quotidienne en raison que j’ai de plus en livres à lire avant de les déposer sur des sièges de wagons de la SNCF après les avoir parcourus, pâtisserie, bénévolat, jardinage, sieste, nuit de sommeil, douche, démêlage de chustangs, et une foutrerie de trucs divers et variés comme toucher des interrupteurs pour allumer la lumière, l’éteindre également parce que mon fournisseur ne me la fournit pas gratuitement,…
Deux conditions s’offrent désormais à toi : Tu n’es ni une Minerve, ni une autiste et cette seule particule élémentaire manquante précède le temps que tu viens de perdre, qui est venu s’ajouter à l’éternité qui est déjà bien longue et te rend en partie responsable de ce qu’elle ne prendra jamais fin.
Tu es une Minerve, sinon une autiste et tu n’as rien compris à la première phrase en raison que tu as arraché ton élément primaire et tu te retrouves donc en partie associé à la première.
Dans les deux cas, il en résulte un nombre de connexions neuronales trop important en un endroit de ton cerveau alors qu’elles devraient être semblables à un réseau mycorhizien parfaitement étendu.
La troisième condition se trouve au début de ce post-scriptum…
Nota bene
Le temps n’existant pas en raison qu’il n’est qu’une construction mentale humaine, je n’attends pas de toi que tu me rejoignes pour un rendez-vous futur, car tu sais déjà ce qu’il convient de prendre comme décision.
Une lettre à une Inconnue ne devant plus se refermer sans le passage de mes livres lus au cours de la semaine.
La promesse de l’aube
Romain GARY
Folio
Impression Bussière à Saint Saint-Amand (Cher) le 28 janvier 1986.
Page 333 et début de la page suivante
Le deuxième jour de ma permission, au cours d’un bombardement particulièrement violent, je me trouvais en compagnie d’une jeune poétesse de Chelsea au Wellington, où tous les aviateurs alliés se donnaient rendez-vous. Ma poétesse se révéla une grosse déception, ne faisant que parler sans arrêt, et parler de T.S. Elliott, d’Ezra Pound et d’Auden par-dessus le marché, tournant vers moi un beau regard bleu littéralement pétillant d’imbécilité. Je n’en pouvais plus et la haïssait de tout mon cœur. De temps en temps, je l’embrassais tendrement sur la bouche pour la faire taire, mais comme mon nez endommagé était toujours bloqué, j’étais obligé au bout d’une minute de lâcher ses lèvres pour respirer – et déjà, elle se relançait sur E. Cummings et Walt Whitman. Je me demandais si je n’allais pas simuler une crise d’épilepsie, ce que je fais toujours dans des circonstances pareilles, mais jetais en uniforme et c’était un peu gênant ; je me contentai donc de lui caresser doucement les lèvres du bouts des doigts, pour tenter d’interrompre ce flot de paroles, cependant que, par un regard expressif, je l’invitai à un silence tendre et langoureux, au seul langage de l’âme. Mais il n’y avait rien à faire. Elle immobilisait mes doigts dans les siens et repartait dans une dissertation sur le symbolisme de Joyce. Je compris brusquement que mon dernier quart d’heure allait être un quart d’heure littéraire. L’ennui par la conversation et la bêtise par l’intellect sont quelque chose que je n’ai jamais pu supporter et je commençais à sentir les gouttes de sueur couler de mon front, cependant que mon regard halluciné se fixait sur ce sphincter buccal qui ne cessait de s’ouvrir et de se refermer, s’ouvrir et se refermer, et que je me me jetais encore une fois sur cet organe avec l’énergie du désespoir, en essayant en vain de l’immobiliser sous mes baisers.
Lu et déposé dans un wagon de train le 02 avril 2025
Vingt-quatre heure dans la vie d’une femme
Stefan ZWEIG
Le livre de poche
ISBN : 2-253-06022-4
Page 126 et début de la page suivante
Et maintenant, vous comprenez pourquoi je me suis décidée brusquement à vous raconter ma destinée. Lorsque vous défendiez Mme Henriette et que vous souteniez passionnément que vingt-quatre heures pouvaient changer complètement la vie d’une femme, je me suis sentis moi-même visée par ces paroles : je vous était reconnaissante parce que, pour la première fois, je me sentais, pour ainsi dire, confirmée, et alors j’ai pensé que peut-être en libérant mon âme par l’aveu, le lourd fardeau et l’éternelle obsession du passé disparaîtraient et que, demain, il me serait peut-être possible de revenir là-bas et de pénétrer dans la salle où j’ai rencontré ma destinée, sans avoir de haine ni pour lui, ni pour moi. Alors la pierre qui pèse sur mon âme sera soulevée, elle retombera de tout son poids sur le passé, et l’empêchera de ressurgir encore une fois.
Cela m’a fait du bien d’avoir pu vous raconter cela. Je suis maintenant soulagée et presque joyeuse… Je vous en remercie.
Lu et déposé dans un wagon de train le 03 avril 2025
Peu importe
Edward St AUBYN
Editions 10/18
Janvier 2000
Page 157
Nicholas lui parut alors pathétique. Simplement un Anglais parmi d’autres, de ceux qui passent leur temps à dire des sottises pour ne pas avoir l’air pompeux, et profèrent des phrases pompeuses pour ne pas passer pour des sots. Qui finissent par se parodier eux-mêmes sans avoir commencé par acquérir une personnalité qui peut être parodiée. Quant à David, qui se prenait pour « la Créature du lac noir », il n’était qu’un spécimen plus évolué, plus complexe, de la même espèce de ratés.
Lu et déposé dans un wagon de train le 06 avril 2025
C’est moi qui souligne
Nina BERBEROVA
Actes Sud
Achevé d’imprimer en juin 1989
Fin de page 78 et début de la page 79
L’éternité peut nous être révélée sur le marche-pied d’un autobus. Nous pouvons avoir la vision fulgurante de la fragilité des choses au guichet de la poste ou découvrir le caractère éphémère de notre vie en regardant un calendrier dans le hall d’accueil d’un consulat. Il arrive chez un homme « ordinaire », qui prend son déjeuner « ordinaire » ou achète son médicament « ordinaire », que tout ce qui est « ordinaire » soit pulvérisé en un éclair. Il prend à cet instant conscience du caractère à la fois absurde et sensé de l’univers et découvre à travers ses lunettes qui glissent sur son nez inondé de sueur un horizon sans fin.
Une lettre à une Inconnue ne devant plus se refermer sans une citation personnelle qui vaut parfois mille mots.
Que restera-t-il de nos vies numériques après notre disparition, à part des 0 et des 1 ?
Des empreintes digitales sur des claviers et des écrans.
Si tu as récupéré une enveloppe coquelicot, nous pourrons nous retrouver là où je t’attendrais désormais chaque Dominical Day avec un Caramel Macchiato Chantilly.
Table d’un Inconnu : Starbucks, 2 rue Victor Hugo, Lyon
Dimanche 13 avril 2025 : 10H30 – 14H30
Également disponible sur un banc de lecture : Place des Arts, Villefranche-sur-Saône entre 16H30 et 18H30. (sauf en cas d’averse ou de températures inférieure à 15°)
Lundi 14 avril 2025 – Mercredi 16 avril 2025 – Vendredi 18 avril 2025
Les lettres à une Inconnue évoluent également vers une rencontre mensuelle autour d’un Drunch végétarien sur le principe de l’auberge espagnole en une galerie d’art privée au sein de mon lieu de vie, au cœur du centre-ville de Villefranche-sur-Saône (Coordonnées disponibles sur simple demande)
Dès lors que nous nous serons rencontrés une première fois en l’un des lieux ci-dessus et aurons pris le temps d’une conversation, une place te sera réservée chaque mois.
Samedi 03 mai 2025 – 18H30
Nombre de lettres coquelicot disséminées depuis le 09 janvier 2025 : 275



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