L’écriture inclusive est une menace pour la langue française
En France, le respect des règles de grammaire, de syntaxe et d’orthographe est souvent érigé en totem sacré de la culture française. Vanité intellectuelle d’une élite autoproclamée par celle qui refuse de constater que sa réalité est simplement une incapacité à maîtriser ce que leurs aînés avaient appris par l’effort. Ce fameux « respect de la langue », pour ces paresseux est plus simplement une forme de snobisme, une façon comme une autre d’exclure tous ceux qui n’ont pas eu la volonté de persévérer pour parvenir à maîtriser une langue qui permet de s’exprimer avec une infinie subtilité et tout autant d’argoter sans foi ni loi.
Que sa parfaite maîtrise soit d’une extrême difficulté est une réalité, mais ce n’est pas une raison suffisante pour les pleurnicheurs de s’en plaindre et de ne pas tenter de progresser dans son apprentissage. Ceux qui utilisent avec brio les arcanes de la grammaire, les exceptions multiples et les bizarreries de la conjugaison sont-ils les derniers vestiges d’une culture qui se meurt après des décennies de laxisme au nom d’une idéologie populaire visant à plaire au plus grand nombre ? La question est posée.
Les « intellectuels » et la classe politique française précédant le mitterrandisme avaient l’amour de la langue et des belles lettres chevillées au corps. Puis la Gauchiasserie est arrivée et le misérabilisme avec elle. À noter que Mitterrand était un fin lettré, mais par opportunisme politique s’est glissé dans les habits d’un roi régnant sur un pays de gueux qu’il pensait incapable de progresser sur l’échelle sociale et intellectuelle.
Le débat de l’écriture inclusive qui agite aujourd’hui le pays de France est un parfait exemple d’une nouvelle menace pour l’épanouissement de la langue française dans notre pays et à travers le monde. (Les dyslexiques ont un avenir de souffrance encore plus grand devant eux avec les wokistes inclusivistes). Il n’est question de quelque pouvoir que ce soit dans la disparition d’une langue parfaitement codifiée avec des règles intransigeantes et des exceptions en veux-tu en voilà et n’en veux-tu pas quand voilà quand même, mais seulement de transmettre un héritage aux générations futures. Un patrimoine immatériel qui régalé les cours d’Europe et dont chacun devrait se sentir fier de l’avoir reçu des générations antérieures. L’orthographe et la grammaire ne sont pas autant gravés dans du granit, évoluent régulièrement avec l’apparition de nouveaux mots, mais avec parcimonie et il en est bien ainsi. L’évolution de la langue a toujours existé, mais progressivement et dans un but d’unification et non de division ou d’abêtissement des masses.
La simplification massive de la langue française est une trahison de nos aînés, de nos ancêtres, une capitulation face aux « ignorants » d’une modernité qui se veut hédonistement épicurienne et carpe diemiste. L’inclusivité de la langue est le début d’une dégénérescence qui ne renoncera jamais sous prétexte d’accessibilité, de popularisation, de moindre effort pour parvenir à un égalitarisme au ras du sol, et possiblement toujours plus bas. La nostalgie des générations d’enfants qui ont dû apprendre la maîtrise du Bled et du Bescherelle est réelle et ces moufflets étaient peut-être les derniers des Mohicans. Nous étions l’avenir de la France, nous sommes devenus les réacs d’une société qui se meurt dans l’anorexie cérébrale. Une langue est le reflet d’une civilisation. Lorsqu’elle se dénature ou se transforme pour ne devenir qu’une soupe infâme, elle meurt car plus personne ne veut la goûter. Est-ce là, le devenir des sociétés modernes et en particulier de la société française ?
L’éducation nationale devrait être réservée aux parents, l’instruction nationale à la nation. Cette rigueur existe encore, mais uniquement dans les familles où le goût de l’effort et de l’apprentissage sont toujours présents et inculqués comme des valeurs d’un respect que l’on doit à ses aînés et à ses compatriotes en ne les considérant pas comme des êtres cérébraux inférieurs incapables de raisonner subtilement.
Convient-il de s’appesantir aujourd’hui sur l’avenir, le sort réservé à la langue française, menacée par l’écriture inclusive, qui elle-même peine à être maîtrisée par ses plus fervents défenseurs ? Et comment mon général !
Les intrications des relations internationales politiques et économiques impliquent une maîtrise de la langue et de ses subtilités. La poésie et le romantisme nécessitent un art oratoire et déclamatoire que les wokistes sont incapables de comprendre, sauf à vouloir s’en débarrasser comme le genre sexué de l’humanité. Les belles lettres de la langue française ne sont pas réservées à une élite, elles sont accessibles à chacun à la condition toutefois d’un effort intellectuel minimal.
Une langue, c’est un héritage, une culture, un art de vivre, un code social, un trésor national. La grammaire et l’orthographe, des outils dont il convient de se saisir afin de forger son avenir et celui du pays dans lequel on aspire à vivre en paix et en sécurité. Ses défenseurs ne protègent pas des privilèges élitistes réservés à quelques-uns, mais des droits pour le bien de chacun, car se résigner, c’est accepter de mourir sans se battre. L’innovation excessive d’une langue ne reflète en rien la créativité de ceux qui en sont à l’origine, mais uniquement leur ignorance de la maîtrise des bases linguistiques de celle-ci.
L’écriture inclusive avec des « points » ou avec des « tirets » ? Sur l’intégralité des mots masculins et féminins ? Uniquement sur les mots masculins ? Un dictionnaire officiel de l’écriture inclusive existe-t-il pour son apprentissage ? Est-il des codes orthographiques et grammaticaux à respecter pour être parfaitement compris par ses puristes ? Et si je ne maîtrise pas l’écriture inclusive en langue française, pourrais-je l’apprendre en langue étrangère ? Concernant la langue des signes et le braille, l’écriture inclusive s’applique-t-elle également ou excluent-elles sans ambages ces populations ?
Pour la réponse, il conviendra d’être dans la pure maîtrise de cette écriture wokiste dégénérée afin que je puisse saigner de l’œil droit. Et du gauche également, parce que je ne suis pas borgne.
Tandis que certains diront que la langue française est une œuvre d’art en soi, une marqueterie apprêtée de règles et d’exceptions qui reflète l’esprit raffiné de la culture française, les plus paresseux argueront qu’il faut être un sadique de la pire espèce pour infliger un apprentissage aussi complexe à des enfants innocents en imaginant les instituteurs corriger à la couleur rouge les fautes avec un plaisir orgasmique que des sadomasochistes ne refuseraient pour rien au monde.
Oppression d’une élite intellectuelle sur le bas peuple incapable d’apprendre le participe passé ou le complément d’objet direct ? Un maintien des masses dans l’ignorance de par un apprentissage extrêmement ardu par cette même élite qui a les moyens de maîtriser les subtilités de la langue française ? Que nenni ! Uniquement le manque de volonté de générations de Gauchiasses partisans du moindre effort, du nivellement par le très bas du caniveau, par l’égalitarisme soviétique à la sauce infâme française.
En soutenant sans frémir l’importance de la grammaire et de l’orthographe, on ne crée jamais de division, de fracture, d’un abysse infranchissable entre ceux qui apprennent et ceux qui renoncent sans essayer. On crée deux mondes, deux sociétés différentes : les sachants et les geignards bien que ces derniers aient toujours la possibilité de traverser le gouffre insondable de l’ignorance pour rejoindre l’autre camp, sauf à vouloir se plaire dans la complainte tout en restant le cul devant la télévision avec un smartphone et sa bouffe industrielle. À noter que l’accès à la culture et l’apprentissage des langues n’ont jamais été aussi aisé. Encore faut-il souhaiter s’enrichir intellectuellement.
La préservation d’une rigueur sans faille des usages de la langue française est pour le plus grand bonheur des sachants un devoir de l’Académie française et des Immortels. Pour tous les autres, il ne reste que le choix conscient des lacunes orales, écrites et se contenter de regarder ailleurs en épicurien hédonistement carpe diemiste, sinon ouvrir un livre, ou deux, trois, quatre, sinon une quantité innombrable d’ouvrages pour apprendre, se familiariser avec la langue de Molière, se doter d’un langage toujours plus étendu, avoir le privilège d’accumuler du savoir, de la connaissance et une maitrise de la langue sans pour autant être dans le perfectionnisme absolu.
La langue française pourrait devenir une langue morte s’il n’y avait pas des puristes et des défenseurs de par le monde qui sont, pour le moment, plus nombreux que les fainéants et les plaintifs. Prions pour que cette tendance ne s’inverse jamais, car lorsque la mort apparaît au bout du chemin, il n’est jamais plus possible de lui échapper. Suis-je de ceux qui se lamentent de la dégradation de cette langue si riche et si complexe ? Non, car je m’évite au quotidien la fréquentation de ces pleurnicheurs en préférence à un apprentissage continu de cette langue dont la maîtrise ne se s’achève jamais. La langue française a toujours évolué, elle évolue encore de nos jours, mais il ne faut pas confondre évolution et dégénérescence par le choix volontaire de l’inculture et du moindre effort. En particulier par des moutons de Panurge lorsqu’ils se regroupent en communauté d’atypiques en tout genre en s’enfermant volontairement dans le misérabilisme et la victimisation avec des publications qui les confortent dans leur position de proies et de petites choses fragiles.
Protégeons, défendons la langue française aujourd’hui, car il sera peut-être trop tard demain. Refusons l’écriture incluse wokiste de la Gauchiasserie et vouons aux gémonies ces dégénérés incultes qui prônent l’annihilation de la Langue française soi-disant élitiste et réservée à une caste supérieure.
La langue française n’est pas de droite. La langue française est FRANÇAISE !
Post-scriptum,
Oui, il doit bien se trouver quelques fautes ici et là…
Que l’on me fouette au piloris pour ces fhôtes…



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